Castelreng du Cougain - 


Moments de vie d'un personnage médiéval fantaisiste

 
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Chapitre VIII : Un changement radical de vie - Octobre/Novembre 1460
Chapitre VIII : Un changement radical de vie - Octobre/Novembre 1460 EmptyJeu 6 Déc - 12:47 par Admin
Castelreng a écrit:
La nuit régnait encore en maitre. Lune brillante éclairant la ville endormie allongeait l'ombre de l'homme, la rendant, inquiétante, menaçante. Faisait-il bien de se rendre là ? il n'en avait aucune idée. Il avait laissé sa maitresse du moment endormie sur sa couche, après des ébats dont il n'était pas ressorti apaisé et trainait donc dans les rues.
Comme chaque fois qu'il déambulait sans but, il se retrouva devant cette bâtisse, inévitablement semblait-il.

La porte fut poussée et laissa entendre un grincement, plaintif, comme pas ravie d'être déranger à pareille heure. Une bougie fut allumée et il put prendre connaissance du tout dernier écrit.
Plume fut alors trempée dans l'encre et vélin griffonné de ces quelques mots.



Citation :
Temps est venu de dire Au revoir,
Heure du regret d'un retour.
Oubli d'un jour retrouver Amour,
Présent, futur sans Espoir.

Inutile, Futile , Compromis, Incompris


Et de laisser plume, souffler la chandelle, repasser la porte sans prendre le soin de la refermer et aller errer ailleurs...




Citation :
Post écrit à 4 mains avec lj Feue Oriabel


Castelreng a écrit:
Chapitre VIII : Un changement radical de vie - Octobre/Novembre 1460 Avatar10


Montpellier, fin octobre 1460 - Dans la chambre d’un appartement.


La nuit était tombée, la lune était à son entier tout l’inverse de lui, brisé. Que sa forme qui était aussi pleine que lui en fait qui n’avait pas cessé de boire. Une fois de plus. Tout allait de travers et ce depuis trop longtemps pour parvenir encore à le supporter. Lui qui, une semaine plutôt disait que l’abus de boisson était terminé, il se trouvait là dans un tel état qu’il aurait été bien incapable de se lever du fauteuil dans lequel il s’était affaler avec une pleine bouteille d’eau de vie.

Regardant sans vraiment voir l’astre lumineux qui était la seule lumière l’éclairant, il était bien incapable de connaitre la raison de son état présent. Il avait passé un peu de temps en taverne avant de rejoindre ses quartiers, avait bu quelques verres et, chemin faisant avait ressenti sur ses épaules un poids de plus en plus lourd à porter. Cette lourdeur d’une vie devenue trop exténuante à porter, celui d’un nombre incalculable de soucis et déconvenues ne cessant de croître, un poids tel que certain n’aurait pas pris la bouteille mais la corde pour se pendre. La facilité, il l’avait, là, à quelques mètres de lui, posée sur une table, n’attendant que d’être prise et placée à la bonne poutre.En rentrant, il l’avait regardé un moment, avait passer ses doigts sur le chanvre bien tressé et s’en était écarté au profit de la bouteille. La première gisait, vide sur le sol, la dernière en main au trois quarts vides. Si seulement son esprit pouvait lui aussi se vider. Si seulement le liquide qui lui brûlait les entrailles à chaque rasade pouvait une bonne fois pour toute lui apporter l’oubli, ou mieux encore l’endormir à jamais. Quelle paix alors ce serait ! Plus de tourments, plus de questions, terminés les reproches et autres. La paix et peut-être enfin la porte du bonheur en retrouvant enfin l’être aimé...


Oriabel....

Le Très Haut n’était décidément pas aussi bon que les gens d’église se plaisent à le dire car Crénom d’un chien ! Quel plaisir il prenait à s’acharner encore sur sa misérable personne Lui avoir pris son épouse adorée ne lui suffisait pas, il fallait encore qu’il vienne lui mettre des obstacles - et pas toujours des moindres - en travers son chemin. L’éloignement de sa fille ainée, sa princesse, Heaven, qui ne voulait plus entendre parler de lui, les frasques de plus en plus nombres de son frère et jumeau, sans doute faites pour lui montrer à sa manière que lui aussi lui en voulait. Que ne leur avait-il dit plutôt le secret de leur naissance ? Il n’en serait peut-être pas là à cette heure ? Peut-être.... ou pas....
Venait ensuite Joséphine. Enfant douce et gentille. Jamais un mot plus haut que l’autre le nez dans un livre à vouloir vivre aventures. Elle avait bien changé cette petite capricieuse, qui aujourd’hui était la rebelle sans conteste tout était prétexte à présent à le faire bondir de rage, elle n’avait plus de limite pour son plus grand désespoir. Il en avait conscience là, voulait tout oublier et se trouvait à l’instant à sentir naitre le désespoir qu’étaient devenues ses relations avec ses trois premiers enfants. Venait ensuite sa Bulle, cette jeune fille qu’il ne regrettait pas d’avoir adopter et qui était dans la noirceur qu’étaient ses relations familiales, sans doute son seul rayon de soleil. Pourtant, elle aussi lui en voulait. Certes moins que ses ainés mais tout de même. Quel mauvais père il faisait ! Mieux ne valait pas qu’il pense à sa petite dernière qu’il n’avait pas revu depuis mai dernier et en coup de vent... Non vraiment, plus il y pensait et ce entre deux gorgées d’eau de vie, plus il était certain qu’ils valait mieux pour tous qu’il disparaisse. Joséphine hériterait de Cordas, Marssilhàn serait de nouveau sans Senher et ses enfants bien plus heureux ! Quand à lui, il les verrait enfin sourire et pourrait enfin être fier.

Vidant la bouteille qu’il laissa ensuite aller rejoindre sa jumelle dans un bruit sourd, il était à présent convaincu que c’était là la meilleure des choses à faire. Aller rejoindre son adorée et, main dans la main, regarder les jours heureux filer sur leurs enfants...

Son regard se porta instinctivement vers la table où attendait la corde puis sur la poutre maitresse au centre de la pièce. Ne restait en fait qu’à simplement se lever, empoigner le chanvre, le passer par dessus le morceau de chêne et le tour était joué.Se dresser sur ses pieds ne fut pas une mince affaire et il resta bien quelques minutes à s’agripper au fauteuil pour retrouver un semblant d’équilibre. Déterminé il était et avait l’impression qu’il y avait longtemps qu’il n’avait pris une vraie et bonne décision. Car même du coté travail rien n’allait comme il l’avait souhaiter et trop souvent il avait ressenti le découragement quand il n’était pas à s’arracher les cheveux parce que rien n’allait comme il le fallait. Titubant, il parvint à la table et ramassa la corde. La déconvenue en lui grandissait, voyant flotter près de lui l’ombre d’une brunette dont il n’avait su se faire aimer. Faire passer la corde autour de la poutre fut un jeu de patience que certain aurait abandonné après le 10ième essai et ses lèvres se retroussèrent à la satisfaction quand enfin elle fut en place. Il dut se reprendre à deux fois avant de parvenir à tenir debout sur la chaise, passer le chanvre autour de son cou lui sembla la plus belle des récompenses.
Le Trés Haut lui avait joué un mauvais tour en lui faisant revivre en son inverse ce qu’il avait fait en ses vertes années. Il lui avait enlevé son premier amour pour des années après lui prendre son second, avait ensuite fait en sorte que la belle qui l’avait tant troublé se tourne vers son ami et bien il allait lui jouer un tour à sa façon lui aussi en allant le rejoindre plus tôt que prévu et retrouver la douceur de sa défunte épouse. Il ne serait pas dit que cette fois IL aurait gain de cause !! Foi de Cordas !

Mais rien n’est jamais ce qu’il devrait être. La facilité c’est trop aisé. Cette corde pourrait se tendre sans que rien d’autres ne viennent troublé cet état d’esprit. Pourtant, dans ce petit coin sombre de sa conscience quelque chose s’impose à lui. Quelque chose dont il ne discerne pas et donc le murmure gronde au loin. Seulement la boisson qui le fait délirer, que pourrait-il en être autrement ? Pourtant cette image floue à ses yeux clos pour se jeter dans le vide de la souffrance se fait plus brillantes, plus insistantes derrière ce voile noir. Et cette voix, il la connait bien entendu. Elle lui a si souvent murmurée à son oreille, si souvent laissé transporter par ce chant mélodieux d’amour qu’elle lui déversait à lui seul. Elle est là ! Prête à l’amener avec lui. Elle est venue le chercher sa blonde, sa femme, son Oriabel ! Il savait qu’elle ne l’abandonnerait jamais, elle était là comme il l’avait toujours espérer. Il pouvait donc mourir en paix, si aisément qu’il le souhaitait de tout son corps à cet instant précis.


Castelreng ? Qu’est-ce que tu fais mon amour ?

Elle était là, flottant devant ses yeux, en chair comme si jamais elle ne l’avait quitté. Certes qu’illusion à son état d’ivresse mais bien réelle pour lui.

Je viens enfin te rejoindre mon Ange... Rien et personne ne me retient ici bas et toi seule peut me donner ce bonheur...

Me rejoindre dis-tu ? Mais tu ne peux faire une telle chose mon amour. Bien des gens ont besoin de toi. Que fais-tu des enfants ?

Les enfants seront bien plus heureux une fois que je serais à tes cotés mon Ange je suis un bien mauvais père tu sais.... et... je veux être égoïste pour une fois et ne penser qu’à ce que je veux moi et c’est toi... te retrouver pour ne plus te quitter..

Elle était là, devant lui, petite forme gracieuse au visage toujours aussi beau. Il n’avait que de tendre la main pour pouvoir de nouveau sentir sous ses doigts le satin de sa peau. Tendre le bras, faire un pas pour qu’enfin il puisse la prendre dans ses bras, pour de nouveau s’enivrer de son doux parfum, pour oublier et revivre.

Je vois que tu dis toujours autant de sottises une fois ce venin en toi. Quand comprendras-tu mon amour que l’alcool est ton pire ennemi ? Qu’ainsi beaucoup tu as perdu, et que tu pourrais perdre encore. Tu es loin d’être un mauvais père. Ils t’aiment, tous très fort mais ce sont aussi TES enfants... ils ont les mêmes gênes têtues en eux comme tu les as toujours eu en toi.

Soupira doucement de le voir dans cet état. Lui pour qui elle aurait donné sa vie, comme pour ses enfants qui lui voulait abandonné cette fois. N’est-ce pas ce qu’elle avait fait d’ailleurs ? Offrir sa vie en échange de celle d’un des leurs ? Oui, et sans regret elle l’avait fait. Jamais elle ne les avait abandonné et encore une fois, elle ne se sauverait pas.

Tu ne peux être égoïste plus que tu ne l’es déjà. Depuis que j’ai quitté, tu t’acharnes à te culpabiliser, ne laissant personne t’approcher. Tu ne crois pas que tu as déjà bien fait tout ce que tu voulais sans te préoccuper des autres, de ceux qui t’ouvrent leur cœur ?

Pourquoi elle non plus ne voulait pas comprendre que plus rien ne le retenait à présent ? Si elle était là ce soir c’est bien pour qu’ensemble ils puissent continuer ce que le Trés Haut leur avait jusque là interdit ? Il en avait lui la certitude !

Non... non mon Ange... Cette fois Il ne t’aura pas pour Lui seul ! Tu es là ce soir c’est bien la preuve que nous allons poursuivre enfin notre chemin.. Les enfants n’ont besoin de moi, au contraire, ils s’en trouveront que plus heureux, je t’assure... Quand au reste... comment aurais-je pu de nouveau ouvrir mon cœur puisque tu l’as emporté avec toi ?

La main vers elle il tendit lentement procurant un léger déséquilibre qui fit osciller quelque peu la chaise où il se trouvait perché.

Ô mon Ange... laisse moi enfin te toucher...


Non... mon amour non...

La peur de le voir sombrer dans ce limbe qui l’attendait s’il commettait cette terrible erreur la mettait à mal.Il ne comprenait pas. Il n’avait pas conscience que tout allait se jouer dans les prochaines secondes.

Tu veux me retrouvez c’est ça ? Tu veux éviter de voir ta fille ainée porter ton premier petit-enfant ? Tu veux voir ton fils ainé se tarir dans les lames et les jupons comme tu l’as fais depuis mon départ ? Tu veux voir notre fille se faner comme une rose tout simplement parce qu’elle n’a jamais pu dire à sa mère qu’elle l’aimait et de devoir faire de concert avec son père désormais ? Ne veux-tu pas voir cette petite fille que tu n’as pas vu depuis le printemps et qui ne sait même plus à quoi ressemble son père ? Elle ta si grande fierté... désormais dans l’oublie et pourquoi ? Parce que tu vis justement dans un passé qui ne renaitra Castelreng. Me retrouver dis-tu ? Tu ne pourrais qu’être l’ombre de toi-même. Jamais tu ne pourras m’atteindre avec les regrets ne le comprends-tu pas ? Ton heure n’est pas venu, tant de chose tu as encore à régler.

La blonde était profusion de colère et de reproches. Elle lui aurait bien fait valser à son habitude une assiette par la tête si elle avait pu. Lui aurait fait décrocher ce sourire dont lui seul savait la faire flancher par la suite. Mais il y a longtemps que ce sourire n’avait pas eu lieu d’être. Quoiqu’elle avait pensé qu’avec cette brune... pourtant non. Il n’avait jamais changé mais la vie tout autour de lui oui. Il se devait maintenant de se ressaisir et prendre sa vie en main.

Tu vas cesser de geindre sur ce qu’était ta vie et t’ouvrir à ce qu’elle devrait être. Je ne suis plus, c’est un fait mais toujours je te guiderais. Jamais je ne t’abandonnerais comme tu veux le faire pour tes enfants en cet instant. Tu vas faire de toi l’homme que tu es soit un père exemplaire et régler les problèmes que tu as toi-même engendrés avec eux. Et ils te le rendront bien. Ensuite peut-être pourras-tu ouvrir ton cœur et éviter de perdre des violettes qui auraient pu t’appartenir. Ou encore peut-être pourras-tu avoir l’estime de tes collègues pour le travail que tu fais car même si tu donnes le meilleur de toi-même, c’est avec ce visage sans vie que tu le renvois. Ta vie n’est que déchéance parce que toi-même tu l’as créer. Tourne cette page, n’oublie pas qui tu es mais regarde qui tu veux devenir.

Son bras retomba le long de son corps, les mots cinglants de son épouse résonnant dans sa tête comme ils auraient pu le faire s’ils avaient été dit dans une Cathédrale. Ses poings se fermèrent et ses doigts en blanchirent sous la force de l’émotion qu’il était à ressentir. Déjà il lui semblait être moins ivre et plus elle le sermonnait plus les vapeurs de l’alcool s’évaporaient. Quand elle lui parla de leur petite dernière, fillette âgée à présent de 3 printemps, qu’il avait éloigné de lui pour, pensait-il, moins souffrir de sa perte, ses yeux se brouillèrent et une larme glissa, lui chatouillant la joue. Il lui semblait à présent qu’il était à se comporter comme un lâche mais qu’il était cependant dur de réaliser qu’elle n’était plus et ne le serait jamais plus.
Qu’il était dur de s’entendre dire ses vérités par un fantôme venu sous l’effet de l’ivresse et qui, en cet instant était déjà à disparaitre.
Qu’il était dur de se rendre compte que ce visage tant aimé il ne le reverrait jamais plus, car le choix n’était pas permis, ne l’avait sans doute jamais été d’ailleurs, la page devait se tourner. Instinctivement, il retira le chanvre qui lui grattait le cou et descendit de la chaise pour s’y assoir.

Posant ses coudes sur ses genoux, il prit sa tête entre ses mains et un long soupir s’échappa de ses lèvres. Grand Dieux !! Que venait de tenter de faire !! Il avait été à deux doigts de mettre un terme à sa vie ! A un souffle de faire basculer la vie de plusieurs personnes par excès de désespoir. Non, tout cela devait finir maintenant. Tout cela devait être pris en considération. Ce passé avait eu son heure de gloire, le présent servirait à réparer et l’avenir pourrait peut-être être envisageable désormais. Il ne serait pas aisé, mais il se devait de se reconstruire, pour cette femme qu’il avait tant aimé, il se devait de réussir.


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