Castelreng du Cougain
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Castelreng du Cougain

Moments de vie d'un personnage médiéval fantaisiste

 
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 Chapitre I bis : [ Flash-back]

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MessageSujet: Chapitre I bis : [ Flash-back]   Chapitre I bis : [ Flash-back] EmptyMer 23 Avr - 14:45

E_Newton a écrit:
Les quatre jours de route avaient été effectués sans un mot depuis Valence.
Castel était demeuré quelques jours à Nîmes, le temps de se reposer … Il les rejoindrait dans deux jours.
Nul n’avait osé troubler le silence qui s’était imposé de lui-même au regard des derniers événements.

Ethan ouvrait la voie, veillant à ce que personne ne leur barre la route.
Une main tenant les brides de Storm, l’autre toujours posée sur la
garde de son épée, il avait veillé jours et nuits sur le groupe.
Il aurait fallut être grandement inconscient ou avoir envie de mourir pour se frotter à lui en ces instants.
Aucune pitié n’aurait pu protéger qui que ce soit de la haine qui l’envahissait.

Sara, Jenifaël et Oriabel se relayaient pour prendre soin des deux nourrissons.
Les seules pauses qui avaient été consenties, étaient pour que femmes et enfants puissent se sustenter et se reposer.
Ils avaient croisé Crum entre Béziers et Montpellier, revenant de son
voyage à Lodève. Ils l’avaient intégrée dans leur groupe et elle avait
aidé les autres damoiselles à prendre soin des jumeaux.

Ethan n’avait toujours pas dormi quand, à l’aube du quatrième jour de
chevauchée, ils purent enfin distinguer les remparts de Narbonne.
Alors qu’ils passaient à proximité de la plage, il jeta un œil à la
cabane dans laquelle Castel aurait voulu s’installer définitivement.
Ils avaient tous participé activement à le convaincre du contraire, et
c’est donc chez Ethan qu’ils iraient s’installer en attendant que
Castel trouve une demeure plus appropriée à l’abri de l’enceinte de la
ville.


castelreng a écrit:
[Flashback]


Acte 1 : le bonheur parfait


Dès le premier regard il avait su que Kali dégageait quelque chose de spécial.. et il ne s’était pas trompé. Bien qu’ayant tout fait pour ne pas sombrer dans un amour naissant, à force de lutte ils finirent par laisser la passion les envahir.

Jamais Castel n’avait aimait comme il l’aimait Elle, une brigande. Tout les opposait pourtant …
Il ne voyait en elle que douceur, avait su pénétrer au plus profond de son âme, au tréfonds de son cœur qu’elle disait pourtant de glace. Sa vie était si belle lorsqu’elle était à ses cotés et sa mort si proche lorsqu’ils étaient séparés. Elle était le souffle qui manquait, le sang qui coulait dans ses veines. Kali lui avait pris son cœur et pour rien au monde ne il voulait le reprendre.

Ils avaient fait la découverte d’une chaumière en bord de plage que deux dunes cachaient des regards. Ils s’y retrouvaient tous les jours au départ de leur passion avant d’aller y vivre pleinement. Lorsqu’ils étaient séparés, les jours voyaient leurs colombes aller de l’un à l’autre et chaque nuit ils se retrouvaient dans leurs rêves, qui plus que de simples songes devenaient réels. Ils avaient passé bien des épreuves qui auraient pu les séparer, mais le besoin qu’ils avaient l’un de l’autre était tel que rien n’y personne ne parvint à les désunir. Castel lui, était persuadé qu’elle était née pour qu’il puisse l’aimer. Que chaque homme en cette terre avait quelque part sa moitié et que Kali était la sienne.


*~*~*~*~*~*~*

scène 1 : flashback - réveil en prison

Un mouvement sur la droite, la sensation de l’inconfort, se retourner et ressentir un vif mal de tête, des courbatures dans tout le corps, la bouche pâteuse pire qu’un lendemain de cuite . L’esprit embrumé, Castel était entre conscience et inconscience, entre sommeil et réveil.
Une odeur nauséabonde lui envahissant les narines, une senteur connue, l’humidité, la moisissure, la pourriture d’une trop vieille paille..
Cligner des yeux sans arriver à les ouvrir vraiment..
Ouvrir un œil … puis l’autre….
Etre ébloui par la clarté d’une seule ouverture pourtant petite où la lumière du jour déjà haut passe..
Se sentir perdu….
Regarder autour de soi…
Une ouverture taillée dans la pierre énorme par laquelle un enfant n’aurait pu passer, réduit par des barreaux de fer rouillé.
N’oser reconnaître l’endroit…
Des murs sales et suintant, une lourde porte basse solidement armée…un sol crasseux, un endroit où le règne de la vermine était roi…
Se questionner…
Ne pas comprendre….
Réaliser ensuite…
Se retrouver dans un cachot….
Se lever… mal de tête…toujours et encore plus fort

Castel tourna quelques minutes dans sa cage, cherchant à rassembler ses idées sans y parvenir. Puis, il se dirigea vers la lourde porte de bois et se mit à tambouriner comme un fou hurlant des
laissez moi sortir… bordel ….
Personne ne vint…
De nouveau les questions fusèrent, que faisait-il là, là où d’ailleurs..
Se souvenir…se rappeler à tout prix…
Il se laissa glisser le long de cette satané porte, épuisé, mal dans sa tête et son corps
Maux de tête… horrible douleur..
Il s’en tint la tête comme voulant faire sortit la douleur.
Machinalement il mit une main dans sa poche, et trouva un vélin..
Pas de souvenirs… aucun…
Il lu :


Citation :
Sommes tous à Narbonne
Kali et les enfants t’attendent
Avec impatience

Kali… Les enfants…
Le cœur battant à tout rompre dû a une trop grande incompréhension . Que faisait-il là ? Où se trouvait-il et pourquoi ? Que s’était-il passé ? Sortir….Sortir de là et partir…Partir Vite…
La seule chose qui comptait, retrouver au plus vite sa famille, galoper jusqu’à leur chaumière sur la plage, arriver au plus tôt, Retrouver son Ange…retrouver sa famille…
Il se releva, devenant fou de rage par l’incompréhension de tout çà,
A coups d’épaule il tapait, espérant la défoncer cette maudite porte…
Il fit un tel raffut qu’au bout d’un long moment, des heures lui semblait-il, il entendit enfin des bruits de pas… Le bruit de la serrure qui grince.
Lorsqu’il vit l’homme qui ouvra la porte, il en resta statufié. Un brigadier de Nîmes !
Que faisait-il à Nîmes ? que faisait-il dans une geôle Nîmoise ? Son mal de tête l’empêchant de se souvenir, il y alla donc au culot et dit sévèrement à son geôlier, lui montrant son uniforme et par la même sa médaille du mérite.

Vous savez qui je suis ?? !! Quelle est la raison à tout ça ?? !!

Le brigadier, courtois, lui expliqua tant bien que mal la situation. Castel lui ne comprit rien à rien, il serait, d’après les dires de l’officier devenu comme fou, aurait fait un tel tapage que les autorités avaient dû intervenir, ils s’étaient mis à plusieurs pour en venir à bout et attendaient qu’il se soit calmé pour le laisser repartir et ce… la veille … Une histoire de dingue. Mais, Castel, lui, ne pensait déjà plus qu’à une chose repartir vite pour rejoindre l’Amour de sa vie et ses enfants…Ce qu’il fit..


~*~*~*~*~*~*~*~

scène 2 : flashback - bonheur à valence


Il était parti à Valence, accompagné de Sara et Erig afin d’être présent pour la naissance de ses enfants. Il avait retrouvé l’amour de sa vie, Kali, avait pris grand soin d’elle durant les jours qui précédèrent l’accouchement. Avec Sara ils se relayaient de sorte que Kali ne restait pas seule trop longtemps. La jeune demoiselle se chargeait d’apporter les repas que Castel pensait qu’elle préparait elle même alors qu’il n’en était rien. La malicieuse jeune fille avait trouvé une taverne fort accueillante que dame Maï tenait, et, c’est de là que venait donc les excellents repas.

Des purs moments de bonheur pour Castel, qui après avoir été séparé de son Ange la retrouvait enfin, les jours attendant la naissance coulaient en douceur, les bêtises de Sara, pourtant grosses pour certaines, ne parvenaient pas à le mettre hors de lui. Même ce jour où elle se prit à détruire la chambre de l’auberge où ils logeaient, n’avait vu sa colère. Il s’était contenté de payer grassement les dégâts de la damoiselle en rage , l’avait quelque peu sermonné et lui avait retrouvé une chambre quelques pas plus loin.

Ethan, avait fini par venir les rejoindre. Ils avaient fait la connaissance sur le marché, alors qu’ils faisaient les derniers achats pour le meilleurs confort des enfants arrivants, de Jenifäel, sœur de Kali, qui venait elle aussi d’arriver à Valence et voulait aller retrouver sa Sœur en Languedoc et d’Oriabel son amie.
En ce dernier jour de janvier, l’arrivée d’Hélie et d’Heaven...se fit non sans quelques inquiétudes ; Le petit homme se portait à merveille, sa sœur, elle, était toute menue et de santé fragile…

Les jeunes parents, heureux, avaient vu leur amour se solidifier par cette nouvelle vie de famille………….
Les jours suivant la naissance des jumeaux filaient tel un rêve, qui devint réalité lorsque Kali lui dit vouloir reprendre la route pour Narbonne. C’est donc avec Ethan qu’il partit préparer les chevaux pour le départ le soir même ….


~*~*~*~*~*~*~*~
Présent...

Il avait galopé sans relâche de Nîmes à Narbonne, s’était précipité sur la plage

castelreng a écrit:
Sautant de sa monture et la laissant là sans prendre le temps d’ôter la selle, de prendre soin d’elle.
Une seule chose en tête depuis Nîmes, retrouver son Ange, retrouver ses trois Amours. La porte de la chaumière ouverte sans douceur dans la précipitation, dans l’impatience de serrer sa belle Ebène dans ses bras…..

Rester sur place, comme statufié lorsqu’il vit qu’il n’y avait personne…
Sortir sans prendre garde de fermer la porte derrière soit…
Se remettre en selle....
Ne pas ménager sa monture…
et repartir vers la ville à grand galop… Chez Ethan

~~Kali~~ a écrit:
La peur pouvait se lire dans les yeux de l’ébène. Elle se retrouvait dans la ville de Valence, un sbire de Lazard à quelques centimètres d’elle. L’espace d’un court instant elle n’était plus vraiment là….

Flashback

Un petit bonhomme malicieux, Chelsey. Il avait bien grandit depuis un moment. Il passait son temps à être divisé entre son père et sa mère. Pourtant il regorgeait de vie ce petit ange. Ange… fallait le dire rapidement ! Cornu surtout. Mais pour Kali, cet enfant qui avait faillit ne pas naitre suit à un coup qu’elle avait reçu des années plutôt dans cette clairière, était tout simplement le plus beau présent qui est pu exister sur cette terre. Il avait la fougue de son père, Balian. Elle le revoyait, son visage moqueur, le même qu’elle pouvait voir sur le visage de son fils. Cette lueur de malice dans les yeux, toujours prêt à faire des sottises. Cet homme lui avait fait découvrir l’amour. Il avait réussi ou bien des hommes avant lui avaient échoué. Bien des années de bonheur en sa compagnie. Tout avait rapidement changé lorsqu’elle était tombée amoureuse par la suite de Castelreng.

Flashback

Une journée sublime sur la plage. Le soleil jouait avec le vent. La mer était sublime comme toujours en cette saison chaude. Même les larmes qui roulaient sur les joues de Kali n’avait pas cette chaleur, cependant le goût amer y était présent lui. Elle s’était disputée une fois de plus avec Balian. Cela était coutumes chez eux. Enceinte jusqu’à dents, ils trouvaient tout de même le moyen de se déchirés pour des bêtises. Elle avait marchée un peu de long en large sur la plage qui rendait Narbonne célèbre. Une personne s’était jointe à elle par hasard. C’est en cette journée que le futur de Kali changea. Le ciel s’était déchaîné, déversant sur eux une pluie froide et drue. Ils avaient trouvés refuge dans une maison abandonné sur la plage. L’orage avait déchiré cette journée pourtant si magique mais venait de souder deux être sans s’en rendre compte. Ils avaient repoussés, combattus ses sentiments nouveaux qui apparaissaient entre eux mais avait fini par succomber bien des jours plus tard sur cette même plage qui avait vu naitre leur amour

Flashback


Les duretés de la vie, la sensation d’être prise entre les deux hommes de sa vie. Kali avait quitté Narbonne sur un coup de tête. Valence avait été et resterait toujours son échappatoire pour la solitude. Balian l’y avait rejoint cette fois. Malgré les différents, les années passées, il existait toujours quelque chose entre eux qui jamais ne mourraient. Cependant, bien qu’il soit présent à ses cotés, le visage de Castel hantait ses journées et ses nuits. La naissance prévue pour très bientôt lui rappelait sans cesse le manque de l’homme qui l’avait enfanté. Des journées qui ne finissaient jamais sans lui. Pourtant c’était elle qui était partie. Jamais Castel n’avait cessé de l’aimer, il l’aurait repris les bras grands ouverts mais elle se le refusait toujours. Elle ne voulait ni faire souffrir Balian ni lui, trop respectueuse de ceux qu’elle aimait. Elle lui avait accordé par contre la possibilité de voir ses enfants venir au monde. Elle le retrouva à Valence dont il avait fait le chemin que pour cela. Il avait pris soin d’elle, aux petits soins au moindre de ses demandes. L’amour qu’il lui dévouait, jamais aucun autre homme n’aurait pu l’aimer ainsi. Les enfants avaient vus le jour dans les appartements de Sara qui, elle également, avait su prendre soin d’elle. Deux magnifiques petits anges encore. Hélie et Heaven. Un petit gaillard plein de vie et une petite puce toute frêle. L’émerveillement de voir deux petits être, les leurs, avaient eu tôt fait de rapprocher les parents. Elle l’aimait, n’avait jamais arrêté…

Et aujourd’hui…

Voilà que maintenant, là devant la porte de Balian, ces jours étaient comptés. Elle avait peur de ne plus jamais les revoir, tout ce petit monde qui faisait partie imminente de sa vie maintenant. Jenifael sa sœur, Ethan son frère de cœur, Sara sa belle-sœur espiègle, Balian son premier amour, Chelsey son fils chéri, Castelreng l’amour éternel et ses deux anges à peine venant de pousser leurs premiers cris. La vie était si injuste, tout cela parce qu’elle avait voulu quitter un clan pour vivre une vie familiale toute simple.


Dernière édition par Admin le Dim 16 Oct - 19:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Chapitre I bis : [ Flash-back]   Chapitre I bis : [ Flash-back] EmptyMer 23 Avr - 15:22

jenifael. a écrit:
Cette ville charmante, Narbonne, qu’elle découvrait sous peu depuis quelques temps lui apportait bien plus qu’elle aurait pu l’imaginer au départ. Autant de blessures que de paix en son âme pour le moment.

---Flashback---

A peine âgée de 6 ans, Jenifael gardait la main de sa sœur dans la sienne. Kali étant son ainée de presque 10 ans se fait douce et rassurante avec elle. La perte de leurs parents n’allait pas être chose facile. Comment allaient elle se débrouillées toutes les deux. Kali prit la décision la plus importante pour une adolescente, celle de confier sa jeune sœur à une tante éloignée, une amie de notre mère, pour qu’un jour elle puisse revenir la chercher. Ses parents morts accidentellement resteraient à jamais marqués dans sa mémoire sans qu’elle n’ait eu les détails pour sa part. Un accident si bête mais à la fois si affreux. Une ballade en amoureux, leurs parents s’aimant comme aux premiers jours après tout ce nombre d’années passés ensemble. Les chevaux s’étaient énervés sans aucune raison les propulsant tout les deux dans une courses folles pour finir dans un ravin. Ils avaient été retrouvés plusieurs jours plus tard. Morts, écrasé par les animaux qu’ils affectionnaient tant. Kali avait été voir, et n’avait plus jamais parlés de cet accident à sa jeune sœur. Refusant que sa cadettte voit en rêve ces horribles images sorties tout droit d’un cauchemar. Jamais elle ne revit sa sœur avant son arrivée à Valence. Bien des missives, Kali avait essayée mais pour avoir droit de revoir sa sœur un jour, la belle ébène s’était adonnée à des vices très payant mais malsain pour une jeune fille. Le visage que gardait Jenifael de sa sœur était celui là même qu’elle avait vu lorsqu’elle l’avait abandonnée à Blois. Les yeux et le visage ravagé par les larmes, la serrant très fort contre elle et lui disant qu’éternellement elle veillerait sur elle de n’importe où. Elle avait tenu parole.


--- Flashback----


Après plusieurs années, la gamine devient adolescente épanouie pour finir femme assez séduisante. Un message porté par l’oiseau de sa sœur. Elle lui donnait des nouvelles.

Ma très chère petite sœur !

Je suis très heureuse, je retourne à Narbonne. Je me suis sortie de toutes mes petites embrouilles. Je suis enceinte et sur le point d’accouchée dans très peu de temps. J’aimerais que tu puisses déjà rencontrée ton neveu Chelsey et également ceux à naitre. Si tu es assez forte, viens me rejoindre. J’ai besoin de te voir, de sentir ma famille au complet. J’irais bien moi-même te chercher avec l’aide de Castel mais malheureusement je ne suis pas en état de voyager. Prend la route vers le Languedoc ma puce, je t’y attendrais.

Je t'aime....

Kali


Sans perdre de temps cette journée là, le packtage avait été fait et elle s’était éprise des routes. Racketté plusieurs fois, on lui avait tout volé. Mais plus rien n’avait maintenant d’importance, elle retrouverait sa sœur très bientôt. Elle fit halte à Nevers où elle reprit des forces voulant voir son parrain mais malheureusement cela ne pu être le cas. Elle repartie donc vers son lieu de rendez-vous…

--- Flashback ---


Une ville parmi tant d’autre pensa Jenifael cette journée là. Valence, rien d’attrayant. Elle ne reprendrait que des forces et bientôt elle serait près du but. Le Dauphiné voisin du Languedoc. Plus que quelques jours. Elle alla se nourrir au marché et tomba sur une charmante jeune femme, Oriabel. Très rapidement, elles furent amies toutes les deux. Tout en visitant la ville, les deux demoiselles rencontrèrent ceux qui la retiendraient sans le vouloir dans cette ville. Castel et Ethan. Le premier restant perplexe de la venue d’une sœur de sa fiancée qu’il n’avait jamais entendu parler. Le deuxième, charmant et courtois. Il ne fallu pas longtemps pour qu’elle se sente bien entourée d’eux. Mais lorsque cette journée se voyait sur le point de se terminée, elle vit sa sœur. Elle venait de mettre au monde les deux plus belles merveilles du monde, Heaven et Hélie. Leurs parents seraient surement très fiers d’avoir de si magnifiques petits enfants. La joie de la retrouver l’avait émue à un point tel que refermant cette porte cette nuit là, elle avait pleurée. Des heures durant dans cette chambre que lui avait trouvée Oriabel. Des souvenirs de leurs enfances, des choses qu’elle aurait voulu faire avec elle et qui pourrait maintenant être possible.


--- En ce moment ----

Les voilà à Narbonne, pour combien de temps ? Personne ne le savaient. Simplement une nouvelle vie semblait sur le point de commencer pour toutes ces personnes qui avaient ou cotoyait la belle Kali. Que ce soit son amoureux, son ex, ses enfants, son frère ou sa soeur. Tous étaient liés à présent.

saradhinatra a écrit:
[ Présent : A Narbonne, à la douane ]

Sara fut tirée de son sommeil par les bruits de bottes sur la passerelle qui longeait les remparts et qui enjambait la bâtisse de la douane. Elle se boucha les oreilles avec ses mains, vaine tentative malheureusement. Le son résonnait dans sa tête tel un marteau de forgeron martelant le fer rouge. Elle émit un grognement et se jura de faire payer le plaisantin qui osait la tirer de son sommeil. Elle ouvrit un œil, puis l’autre. L’esprit encore embrumé, elle balaya un regard hagard autour d’elle.
Mais toutes traces de sommeil disparurent quand elle réalisa ce que signifiait ce son : les gardes revenaient de leur ronde sur les remparts, les portes du port allaient s’ouvrir !! Elle se leva d’un coup. Ce geste souleva un concert silencieux de protestation de ses muscles endoloris. Elle grimaça de douleurs et, reprenant son souffle, tenta de bouger le plus lentement possible. Cela lui apprendrait à s’endormir à sa table de travail ! Quand la douleur se calma enfin, elle prit ses affaires et se précipita au-dehors pour assister à l’ouverture des portes.

Elle salua de la main les gardes de la relève et grimpa deux par deux les marches qui la menèrent en haut des remparts. De ce poste d’observation, elle pouvait voir les personnes qui sortaient et entraient à Narbonne. Essayant de retrouver son souffle, elle jeta un œil, espérant trouver une silhouette familière. Personne ! De lassitude, elle s’appuya sur les remparts et colla son front contre la pierre froide. Elle ferma les yeux et se laissa aller à sa tristesse. Il n’était pas là. Pourquoi n’était-il pas encore arrivé ? Est-ce qu’elle aurait trop … ? Non ! Elle secoua la tête, chassant cette pensée, espérant de tout son cœur.

Quand elle rouvrit les yeux, elle découvrit que le soleil faisait à son tour son entrée, chassant les étoiles qui pâlissaient les unes après les autres. Une bande d’or et de pourpre s’étendit à l’horizon, enflammant la campagne aux alentours. Sara avait toujours adoré ce moment où l’astre étendait son royal manteau fait de lumière sur les collines, les forêts et les hameaux endormis dans la brume. Ensuite sa royale majesté venait saluer la belle indomptable. En réponse, la mer, telle une jouvencelle éprise, se parait de sa plus belle robe, aux teintes les plus pures et les plus chatoyantes. Rien n’était comparable, même pas un lever du soleil sur le Rhône.

Ah, PP, si tu pouvais voir cette merveille, jamais tu ne m’aurais contredite … ! À l’évocation de ce nom, Sara sourit. PP, Dame Isa, MaÏ, … que de bons souvenirs, que de bons moments elle avait passé à Valence.

[ Flashback : Enfin le voyage tant attendu ]

Cela faisait un certain temps que Sara trépignait d’impatience. Elle avait harcelé Ethan et Cast tous les jours. Elle les avait même menacés de partir seule sur les routes. Elle avait tellement envie de partir, de voyager, de voir ce qu’il y avait au-delà de cette montagne qu’elle voyait quand elle était sur les remparts. Quelle ne fut pas sa joie quand ses frères vinrent un soir lui dire qu’ils partaient à Valence et qu’ils l’emmenaient avec eux. Elle était aux combles de l’excitation quand elle apprit qu’elle ferait ce voyage à cheval et que ses frères lui laissaient la liberté de choisir elle-même sa monture. Malgré son appréhension de ne pas choisir la bonne bête, elle trouva immédiatement. Sara l’avait tout de suite remarquée, elle avait apprécié la façon dont la jument avait répondu à cet idiot de maquignon qui la maltraitait. Elle trouvait un air d’intelligence dans son regard. Le paysan ne fit pas de problème sur le prix que Sara lui proposa, il semblait même empressé de la lui fourguer par tous les moyens. Donc c’était avec fierté qu’elle revint avec sa monture afin de la présenter à ses frères. Ces derniers ne trouvèrent pas mieux que de la dénigrer et de lui dire qu’elle s’était faite avoir. Ne faisant pas attention aux sarcasmes fraternels, Sara appela sa jument Marguerite, trouvant que ce nom rappelait très bien sa jolie robe jaune. D’accord, elle convenait que la jument louchait, avait une petite tête, un queue dégarnie … mais elle avait une large croupe où il faisait bon se laisser aller, au rythme de ses pas, une intelligence digne d’un chien et d’une telle gentillesse … bon, c’est vrai qu’elle avait ses têtes … il ne faisait pas bon de s’approcher d’elle quand vous ne lui plaisez pas, un coup de dent, une ruade … mais avec Sara, elle était toujours d’une douceur, voire même protectrice.

C’est donc sur Marguerite que Sara fit le voyage en direction de Valence, avec Ethan, Cast et Crum. Malheureusement un homme à cheval les rattrapa pour délivrer un message à chacun de ses frères. A la lecture du pli, le visage de ses frères s’assombrirent. La situation exigeait un retour immédiat à Narbonne. Et c’est avec des mines sombres qu’ils revinrent à leur point de départ.

En attendant de voir l’évolution de la crise, Sara eut la surprise de voir arriver le nîmois Erig, jeune homme blond avec qui elle s’était liée d’amitié en taverne.

Sara se rappela la longue attente, les jours qui se suivaient, ses frères guettant un signe qui tardait à arriver. Finalement il fut décidé qu’Ethan resterait à Narbonne et que Cast irait rejoindre Kali sur le point d’accoucher. Sara n’eut pas parole en la matière, ses deux frères furent intransigeants : elle accompagnait Cast à Valence.

C’est avec le cœur lourd qu’elle reprit le chemin de Valence avec son frère Cast et, oh surprise, Erig ! Elle ne lui a jamais dit combien elle avait apprécié sa compagnie, combien sa présence l’avait réconfortée.



[ Flashback : Valence ]

Que dire de Valence ?

Une ville haute en couleur ! Une ville magnifique ! Et que de choses à raconter, les rencontres, les anecdotes diverses et variées, du bon et du mauvais.

Commençons par les mauvais souvenirs.

Elle se rappela le soir où elle prit la défense d’Erig en lui servant de bouclier face à 2 hommes qui avaient tiré leur épée en taverne. Elle n'a pas hésité, elle a immédiatement protégé le plus faible. Si cela était à refaire, elle le referait.

Que dire de la grande crise qui suivit ce malheureux incident ... épique colère qu’elle piqua un soir en recevant un message sévère d’Ethan condamnant sa conduite immature en taverne. Elle faillit plier bagage et retourner seule à Narbonne tellement elle était furieuse contre son frère. Mais la fermeture des frontières languedociennes l’empêcha de rentrer. De rage et de frustration, elle passa ses nerfs sur le mobilier de sa chambre. Rien ne survécut, tout fut en mille morceaux … même le lit ! La paille de sa paillasse voletait encore dans la chambre quand elle se calma. Cast dû faire preuve de beaucoup de persuasion, et beaucoup de sous aussi accessoirement, pour que leur logeur n’aille pas porter plainte. Depuis cet incident, elle se fit très docile, très sage, faisant les différentes corvées domestiques pour soulager Kali.

Le plus mauvais des souvenirs fut quand même sa panique quand Kali fut sur le point d’accoucher et que Cast n’était pas encore revenu avec Dame Isa, la sage femme. Le pire moment de sa vie … !

Ou bien … le petit farceur qui a placardé dans toute la ville l’annonce : « urgent, recherche messire pour marier Saradhinatra (bon parti) ! » Si elle l’avait chopé celui-là, il serait toujours chauve à l’heure qu’il est !

Parmi les bons souvenirs, il faut classer ses différentes cuites qu’elle s’était prises à cause de défis qu’elle releva avec orgueil, sa bagarre en taverne contre une folle furieuse qui lui avait attrapé les cheveux, le poète chantant, les conversations animées avec Hadaran à l’humour si subtil, la candidate à la mairie qui chantait faux, le bal masqué où elle dansa toute la nuit avec son prince, les personnes qu’elle rencontra et dont la liste est si longue … ces personnes d’horizon si différents, ces personnes si pleines de vie, jamais elle ne les oublieraient … mais surtout, les retrouvailles avec la belle ébène de son frère et la naissance des jumeaux … Helie et Heaven !


[ Présent : A Narbonne, sur les remparts ]

Le nom des jumeaux la ramena au présent. Plongée dans ses souvenirs, elle n’avait pas vu qu’il faisait jour. Narbonne s’éveillait. Machinalement, elle regarda, par-dessus le créneau, la foule qui passait sous la herse. Soudain elle le vit ! Son cœur fit un bond ! Elle cria son nom mais le brouhaha emporta sa voix. Elle se précipita en bas des remparts, le plus vite qu’elle put. Mais il avançait vite, malgré la foule. Jouant des coudes, essayant de se faufiler entre les badauds tant qu'elle put, Sara ne le rattrapa pas. A voir son air déterminé, elle savait où il se dirigeait. Tout en fendant l’onde humaine, Sara savait ce qui l’attendait … ce moment qu’elle avait tant redouté depuis cette fameuse nuit dans les geôles de Nîmes.

Elle se rendit chez Ethan, espérant arrivée à temps.


Dernière édition par Admin le Mer 25 Nov - 11:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Chapitre I bis : [ Flash-back]   Chapitre I bis : [ Flash-back] EmptyMer 23 Avr - 15:24

castelreng a écrit:
Flash-back : le bonheur parfait pourtant éphémère

Il se revit en ce soir d’été mettre le feu à la chaumière qui avait des jours et des nuits durant accueilli leur amour. Kali partait… ne voulant plus le voir, lui et Balian se battre pour elle. Sa décision était irrévocable. Elle partait à Valence avec Chelsey, s’enfermer à vie dans le manoir des Revenge.

Castel avait regardé flamber la cabane, qu’ils venaient de finir d’aménager, jusqu’à ce qu’il n’en resta que des cendres. Il était allé ensuite à la Muni, avait bu plus que de raison et était allé passer sa rage, sa peine et sa colère dans la réserve. Il avait tapé dans tout ce qui s’y trouvait, explosant des tonneaux, vides et pleins, ne sentant pas la douleurs de ses poings meurtris par les échardes de bois. Crum, Elfie, étaient arrivées , constant les dégâts . C’est avec beaucoup de patience qu’elles finirent par arriver à le calmer, en apparence seulement, et, à ôter une à une les minces morceaux de bois de ses mains…

Les jours, ensuite, qui pourtant filèrent, lui semblèrent vide n’attendant que les nuits pour retrouver un peu de sérénité dans ses rêves qui lui ramenaient son Amour. Chaque matin le voyait aux portes de Béziers attendant, espérant voir arriver son Ebène…. Jusqu’au jour où…


Un mirage ou la fin d’un cauchemar :


La herse venait de se lever, le pont de se baisser et les voyageurs, gueux et marchants affluaient en ce jour de marché. Ce matin là , aux portes de Béziers, alors qu’il en venait à désespérer de la revoir un jour, elle était là . Epuisée, meurtrie par un brigand de bas étage. Il cru à un mirage, le début de la folie. Bousculant les badauds , il n’eut que le temps de la prendre dans ses bras avant que la fatigue ne la fasse tomber.

Non je ne vais pas m'évaporer cette fois. Lui avait-elle murmuré…

Chez Ethan où il l’avait conduite, dans cette petite demeure ils se nourrirent l’un de l’autre, retrouvant leur passion, profitant de chaque seconde, faisant de leurs rêves des semaines passées des réalités…

E_Newton a écrit:
[Flashback]

Novembre 1455

C’est allongé sous un arbre en bordure de plage, que j’attends patiemment la faucheuse qui vient pour m’accueillir dans les limbes infinis.
Alors que s’ouvrent à moi la plénitude et la sérénité que j’espère tant, celle que je n’attendais plus, vient à nouveau m’empêcher de quitter ce monde que je trouve tellement dérisoire.
Elle, que j’avais combattue, une nuit de folie au fin fond d’une clairière désolée …
Elle, pour laquelle, l’instant d’un regard, j’avais découvert ce qu’aimer pouvait signifier …
Elle, dont, bien que ne m’ayant rien dit, je savais qu’elle partageait cet amour…

Elle est en vie et me recherche, c’est pourquoi je me décide à tout quitter pour la retrouver.
Je délaisse la Maréchaussée, l’OST, ma famille, Sara, Kali et Cast, ainsi que mes amis.
Je traverse le Royaume pour finir dans ses bras à Craon, une ville dénuée de charme.
Pourtant, rien que sa présence et la splendeur de sa beauté si pure suffit à embellir la ville.
Mais à peine avons-nous le temps de nous découvrir, qu’elle périt subitement.
C’est donc, désœuvré, l’âme en peine et le cœur morcelé que je décide de rentrer à Narbonne …


Janvier 1456

C’est à la veille de l’an nouveau que je suis de retour chez moi.
Mes nuits et mes jours ne sont que cauchemars.
Personne ne me reconnaît et même mes proches s’interrogent sur les fantômes qui rongent et hantent mon esprit.
Je ne suis plus rien ni personne et passe mon temps à me combattre moi-même à la frontière entre la lumière et la noirceur de mon esprit perturbé.
C’est à bout de force et l’âme déchirée que grâce à l’aide de Sara et de Cast, j’arrive enfin à sortir de ma torpeur.

La vie reprend tout juste ses droits que déjà il nous faut partir.
Kali est sur le point d’accoucher, Crum, Sara, Castel décidons de la rejoindre à Valence.
Mais à peine avons-nous quitté Narbonne, qu’un pigeon porteur de bien mauvaises nouvelles nous oblige à faire demi-tour.
Narbonne est en grand danger, et on nous mande pour apporter notre aide en attendant l’arrivée des renforts de l’OST.

Mais les décisions tardent à être prises et l’attente se fait longue.
Cependant, Narbonne fait l’objet d’une inflation sur certains produits, et pour aider Roger notre maire, je décide d’acheter un élevage de cochons et de devenir boucher.
Cast, quant à lui, n’en peut plus d’attendre et nous décidons ensemble qu’il rejoigne Kali accompagné de Sara.
Pour ma part, je demeure à Narbonne et j’intègre la Lance de Geoker le 22 janvier, puis l'armée 'El Dictatorienne' commandée par Julios le 24.


Février 1456

Au 1er jour du mois l'armée est dissoute, je me prépare donc à rejoindre mes sœurs et mon frère à Valence.
Un court voyage de quatre jours, et me voilà arrivé.

J’apprends de Castel les turpitudes de Sara, et je n’ai pas l’opportunité d’embrasser Kali, que déjà nous voilà partis au marché pour y effectuer les achats nécessaires à l’arrivée des jumeaux qui est imminente.
C’est là que nous rencontrons par hasard, Jenifaël, la sœur de Kali dont nous ne soupçonnions pas l’existence, et d’Oriabel, une Bourgeoise en visite qui deviendra la Nounou des jumeaux.
Kali accouche avant que nous ne soyons revenus du marché, d’Hélie et Heaven.
Les deux nouveaux nés sont accueillis avec grand bonheur et la famille s’agrandit ; me voici devenu tonton …

Tout pourrait enfin sembler nous sourire si ce n’est cette impression qui ne me quitte plus depuis notre visite au marché …
J’aurais préféré me tromper, mais hélas, les événements à venir nous prouveront le contraire …
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MessageSujet: Re: Chapitre I bis : [ Flash-back]   Chapitre I bis : [ Flash-back] EmptyMer 23 Avr - 15:26

castelreng a écrit:
[Flashback ]

la descente aux enfers

Les souvenirs revenaient….

En ce début février, alors qu’ils s’apprêtaient tous à reprendre la route pour rentrer à Narbonne, le pire des cauchemars arriva ….

Kali était sortie ce jour pour aller embrasser son fils aîné, Chelsey qu’elle avait eut avec Balian, le temps que Castel se chargeait de préparer le voyage avec Ethan, s’occupant des montures. Sara, Jenifäel et Oriabel, la jeune fille qui aidait Kali à s’occuper des enfants, refaisaient les malles pour le départ le soir même. Ne voyant pas la belle Ebène revenir, alors que l’heure de la prochaine tétée approchait, Les deux hommes, inquiets, étaient allés jusque chez Balian, où Kali devait être , et, arrivant devant la maison close, y découvrirent l’horreur…

Plantée dans la porte d’entrée….
une dague qui maintenait un morceau de parchemin….
Accroché au pommeau de l’arme…..
un pendentif… celui de Kali…
Sur le vélin, quelques mots…
Ecris avec du sang…
Elle aujourd’hui…ses bâtards demain…


NOOOOOOOOOOON……………………… avait-il hurlé

Le temps s’arrêta… Castel, qui d' inquiet de n'avoir pas vu arriver Kali était devenu livide...

Il avait arraché la dague de la porte, avait saisi le médaillon et le parchemin , tout son corps tremblait de rage, de peur et de haine, sachant que trop bien ce qu’il était advenu de son Ange…. Son patron, ce monstre, cette vermine, ce blanc bec, l’infect Lazard l’avait retrouvé et enlevé ... Qu’une idée en tête, celle de partir à sa recherche, celle de tuer cette larve, ce déchet de ses mains avec cette dague laissée sur cette porte…
Sans Ethan à ses cotés, il serait parti, tête baissé, ne pensant plus qu’à Elle…


Tes enfants Cast… il faut les mettre à l’abri … maintenant…

Autant dire que le départ fut précipité..
Ethan avait pris les choses en mains, Castel, lui était incapable de réagir. Les jeunes femmes se gardèrent bien de poser des questions, à en voir les têtes déconfites des deux hommes, elles comprirent vite qu’il valait mieux s’exécuter sans poser de questions. Il fallut en urgence trouver une façon de nourrir les jumeaux, Sara et Erig se chargèrent d’aller trouver chèvre et corne qui allaient remplacer le lait maternel, et, deux heures après, on les vit franchir les portes de Valence au grand galop, Castel le cœur hurlant de douleur, Sara et Oriabel chacune avec un nourrisson bien emmitouflé dans des fourrures et abrité dans leur mantel, Jenifäel et Ethan menant cette caravane.

castelreng a écrit:
Flash Back

Les lieux défilaient….

Ils étaient partis de Valence avec un chariot pour le confort des nourrissons, deux chèvres pour les nourrir mais s’étaient vite rendus compte qu’ils n’avançaient pas assez rapidement et qu’ils étaient ainsi trop repérables. Alors à la première maison en vue ils avaient laissé charrette et chèvres, avaient tiré le plus de lait possible et étaient tous repartis à cheval. Sara et Oriabel s’étaient chacune chargées d’un petit qu’elles avaient emmitouflé dans des fourrures et mis à l’abri dans leur mantel. Lorsque les enfants réclamaient leurs tétées, ils s’arrêtaient à l’écart des chemins et repartaient aussitôt. L’angoisse les avait tous tenaillé pendant ce périple..

Les femmes n’avaient osées poser de questions mais s’étaient vite rendues compte de la raison de cette fuite. Castel avait suivi comme un automate l’esprit pris par son Ange qu’il avait laissé la bas. Plus les lieux défilaient plus il se sentait mal. Aucun mot ne sorti de sa bouche le temps que dura le voyage. C’est une fois arrivé à Nîmes qu’il craqua .

Ne supportant plus la peur qu’il avait pour son Ange imaginant le pire il devint fou.
Ils étaient descendus dans une taverne, il l’avait fallu pour les enfants, la petite Heaven avait besoin d’attention et ils leur fallaient trouver assez de lait pour finir la route. Leur père était incapable de se rendre compte de quoi que ce soit, Ethan dirigeait tout, n’oubliant rien, leur sécurité, le bien-être des nourrissons et des femmes.
Ils étaient donc tous dans la salle commune de cette taverne Nimoise se réchauffant le ventre d’une tisane, les femmes s’occupant des bébés, lorsque soudainement Castel dans un moment de folie cassa chaises et tables. Rien , il ne voyait plus rien hormis le fait qu’il était loin de Kali qui avait besoin de lui plus que jamais. Bien sur Ethan tenta de le raisonner, Sara et Jeni également mais rien n'y fit jusqu’à ce que la maréchaussée alertée par le tapage qu’il faisait, s’empare de lui pour le traîner au cachot….
Pas de souvenir de la visite de Sara avant qu’ils ne poursuivent la route le laissant seul .


Présent

Dans l’écurie saccagée de son frère il lui fallut se rendre à l’évidence. Il ne pourrait partir à la recherche de Son Ange et devrait prendre soin de la seule chose qu’il lui restait d’elle : Hélie et Heaven. Son frère partait ………

castelreng a écrit:
Flash Back

Il revit ce jour où ses pas l’avaient conduit sur la plage vers cette chaumière emplie de doux souvenirs et y avait découvert l’horreur…

Sa belle Ebène qu’il n’avait pu tirer des mains de Lazard, était là au seuil de la maisonnée....

Il était tombé à genoux les yeux emplis d’épouvante en avait vomis tant l’horreur avait été insoutenable , hurlé et pleuré de douleur en la prenant dans ses bras gisante, méconnaissable….son si beau visage ne montrant que l’horreur qu’elle avait dû subir, les lèvres éclatées, les pommettes ouvertes, des traces violacées autour du cou… Sa robe n’était que lambeaux montrant nombre d’ecchymoses….
Puis.. lui avait fallut se résoudre à la mettre en terre… Elle sa vie .. son Amour. .. Il l'avait recouverte de sa cape... pour linceul... et était resté la nuit entière anéanti, allongé sur la sépulture sommaire... N'avait pu retourné chez lui que deux jours plus tard...

De cela il n'en avait parlé à personne, Ethan était parti, Sara également et Jeni... il avait préféré évité de lui annoncer sa macabre découverte. C'est au pied d'un arbre, proche de la chaumière qu'il avait installé pour toujours Son Âme
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