Castelreng du Cougain
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Castelreng du Cougain

Moments de vie d'un personnage médiéval fantaisiste

 
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 Chapitre 1 - Avril 1455 - Quand la peste arriva à narbonne...

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Chapitre 1 - Avril 1455 - Quand la peste arriva à narbonne... Empty
MessageSujet: Chapitre 1 - Avril 1455 - Quand la peste arriva à narbonne...   Chapitre 1 - Avril 1455 - Quand la peste arriva à narbonne... EmptyVen 2 Nov - 13:46

Sur la plage un jour d'avril 1455

galimor a écrit:
Galimor, tenant Esme par la main, arriva en fin sur la grève.
La plage de Narbonne n'avait rien d'exceptionnel. Comme une grande partie des plage de la région, elle était en très large majorité constituée par de grossiers galets polis par l'eau et les ans. Les barques de pêcheurs, retournées, montraient leurs coques ventrues aux vents, aux intempéries et au soleil. Entres elles s'étallaient les filets de ces mêmes pêcheurs, mis ici pour sécher sous l'action du vent marin avant de d'être réparés au besoin puis de retourner pieger les poissons. A la base des premiers reliefs marquants la fin de la plage, se trouvaient quelques bicoques branlantes construites par les pêcheurs pour entreposer leur matériel comme les bouées et flotteurs.

Mais il n'y avait pas que des galets sur cette grève. Une langue de sable s'étirait en effet et offrait une vue et un lieu bien plus acceuillant aux promeneurs.

Et c'est vers là que Galimor et Esme se dirigeaient au grès de leur promenade.
Esmé a écrit:
Esme, se laissait guider par Galimor. Elle regardait les bateaux retournés, les filets en tas à leurs côtés.
Ses pieds foulaient les galets de la plage.

A la douce sensation de chaleur sous ses pieds, Esme savait qu'ils arrivaient sur le banc de sable prolongeant les galets.
Se tournant vers l'horizon, elle admirait les reflets de soleil sur la mer.
Le doux effluve de l'iode l'enivrait de sensations de béatitude.

Elle pencha sa tête sur l'épaule de Galimor et se laissa emporter par la main de son aimé.
galimor a écrit:
Galimor savourait se moment d’intimité et de calme e compagnie de son aimée. Il les trouvait malheureusement beaucoup trop rares à son goût, et les appréciait donc encore plus.

Las de marcher et désireux de câliner un peu sa douce, il chercha du regard un endroit confortable. Avisant une butte de sable surmontée de quelques plantes rachitiques, il entraîna Esmé en cette direction. Une fois arrivés, il s’assit le cul dans le sable, le dos contre la butte. Ecartant les jambes, il fit signe à Esmé de venir se loger contre lui. Elle s’installa, le dos contre son torse, la robe repliée sous elle, ses bras passés autour de ses genoux la tenant. Galimor referma ses bras et s’abandonna ainsi, sentant la chaleur de sa douce et celle du soleil de fin d’après midi lui réchauffer le cœur et le corps.



La tête posée sur l’épaule d’Esmé, dans le creux de son cou, les yeux mis clos, il observait la mer depuis maintenant une bonne demie heure. Ou plus exactement, il fixait sans la voir une forme dérivant au grès des flots. Poussée pas les courants, ce débris se rapprochait de plus en plus de la côte mais n’y prêtait pas attention, ses yeux vides de toutes pensées. Puis il releva lentement la tête, ses sourcils se fronçant.

Brusquement Galimor se releva, bousculant Esmé au passage. Courant vers les eaux, il criât:


-C’est un corps!

Entrant dans l’eau sans ralentir, Galimor jeta sa chemise. Peu avant d’arriver au niveau du corps, l’eau, lui arrivant à la taille, le ralentit trop alors il plongea. Faisant les derniers mètres à la nage, il attrapa sa cible par l’endroit le plus proche pour lui. Il s’averra que ce fut une jambe. Saisissant le tissu, il reparti en sens inverse, freiné par le poids et le résistance nouvelle.

Arrivant tout dégoulinant sur la grève, Galimor lâcha le pantalon et se retourna, épuisé, pour regarder le cadavre bouffi.

Et il eu un sursaut d’horreur.


-La peste… murmura-t-il terrifié et atterré.

Reculant sous le choc, il trébucha et resta ainsi, le cul dans le sable
.
Esmé a écrit:
Tendrement adossée contre Galimor, Esme appréciait ces instants de bonheur parfait.
Ses mains enlaçaient les jambes de son aimé, son regard perdu dans le ressac des lisses vagues amenées par le vent marin de l’après-midi tombant.

Elle aurait aimé que ces instants magiques fussent sans fin, mais surprise par la réaction de Galimor, Esme revient à la réalité.

Dans un sursaut d’incompréhension, la jeune femme se leva et n’eut le temps de réagir que déjà Galimor ramenait quelque chose sur le bord de la plage.

Elle ne voulait croire à ce qu’elle voyait !
Un corps bouffi était entraîné par Galimor.
Esme courut vers le bord de la mer, à la rencontre de son aimé, quand celui-ci lâcha le cadavre.

L’horreur se lisait sur son visage quand Galimor murmura la peste.

Esme ne connaissait que peu ce fléau, que des mots entendus, des explications données ou encore des suppositions dites.
Comment savoir si un mort pouvait transmettre cette maladie.

La jeune fille, tira Galimor tombé sur son séant, vers l’arrière, le plus loin possible. L’adrénaline l’avait soutenu dans son effort.

Elle ne voulait pour rien au monde perdre son amour pour un fléau quelque qu’il soit. Quitte à en perdre sa vie.



Vite, mon amour, allons voir Eb. Je ne veux même pas imaginer que tu puisses avoir un rhume, alors…

Je m’occuperais du cadavre après !

Viens, dépêches-toi !


Esme prit la main de Galimor pour l’entraîner chez Eb.
A l'herboristerie

Esmé a écrit:
Esme arriva avant Galimor chez Eb.
Affolée, elle cherchait Eb dans l’herboristerie, vit Sirbalian et la petite fille.

Se tournant vers Eb
Eb, Galimor a trouvé quelque chose, mais je ne peux en parler devant la petite.
Il est dehors et il attend que la boutique soit vide.

J'espère que ce n'est qu'une fausse alerte !
Je l'aime tant !
Fais quelque chose, vite !


Esme sortit pour voir Galimor, lui donna un baiser et couru
Balian a écrit:
Balian prit sauge dans ses bras et tenta de lui retirer l'herbe hors de la bouche...

Mais, ne mange pas çà, çà ne se mange pas... tu vas être malade !


Eb arriva juste au moment où la petite demandait quand la madame allait arriver. Il entra et deposa Sauge sur une chaise et repondit à Eb pendant que la petite buvait son sirop à la menthe.

Bonjour Eb, la petite semble abandonnée, je me suis proposé pour être son parrain, mais regarde ses genoux, ils sont tous écorchés, surement à force de ramper. Je voulais savoir si tu pouvais les soigner.

Balian vit arriver Esme affolée cherchant apres Eb, puis Fairytales dans un état grave.

Eb je ne tombe pas au bon moment, je repasserai plus tard avec la petite, va donc t'occuper de Gali et de Fairy.
galimor a écrit:
Après le choc de sa découverte, Galimor prenait lentement concience de ce qui se passait.

Esme l'avait mené devant l'herboristerie de Eb. La découverte de ce corps de pesteux l'avait chamboulé. C'était surement un marin... Mais le fait est qu'il l(avait touché, et qu'il était donc peut etre contaminé lui aussi, voire même qu'il pouvait transmettre la maladie...

Il attendait donc à l'écard de la porte de chez Eb, surveillant que personne ne l'approche. Esme discutait à l'intérieur. Sa voix était anxieuse. Puis elle ressortie en coup de vent et, avant qu'il n'esquisse le moindre geste pour la bloquer, elle l'avait embrassé et filait maintenant, surement vers la plage afin de brûller le corps...
Eb a écrit:
L'afflut de monde prit Eb au dépourvu, elle se resaisit pourtant vite et se tourna vers SireBalian.
Si tu peux repasser un peu plus tard... Ses genoux ne m'inquiètent pas, c'est l'affaire de cinq minutes.
Par contre...
Elle montra Fairytales d'un geste de la main. Fairy, Viens avec moi. Elle la conduisit sur la table de soins, et la fit s'allonger à plat ventre. Après examen, elle partit préparer une potion de passiflore et valériane pour endormir Fairytales, ainsi que de pavot pour l'aider à echapper à la douleur, elle ajouta de la camomille pour faire baisser une fièvre potentielle.
Eb appliqua un garot, et nettoya la plaie. Elle appliqua ensuite un emplatre bourse-à-pasteur, pour faire cesser l'hemorragie.
Elle se tourna ensuite vers Galimor. Il faudrait que tu aille en quarantaine, et surtout tu ne t'approche de personne, à part d'Esme... Je vais peut-être la mettre en quarantaine elle aussi...
Je viendrais voir ce que ça donne.. Et peut-être commencer le traitement, à titre préventif...
galimor a écrit:
Très bien... Je rentre donc chez moi, en ma demeure...Cela tombe au bon moment rajoute cyniquement Galimor.
-Finalement, ma maison n'est pas si mal placée...J'était peu être près destiné a avoir la peste... ajoute-t-il avec lassitude en sortant pour aller récuperer ses effets chez Esmé.
Il se retourne avant de franchir la porte.

-Je crois que Esmé est allée brûller le cadavre pestifié et ira se mettre à l'écart...A l'écart de moi en tout cas, mais aussi de tous surement, elle ne doit pas avoir envie d'être responsable d'une épidémie...

Puis Galimor s'en va d'un pas lent et abattu.
Elfarranne a écrit:
Bonjour, je viens voir si tu n'aurais pas besoin de mon aide par hasard. J'ai cru comprendre que Messire Galimor et Dame Esme risquait d'avoir attraper la peste, j'espère que c'est juste une rumeur dit moi ?
Eb a écrit:
Je ne sais pas Elfarranne... En tout cas ton éducation elfe va nous aider ; peux-tu veiller sur Fairy? Fais attention à ce qu'elle ne bouge pas trop et s'il elle se reveille elle risque de ne pas comprendre ce qu'il se passe.
Moi je cours voir Gali et Esme, il se passe un truc étrange et Gali n'a pas le moral. Elle ajouta plus bas : Et ça c'est pas bon s'il a la peste, pas bon du tout...

Eb s'élança, sa besace de soin avec elle.


Dernière édition par Admin le Mar 10 Sep - 20:56, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Chapitre 1 - Avril 1455 - Quand la peste arriva à narbonne...   Chapitre 1 - Avril 1455 - Quand la peste arriva à narbonne... EmptyVen 2 Nov - 13:55

De retour sur la plage...


Esmé a écrit:
(de retour de chez Eb)

Esme retourna à la plage là où le corps reposait encore, après que Galimor l’ait sorti de l’eau.

Il ne faudrait pas que quelqu’un d’autre s’en approche !
Je n’ose imaginer la petite venir jouer par ici !



Esme, s’agenouilla loin du bord de l’eau, vers les dunes et avec rage creusa un trou en longueur.

Après un effort surhumain, elle alla chercher le corps avec tout l’énergie restante, elle le tira jusqu’au trou fait.

Elle y ajouta des brindilles sèches, des petits bouts de bois et de la torche prise en route, elle alluma les brindilles.

Le feu pris, et Esme l’alimentait pendant un long moment.

Elle était hypnotisée par les flammes en pensant à Galimor qui risquait La Maladie.


Il faut combattre ce fléau au plus tôt !
Esme fit brûler le corps jusqu'à cendres s'en suivent.

Elle enterra profondément les braises encore tièdes, chercha plusieurs gros cailloux pour couvrir l'endroit de la sépulture de cendres,observa les alentours en espérant que personne ne s'approche pour le moment, prit ses jambes à son cou évitant le centre du village et se rendit dans un endroit à l'abri de tous en espérant que le feu ait brûlé le fléau.

Elle se mit en quarantaine pour éviter tous risques à ses amis et les villageois.

elle souhaitait du fond du coeur que la peste ne l'avait contaminée.
Ses pensées allaient à celui qu'elle aimait par dessus tout et lui donna la force de combattre ses angoisses.

Eb a écrit:
Eb cherchait Galimor ou Esme, elle avait l'impression qu'ils n'allaient pas bien, et s'ils avaient la peste ils auraient besoin d'avoir envie de se battre contre la maladie.
GALI!! ESME!! Mais ils sont où? C'est pas croyable ça!!!

galimor a écrit:
En sortant de chez Eb, Galimor n'avait pas prit la direction de sa maison. Ou plutôt il ne s'y était pas arrété... Perdu dans ses pensée, ne voyant pas plus loin que quelques métres devant lui, il avançait tel un somnambule, déambulant dan sles rues de Narbonne.

Il y avait eu trop de chocs d'un coup. La peste tout d'abord. Il était au courant bien sur, mais se retrouver nez à nez avec le cadavre bouffi d'un pesteux change le point de vue et rend la maladie bien plus réelle... Bien plus dangeureuse aussi... Son différent avec Esmé ensuite... Il s'en voudrait à mort d'avoir gâcher à jamais cette si belle chance que lui offrait l'élue de son coeur... Le bonheur était à sa portée, il nagait dedans même, et ceci l'avait aveuglé... Il ne c'était même pas rendu compte de son erreur fatale, qui avait coupé les ailes de leur amour plus surement que ne le ferait jamais la peste.

Il déambulait dans les rues, trébuchant parfois...

Il s'en voulait, et ne pourrais jamais effacer ceci de son esprit. Par pure bétise, il avait à jamais perdu la première femme qui eue jamais eue une place dans son coeur... Maudite soirée...

Il marchait sur les galets...

Une eau fraîche lui carressa les pieds au travers de ses chausses. Il releva la tête. Sans même s'en rendre compte, il avait atterit sur la plage... "Quelle ironie" pensat-il... A peine une heure plus tôt, il était à ce même endroit, homme heureux dans les bras de la femme qu'il aimait. Mais ce temps là était révolu et plus jamais il ne verrais la plage du même oeil. Il n'avait d'ailleurs pas envie d'y rester.

Le cri d'une voix féminine lui parvint soudain. On l'apellait, ainsi qu'Esmé. Il tourna la tête, apercevant une silhouette dans l'obscurité naissante. Il n'avait envie de voir personne, de rester seul.

Avisant une butte derrière laquelle il serait à l'abris des regards, il s'assit dans le sable, replia les genous contre son torse et perdit son regard dans le pâle reflet de la Lune ondulant au rythme de vaguellettes s'échouants sur le rivage
.

Eb a écrit:
Bon, je rentre, tant pis. Eb cherchait les deux amoureux depuis trop longtemps, son herboristerie avait besoin d'elle.
Elle regarda une dernière fois la mer, avec dans les yeux l'envie de partir au large, de s'en aller sur les flots, portée par la douceur de l'eau... C'était bien une caractéristique elfe, et elle le savait. Elle avait commis l'erreur de voir la mer, et elle en était tombée amoureuse.
Elle tourna les talons avec regret, et reparti travailler.
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