Castelreng du Cougain
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Castelreng du Cougain

Moments de vie d'un personnage médiéval fantaisiste

 
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 Avant leurs retrouvailles dans une turne d'Albi

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MessageSujet: Avant leurs retrouvailles dans une turne d'Albi   Avant leurs retrouvailles dans une turne d'Albi EmptyMar 20 Jan - 13:16

Bagerand a écrit:
Saint Pol - Des mois après Valence


Des semaines qu’ils étaient sur la route... Des jours qu’il était le cul vissé à sa selle trainant derrière lui, la fille qui avait osé lever la main sur lui. Des alentours de Valence où ils se trouvaient, ils étaient remontés vers le Nord. Il lui avait ligoté les poignets à une longue corde et la forçait à marcher derrière sa monture. Quand il fallait avancer plus vite, il l’assommait et la balançait sur l’encolure de son cheval.

Vienne, Lyon, Chalons, Saumur, Troyes, l’avaient vu quelques jours. Sa proie, il prenait soin de la laisser à l’écart des villes l’attachant et la bâillonnant fermement. Les bois ne manquaient pas, il parvenait toujours à dénicher soit une vieille cahute abandonnée depuis des lustres, soit une mine devenue trop dangereuse à l’exploitation. Le temps au beau, les bourgeois de sortis, il était allé en allégé quelques uns de leurs lourdes bourses. Quelques heures dans de sordides bordels, quelques catins sans intérêt et voilà notre homme repartit vers le Nord avec son fardeau, direction la cote. Voir un peu du coté des ports.

Il s’était mis en tête d’aller refourguer la fille à quelques barbaresques en quête de chair blanche. Il avait entendu dire qu’ils payaient au prix fort l’achat de femmes blanches. Il ne doutait aucunement que sa proie lui apporterait la fortune, la fille était loin d’être moche, son teint de lait et ses yeux sombres allaient faire la richesse de Bage. Aussi ne l’avait-il pas trop mal traité, une paire de claque dans la gueule quand le besoin se faisait sentir, un quignon de pain dur pour éviter qu’elle crève de faim, mais qu’elle soit suffisamment faible pour ne pas parvenir à se faire la tangente.

La nuit tombait, au loin se profilait les remparts de St Pol. L’homme mit sa monture au galop, sa proie ballotant de chaque coté de la monture, il lui fallait comme avant chaque entrée en ville, aller mettre à l’abri des regards la fille. Un coup de rêne à gauche et ils allèrent s’enfoncer dans les bois. Une demi-lieu à peine dans la densité des arbres et l'homme aperçu, éclairé par un fin fils de lune, l’entrée de ce qui devait être une mine.


Il descendit de cheval, fit glisser la fille vers le sol et la traina à l’intérieur. Là, après lui avoir lié la taille à une poutre et alors qu’elle reprenait conscience, il lui balança un morceau de pain, une outre d’eau.

Tu fais comme d’hab tu bouffes ça et tu pionces. Demain j’te conduis au port … Souris la belle, tu vas voir du pays….

Sans attendre de réponse, il se retourna en riant, voyant déjà les écus qu’il allait se faire, resortit et se remis en selle. Il lui fallait maintenant trouver un endroit pour becter et boire.
Fallait bien arroser sa future richesse !
Elisabeth a écrit:
[Sur la plage d'une ville de Bretagne]


Une lumière me brule les yeux, qu'est-ce que c'est ? C'est si vif et si intense. J'ouvre un oeil et je suis éblouie. Je le referme immédiatement sans attendre. Ma tête me fait mal ainsi que ma peau. Je ne peux être morte si je ressens cette douleur à moins que je brule en enfer, c'est envisageable aussi. Avec les dernières années, j'ai surement gagné ma place comme bras droit de Satan. Je respire longuement et recommence à ré-ouvrir mes yeux. Je n'y vois absolument rien le temps que je m'habitue à cette luminosité grandissante. J'ai la bouche sèche, toute pâteuse. Je me rends contre que quelque chose de granuleux et moite est contre ma joue. Je la balaye du revers de la main, c'est du sable. Cette sensation de fraicheur contre mes pieds nus et ce bruit de fracas, qu'est-ce que c'est encore ? Je parviens, avec difficulté, à voir tout de même. Je me suis échouée sur une plage. Le bruit c'est la mer qui se fracasse en de grandes vagues contre les récifs. La douleur c'est mes épaules brulées par le soleil qui me fait autant souffrir. Je soupire et tente de me remettre lentement debout cherchant ce qui m'est arrivée.

Je peux parfaitement voir ce qui m'entoure maintenant tout en me relevant entièrement. Un océan magnifique, un vent un peu frisquet mais doux quand même, un étendu de sable fin à perte de vue et une forêt danse qui entoure tout ce paradis idyllique pour qui voudrait s'y retrouver. Ce qui n'est pas mon cas. Comment je suis arrivée là déjà ? Je m'assois face à la mer et je sonde le large à la recherche de mes souvenirs. La concentration que cela me prend me fait tanguer, trop chancelante et désorientée pour le moment.

Je garde le cap et continuer à percer mes souvenirs pour finir par me rappeler. J'ai embarqué à Bayonne avec une bande de marins pour voyager ayant besoin d'oublier les vertus de ma petite vie sans aucun sens depuis quelques temps. Le capitaine était d'accord moyennant quelques faveurs que moi seule pourrait lui procurer pendant le voyage étant la seule femme à bord. Cela n'était pas dans mes habitudes mais, la seule option qui s'offraient à moi pour le moment. Le voyage avait duré longtemps jusqu'à ce que les côtes de la Bretagne se dessinent. Profitant de l'absence du chef du navire dans sa cabine personnelle, plusieurs de ses subalternes s'étaient invités dans sa couche. Je me suis débattue, exigent qu'on me laisse mais, contre 5 mastodontes, j'ai eu tôt fait de perdre et pour me punir de ne pas vouloir les satisfaire les uns à la suite de l'autre, ils m'ont jeté par-dessus bord. Ensuite, après avoir essayé de gagner le large qui était encore trop loin, épuisée de nager à contre-courant, j'ai sombré. Maintenant j'ai le cul dans le sable et je suis complètement paumée. Je n'ai aucune idée d'où je viens d'atterrir....

Je me relève, secoue ma chevelure brune et ensuite ma robe pour la débarrasser de la poussière du sable et regarde dans qu'elle direction je vais aller. Je longe la plage à la recherche d'un pêcheur à démunir ou si j'opte vers la forêt ? Un oeil vers le ciel pour me rendre compte que j'ai pris beaucoup de temps pour me remémorer tout cela, l'astre solaire décline rapidement. Aucune chance de trouver un homme sortant sa barque à cette heure, aussi bien prendre le boisé.

Mes pieds ont de la difficulté à avancer dans cette marre doré granuleuse. J'enfonce et je manque de tomber à plusieurs reprises. Je me rends compte que je me surestime un peu mais, aucunement question de rester là à attendre que je meurs de faim ou autre chose. Je suis une battante, je vais y arriver. Je me concentre sur toute mon énergie enfouie en moi et résiste. Finalement, lentement j'entre dans cette vaste verdure environnante cherchant un sentier où n'importe quoi ou n'importe qui me ramènerait vers la ville la plus proche. Je trouve enfin une route un peu dégagée et m'y réfugie remontant lentement. Plusieurs heures s'écoule,la fatigue ne m'aide en rien, le soleil fait place maintenant à une lune entièrement pleine, un peu teinté d'orangé bizarrement, à vous glacer le dos même en y rependant. Cela ne l'arrête pas pour autant, les bruits de la nuit commencent à faire leur apparition. Personne, aucun piéton ou encore de cavalier auquel j'aurais pu demander où je me trouve ou encore me faire escorter. J'ai vraiment pas de chance. Je vais finir complètement hasardée sur cette route. Je continue mon cheminement en soupirant, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même. Quelle idiotie d'avoir accompagnée une bande de sauvage en pleine mer ! Cette fois j'avais vraiment pas utilisé mes cellules grises !

La route s'élargit délicatement au fil de mes pas, la forêt se fait plus évasive et les arbres dispersés. Quelques lumières apparaissent au loin. Enfin, il y a des heures que je marche, il était tant. Je croyais jamais y arriver. J'entre dans la ville sans trop faire de bruits. La plupart des maisonnées semblent endormies. Une grange ou simple écurie pour dormir cette nuit ferait l'affaire mais, avant je dois savoir où je suis et manger un peu. Mes jambes chancelantes finissent par me porter devant une grande bâtisse chaleureuse où un homme entre juste avant moi. Je franchis à mon tour l'ouverture de l'auberge pour trouver une taverne assez chaleureuse et une bonne odeur de nourriture qui flotte en arôme et qui m'envoûte rapidement

Je regarde partout pour voir si je ne connaîtrais pas quelqu'un. Ce n'est pas le cas. L'homme qui m'a précédé a rejoint une femme avec de longs cheveux noirs au comptoir. J'entends crier '' Demat'' non loin lorsque deux personnes se donnent la main. Je me rends compte que je suis toujours en Bretagne, déjà ça. Je m'approche d'une table un peu à l'écart et m'y assois en attendant que le '' couple'' soit servi et que vienne ensuite mon tour. Je joue avec une de mes mèches de cheveux pour passer le temps tout en l'enroulant entre mon index et mon pouce. J'observe chaque personne, discrètement et me fait quelque point de repère si besoin. Je me rends bien compte de mon état et de ma lassitude. L'endroit devrait me ''replomber'' et je pourrais retomber rapidement sur mes pieds ensuite. Ne reste plus qu'à attendre l'aubergiste
.
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MessageSujet: Re: Avant leurs retrouvailles dans une turne d'Albi   Avant leurs retrouvailles dans une turne d'Albi EmptyMar 20 Jan - 13:32

Bagerand a écrit:
Entre les murs de St Pol


Il était parvenu à entrer dans la ville avant que les herses ne se baissent, la chance était avec lui. La fille qu’il avait traîné avec lui depuis Valence devait pioncer dans le fond de cette vieille mine où il l’avait laissé. Il franchit le poste de garde au moment de la relève. Inutile de chercher à feinter pour cette fois. Il laissa sa monture aller au pas, remontant la grande rue déjà bien déserté.Regardant de droite à gauche, il pouvait voir les quelques ivrognes qui sortaient des tavernes en chantant des chanson paillardes, d’autre se foutant sur la gueule en titubant. La nuit avait repris ses droits, laissant les bourgeois trop tranquilles à l’abri dans leurs maisonnées trop pimpantes pendant que les rues s’animaient d’une toute autre façon. De-ci de là, dans les ruelles sombres se glissaient des ombres furtives sorties pour rejoindre quelques rades malfamés. Bagerand, tel est le nom de cet homme, cherchait pour ce soir un lieu plus peinard que ces rades.

Droit devant, une grande bâtisse bien éclairée attira son attention.
Une auberge semblait-il, quoi de mieux que ça pour se refaire de toute cette route et rêver à la richesse qui l’attendait le lendemain une fois la fille vendue aux barbaresques. Un sourire naquit sur ses lèvres a cette idée. Enfin allait arriver la fortune, finalement il s’en tirait bien, l’avait bien fait de se tirer de Valence en embarquant cette gueuse qui s’était trouvée sur son chemin.

Sa monture dirigée vers l’écurie, il la laissa au soin d’un palefrenier, dépoussiéra de ses mains quelque peu ses frusques, nicha ses deux dagues hors de vue. Vu la boutique, valait mieux pas trop faire mauvaise impression.

Poussant la porte qui grinça à son entrée, il découvrit un intérieur empli de clients, un couple était installé dans un coin, la fille avait belle gueule, l’homme lui, lui tournait le dos. Au fin fond de la salle, une donzelle, brune, attira son attention. Il alla donc se placer au comptoir, attendant que le patron ou sa femme viennent lui demander sa commande et de sorte de pouvoir mater la fille.
Préciosa15 a écrit:
Préciosa présuma que l'homme qui venait vers elles étaient celui que la dame attendait. Il semblait exténué lui aussi mais malgré la fatigue, on voyait qu'il était bel homme. Après l'avoir salué, elle guida donc le couple vers une des tables du fond. Elle leur apporta une bouteille d'Armagnac qu'elle posa sur leur table.

Ce faisant, en se retournant, elle vit qu'une femme venait de s'asseoir à l'une des tables. Elle se dirigea vers elle .


Bonjour Dame, que puis-je pour vous ? Souhaitez-vous vous restaurer ? Voulez-vous que je vous fasse préparer une chambre ?

Retournant vers le bar, elle se heurta à un homme qui venait vraisemblablement d'arriver. Il semblait attendre et regardait autour de lui. Il avait dû voyager toute la journée car son mantel était bien poussiéreux.

Bonsoir Messire, puis-je vous offrir un verre, vous semblez bien las ? Je suis Préciosa, la propriétaire des lieux. Je suppose qu'un bon repas et un lit bien douillet ne serait pas de refus ?

Elle sourit à l'inconnu. Regardant les tables qu'il lui restait de libre dans la salle, elle se dit que c'était une bonne soirée et qu'il y avait du monde ce soir. Des étrangers, voilà qui la changeait quelque peu de sa monotonie avec les pêcheurs du coin qui s'arrêtaient de temps en temps.

Vous comptez séjourner quelques temps dans la région ?
Bagerand a écrit:
Alors qu'il restait à contempler la solitaire assise seule au fond de la salle, il se fit quelque peu bousculer par une femme. Il se retint à ne pas prendre la mouche, d'ordinaire il l'aurait envoyer à l'autre bout de la pièce pour avoir été heurté de la sorte. "Garde ton calme mon gars, t'es pas dans un rade là, faut faire bonne impression" se dit-il alors que la dame en question passait derrière le comptoir.


Bonsoir Messire, puis-je vous offrir un verre, vous semblez bien las ? Je suis Préciosa, la propriétaire des lieux. Je suppose qu'un bon repas et un lit bien douillet ne serait pas de refus

Bien le bon soir Dame...

Un charmant sourire sur les lèvres. Il savait rouler son monde et les femmes n'avaient pas de secrets pour lui, il en avait trop côtoyé et ce depuis sa prime enfance lorsqu'il vivait 'core dans le bordel que tenait son enfoiré de père...
Un autre temps,une autre vie...


Vous supposez juste, un verre serait le bienvenu...une chambre... ma foi pourquoi pas ! Et un repas aussi...

Puis, regardant la salle comble, arrêtant un court instant son regard sur la seulette avant de le tourner vers la proprio.

Mais vous manquez de place ce soir.. mise à part face à cette femme au fond là bas..
Préciosa15 a écrit:
Préciosa offrit un verre de chouchen à l'homme en face d'elle.

Mais vous manquez de place ce soir.. mise à part face à cette femme au fond là bas..

Préciosa se retourna et vit effectivement que la seule place de libre dans la salle était à la table de la femme brune. Elle avait bien l'autre salle qui était vide mais à cette heure tardive, elle ne se voyait pas l'ouvrir pour une seule personne et de plus, l'homme semblait avoir envie de compagnie.

Elle se dirigea donc vers la femme, lui portant une bouteille de chouchen et lui désignant l'homme accoudé au comptoir lui demanda si cela la dérangeait s'il venait à partager sa table, tout étant complet.
Elisabeth a écrit:
J'avais pris un siège un peu isolé des autres, près d'une fenêtre. Le miroitement de la lune baignait en une douce lueur ombragé sur ma table. Je me mis à regarder les gens tranquillement qui m'entourait. Le couple au comptoir prenait place également à leur tour, la serveuse les suivant pas-à-pas avec une bouteille tout en leur parlant. La porte s'ouvrait une nouvelle fois et un homme entrait. Je laisse mon regard courir sur l'inconnu sans me rendre compte que j'attire moi-même le même intérêt ailleurs. C'est la voix de la maitresse des lieux, qui me fit reprendre mes esprits. Je lui souris chaleureusement, très heureuse d'avoir mon tour d'attrait.

Bonjour Dame, que puis-je pour vous ? Souhaitez-vous vous restaurer ? Voulez-vous que je vous fasse préparer une chambre ?

Bonsoir Dame, je voudrais effectivement me restaurer, je prendrais votre menu du jour, peut importe ce que c’est et aussi euh….


J'eus un blanc, je ne me souvenais plus de la boisson local en Bretagne. C'était malin ! L'espoir de passé pour quelqu'un de la région et de me fondre dans le décor venait de se dissiper. Je regardais la serveuse toujours immobile devant moi avec un regard suppliant qui lui suffit à comprendre ce que je désirais. Elle acquiesça et repartie. Je fus soulagé de la voir se retourner vers le comptoir pour accueillir son nouveau client et aussi probablement préparer ma commande. Mes yeux retournèrent errer cette fois vers le miroir qui jettait au dehors. La sensation de solitude mais aussi de détresse s'emparait de moi délicatement.

Tout en regardant le paysage mélancolique de la nuit, je me suis mise à écouter les deux mineurs de la table à côté discourir sur les activités prévues de leur ville. Ce que je voulais savoir vient tout seul, juste à tendre oreille. Je me trouvais dans la ville de Saint Pol de Léon. À quoi cela m'avançait finalement de savoir où j'étais ?Une fois la réponse trouver, je ne me sentais pas mieux. J'étais surtout complètement perdue ! Le temps de récupérer ici quelques jours et de trouver une solution. Je pourrais ensuite repartir vers ma première destination, le nord. Je n'étais heureusement pas très loin. Si je venais qu'à revoir ses brigadiers des mers qui m'avaient jette par-dessus bord.....

Je sentais bouillir en moi la rage de la vengeance lorsque la serveuse revient vers moi. J'avais oublié l'espace d'un moment où je me trouvais, que je n'étais pas complètement seule. Si, je l'étais mais entourée d'inconnus. Elle déposa mon verre de chouchen sur la table en me posant une question un peu inattendue. Elle voulait savoir si je permettais à l'homme du comptoir de se joindre à moi. Je m'étire un peu le cou pour voir par delà la demoiselle qui m'embrouillait la vu pour détailler l'homme. Il regarde dans notre direction et attend de voir si je vais plaider en sa faveur. Encore un homme qui cherche à tirer profit d'une situation. Je n'avais pas prévu de compagnie mais, pourquoi pas, il n'était pas trop mal et elle savait parfaitement se défendre contre ce genre de profiteur.


Oui, je vois que les places sont plutôt rare en ce moment, je veux bien vous accommodez, la place devant moi est libre.

J'espérais seulement ne pas regretter ma décision. Manger en compagnie d'un nigaud de premier ordre ne m'intéressais pas mais, avec un peu de chance, ça serait tout le contraire. Je passerais peut-être un bon moment, sinon, je pourrais toujours lui pourrir un peu la vie, cela me changera les idées et me fera peut-être oublier ma lassitude.
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MessageSujet: Re: Avant leurs retrouvailles dans une turne d'Albi   Avant leurs retrouvailles dans une turne d'Albi EmptyMar 20 Jan - 13:44

Préciosa15 a écrit:
La dame ayant finalement accepté que l'inconnu partage sa table, Préciosa se dirige vers l'homme au comptoir et l'informe qu'il peut aller prendre place à la table et qu'elle va leur apporter les menus.
Des pêcheurs bien éméchés sortent alors de table, viennent régler leurs dus et l'un d'entre eux, qui ne tient pas tellement sur ses jambes, tente une manoeuvre afin de coincer Préciosa contre le comptoir et tente de lui donner une claque sur les fesses. Celle-ci réagit promptement, et l'air de rien, attrape le pêcheur par le col et l'aide à se diriger vers les escaliers.

Allons Touille, tu sais très bien qu'il n'en est pas question. Tu ferais mieux de te dépêcher de rentrer, ta femme doit t'attendre depuis un bon moment. Et les gars, aidez-le à grimper les marches, il risque de ne pas y arriver tout seul.

Sur ces paroles, et voyant deux pêcheurs venir prêter main forte à leur camarade, Préciosa se retourne et avise qu'une nouvelle arrivante est là. Décidément, l'Auberge ne désemplit pas ce soir. Tant mieux, il y a longtemps que la recette n'aura pas été aussi bonne ; de plus, voir des étrangers en ce lieu n'est pas pour déplaire à la tavernière qui a horreur de la routine.
Elle se dirige donc vers la nouvelle venue. Elle avisa que celle-ci était en train de croquer une pomme. Elle devait donc avoir bien faim.


Bonsoir Dame, souhaitez-vous vous restaurer ? Et désirez-vous une chambrée pour ce soir ?

Elle avait eu raison de préparer la plupart des chambrées la veille avec l'aide de Liliane, une amie qui venait lui donner un coup de main à ses heures perdues.

Ce faisant, elle partit dans la cuisine, attrapa des assiettes garnies qu'elle alla tout d'abord porter à la table du fond à la dame brune et l'homme du comptoir.
Elle se dirigea ensuite vers la table à laquelle étaient installés les deux premiers voyageurs. Elle leur servit les menus et sentit le regard de l'homme posé sur elle. En fait, il observait ses moindres faits et gestes. Elle l'avait remarqué dès son arrivée, il faut dire que de part sa stature et sa prestance, il était plutôt bel homme et de plus il avait un très beau visage malgré ses traits durs, on pouvait lire comme une sorte de souffrance au fond de ses yeux. Des yeux magnifiques d'ailleurs. La femme, fort jolie, la regardait d'une façon peut amène. Leur souhaitant bon appétit, Préciosa passa derrière le comptoir et d'autres villageois vinrent payer leurs dus avant de s'en aller.
Constatant que le tiroir était plein, Préciosa avisa le système de tuyauterie qu'elle avait fait mettre en place lors de son installation et y fit glisser les billets qu'elle venait de rouler. Ceci était l'un de ses petits secrets, ce système débouchait dans un coffre scellé qu'elle avait fait poser dans son bureau . En effet, elle n'était pas sans savoir, de part ses fonctions ducales qui l'amenaient à voyager et à passer les frontières du pays, que la région était infestée de brigands, de voleurs de toutes sorte. Elle ne gardait donc jamais la totalité de ses recettes dans le tiroir du comptoir, encore moins lors de soirées telle que celle-ci. L'air de rien et de la façon la plus discrète qu'il soit, plus de la moitié de la recette de la journée, venait de descendre dans son bureau.
Profitant d'un moment de répit, elle se servit un petit verre d'Armagnac, liqueur qu'elle n'hésitait pas à s'offrir de temps à autre et embrassa du regard la salle qui se vidait petit à petit.
Son regard se tourna malgré elle vers le bel étranger qui discutait avec sa compagne. C'était rare qu'elle s'intéresse ainsi à ses clients, cela n'arrivait même jamais. Et puis, depuis le décès de Lanclot, son promis qui n'était jamais revenu de cette saleté de guerre, elle n'avait porté les yeux sur aucun autre homme et pourtant, dans les auberges de Saint-Pol ou en allant sur le marché chercher les produits, elle ne manquait jamais de se faire apostropher. Et lors de ses voyages à l'ambassade de Lancaster, en Angleterre, elle avait décliné plusieurs invitations. La dernière, lors de l'investiture de la duchesse Juallia, qui venait d'avoir lieu il y a quelques jours.
Elle se surprit donc à regarder ce bel inconnu et elle ressentit un sentiment indéfinissable. Se ressaisissant, elle avisa qu'il fallait qu'elle aille débarrasser les tables laissées libre par le départ des villageois, et, tout en jetant un coup d'oeil aux tables alentours afin de se rendre compte s'il manquait quelque chose à ses clients, elle se rapprocha des tables du fond et c'est ainsi qu'elle surprit les bribes de paroles prononcées par la compagne du bel inconnu.

C'est d'accord, je ne suis pas pressée et j'ai faim, elle devrait revenir nous apporter à manger, je lui ai demandé également, on en profitera pour lui poser '' subtilement '' quelques questions. Malgré le fait qu'elle trouva cette répartie plutôt étonnante, Préciosa ne dit rien et partit chercher les plats en cuisine. Elle se dirigea directement vers la première table servie et posant les assiettes chaudes sur la table, avisa la bouteille presque vide.


Regardant l'homme, tout naturellement, elle se penche vers lui en souriant :

Souhaitez-vous que je vous porte une autre bouteille de ce délicieux breuvage que l'on nomme Armagnac ? Ce n'est pas une spécialité du coin mais lors d'un de mes nombreux voyages je n'ai pu m'empêcher d'en ramener pour mon plaisir personnel et j'en garde toujours quelques unes en réserve si jamais un client m'en réclame.

Bagerand a écrit:
Après lui avoir servit un verre de chouchen, la fille de salle s’était rendue auprès de la brune installée seule près d’une fenêtre. Bage l’avait suivi du regard tout en buvant à petites gorgée son verre, attentif à ce qu’allait être la réaction de la belle inconnue face à la demande qui lui serait faite. Il avait sourit intérieurement, lorsqu’il l’avait vu se pencher légèrement afin de mieux le voir, lui avait fait un charmant sourire lorsque leurs regards s’étaient croisés. La serveuse revenue lui annoncer qu’il pourrait prendre place face à l’inconnue, il s’y était donc rendu. Il avait posé son verre à demi plein sur la table, puis avait salué la jeune femme.

Dans cet entre fait, la porte d’entrée s’était de nouveau fait entendre, laissant le passage à une plantureuse rousse. Bagerand, s’était tout naturellement retourné et l’avait suivit un moment du regard avant de le reporter sur sa futur voisine de table.


Le bon soir….. Dame…. J’espère que ma présence ne vous accommodera pas…Cette auberge semble être la seule dans cette ville…

Il s’amusait à lui sortir de belles phrases, ne voulant pas qu’elle voit en lui ce qu’il est. En d’autre lieux il s’y serait pris bien autrement et certainement pas avec des fleurs plein la bouche. Mais là, il lui fallait montrer le bon coté de l’homme qu’il est. Le bon coté façon de parler, Bagerand est loin d’être un enfant de cœur, mais il sait, lorsque la fille lui plait un tantinet, se montrer être des plus agréables compagnies. Faut dire que le temps qu’il avait passé dans ce bordel de luxe à Narbonne, lui avait été plus qu’utile pour ce faire.

Il la dévisageait avec discrétion, la trouvant fort appétissante d’ailleurs malgré les traces de sel qui couvraient son corsage et qui avaient terni ses cheveux couleurs geai. Des questions lui effleurèrent l’esprit… Pouvait-elle être une de ces filles, comme celle qui devait trembler de peur dans le fond d’une mine non loin de là, une marchandise pour un quelque mahomet ? Une maligne qui aurait réussi à leur fausser compagnie … Possibilité… Comme il se pouvait que ce soit une folle qui aime les bains de mer toute vêtue.. En fait de cela il n’en avait rien à foutre, il avait faim, soif et souhaitait surtout se trouver là en agréable compagnie.

En oublier ses semaines de galère à transbahuter une donzelle pour aller la coller au marché des esclaves. Il s’était d’ailleurs même pas demandé pourquoi il s’était tant fait chier à la traîner jusque là. Il aurait tout aussi put la violer, l’égorger ensuite et laisser sa carcasses aux corbeaux, comme il avait l’habitude de faire dans ces cas là. Mais la gueuse avait osé porter la main sur lui et allait le lui faire payer sa vie durant.

Avec un peu de chance la brunette qui le regardait, serait de celle qu’on dit « facile » et plus qu’un repos dans la chambre retenue, qui sait s’il n’aurait pas une agréable nuit.... Le repos du guerrier en quelques sorte ! Le temps lui donnerait réponse quoi qu’il en soit.


Bagerand… Dame.. ? Damoiselle ?…. Puis-je m’asseoir et partager mon repas à vos cotés.. ?

Pendant ce temps dans la salle, les vas et vient continuaient. Quelques autochtones étaient repartis, certains divagants, d’autre chantant à tue tête. La serveuse allait et venait, satisfaisant chacun, apportant à l’un un plat de crustacés à l’odeur alléchante, qui d’ailleurs réveilla les papilles de Bage, à d’autre un plat emplis de quelques fruits de saison.

Il ne prêtait aucune attention à ce qui se passait autour de cette table où était assise cette brune au teint de lait qui lui rappelait sans doute quelqu'un...autre temps autre lieux...
Elizabeth a écrit:
La serveuse repartie donner sa réponse à l'homme qui ne m'avait pas quitté des yeux. Il ne tarda pas à venir vers moi, je le détaillai un peu plus à son approche. Il était grand, assez musclé, un regard charmeur, à faire fondre une femme que par ces deux billes qui se posent avec sensualité sur elle. Malheureusement, je ne suis pas du genre à tomber aussi facilement. Il posa son verre à moitié plein sur la table et se tourna pour ensuite regarder une nouvelle jeune femme entrer. Une jolie rousse plantureuse qui se dirigeait vers le comptoir. J'observais le regard admirateur de l'homme qui allait s'asseoir face à moi sous peu et sourit. Il était du genre à épier tout ce qui portait une jupe celui-là. Ces idées étaient assez claires , ses intentions, tout autant.

Le bon soir….. Dame…. J’espère que ma présence ne vous accommodera pas…Cette auberge semble être la seule dans cette ville…

Je lui souris, ne lui montrant pas que je le voyais venir déjà avec ces belles phrases toutes faites et ses attentions qui ne seraient qu'au plus vite à m'effeuiller dans une des chambres de l'étage. Peut-être que je ne voyais que ce côté chez les hommes tout compte fait, c'était fort possible mais, je me trompais que très rarement et chez lui, malgré les grands airs qu'il se donnait, c'était plus qu'évident. J'allais peut-être embarquer dans son jeu, peut-être pas. J'étais pas encore décidée.

Bonsoir, je crois qu'une charmante compagnie est toujours souhaitable, reste à savoir maintenant si elle sera honorable ou pas.


Je voulais tout de même lui donner sa chance, il méritait peut-être qu'on s'y attarde un peu et il avait tout de même un '' gueule'' charmante, ce qui n'était pas pour me déplaire. Il promenait son regard sur moi avec attention, tout comme je l'avais fait auparavant. Je me senti un peu mal à l'aise d'avoir autant d'insistance sur mon vêtement. Est-ce le sel sur ma robe ou mon décolleté qu'il admirait ainsi ? Valait mieux pas que je m'arrête à ce genre de réflexion, je finirais par rougir et c'était loin d'être dans mes habitudes.


Bagerand… Dame.. ? Damoiselle ?…. Puis-je m’asseoir et partager mon repas à vos cotés.. ?

Je levai les yeux vers lui et les lui enfonça dans ses orbites, qui me sondait. Un léger sourire gravit mes lèvres rosâtres.

Bien certainement, n'est-ce pas ce qui vous alléchait à ce point pour envoyer la tavernière ?

Je lui laissai la chance de prendre place, sans pour autant lui donner mon prénom pour l'instant. J'étais trop concentrée à le regarder tirer sa chaise et prendre place gracieusement. Il semblait insister et attendre, c'est à ce moment que je réalisai, que je ne lui avais répondu qu'à moitié.

Je me prénomme Elizabeth mais, tous m'appelle Lizzy, moins difficile à retenir. Et c'est demoiselle, bien naturellement.....

Je pris mon verre que je portai à mes lèvres très lentement, les laissant cueillir le réservoir plus que froid de cette pulpe rose, qui l'entourait déjà pour recevoir le liquide fort qui descendit le long de mon œsophage rapidement, m'arrachant une grimace par la qualité de ce breuvage en alcool. Je repris rapidement aisance, ne voulant rien laisser au hasard mais déjà, un large sourire sur les lèvres de l'homme. Ce qui ne m'empêcha pas de poursuivre.

Alors, dites moi, allez-vous satisfaire ma curiosité Bagerand ? Que faites-vous ici ? Vous n'avez pas trop l'apparence d'un Breton à moins que je ne me trompe ?

Cela m'aurait surpris, je me trompais rarement sur les gens mais, j'avais assez vu de souillons bretons pour savoir que lui n'en était pas un. Je voulais un peu plus en apprendre sur celui qui partageait ma table.
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MessageSujet: Re: Avant leurs retrouvailles dans une turne d'Albi   Avant leurs retrouvailles dans une turne d'Albi EmptyMar 20 Jan - 13:49

Bagerand a écrit:
Il s’était contenté de lui sourire largement lorqu’elle lui avait répondu

Bien certainement, n'est-ce pas ce qui vous alléchait à ce point pour envoyer la tavernière ?

Bagerand tira donc la chaise faisant face à la jeune femme, y prit place et l'avait écouté se présenter sous le charmant nom d'Elisabeth qu'il préféra à celui de Lizzy. Elle reprit son verre, il en l'accompagna dans ce geste, comprit à la grimace qu’elle fit en avalant une gorgée du breuvage, qu’elle ne devait pas être plus bretonne que lui. La dévisageant discrètement avant qu’elle ne repose son verre, il se pensa qu’elle pouvait très bien être de la même trempes que lui. De ces gens qui préfèrent établir leur propres lois plutôt que de suivre comme des toutous, celle établies par des nobliaux attardés. A voir sa tenue, il ne pouvait guère en être autrement. Cette fille devait avoir eut quelques déboires et était venue se planquer ici, ou peut-être attendait-elle quelqu’un. Tout était envisageable et une chose était certaine pour l’homme, cette femme était comme lui : de passage.

Alors, dites moi, allez-vous satisfaire ma curiosité Bagerand ?

Il reposa son verre vide sur la table et plongea ses yeux clairs dans le sombre des siens, cherchant à sonder le fond de sa pensée.

Pourquoi pas Elisabeth…. Vous avez là un prénom digue d’une Reine, que j’avoue préférer à votre petit nom….

Que faites-vous ici ? Vous n'avez pas trop l'apparence d'un Breton à moins que je ne me trompe ?

Comme vous je pense… Son visage s’éclaira d’un sourire charmant. Je viens me restaurer… sans doute passer la nuit… pour ensuite reprendre ma route…

Il n’allait certainement pas lui dire ce qu’il l’avait mené dans ce trou perdu tout comme il n’allait pourquoi il était arrivé là plutôt qu’ailleurs. Un cours instant il se revit deux mois plutôt dans un bouge de Carcassonne où il avait fait la rencontre de ce qu’il pensait être son futur. Les terribles membres des Revenge. L’avoine qu’il avait mis à ce Death, qui se prenait pour dieu tout puissant, les coups qu’il avait pris et la salle du rade qu’ils avaient mis sans dessus dessous. Le chef de la clique, ce Lazard qui l’avait laissé les suivre jusque Valence.
Devait fulminer le Maitre du clan depuis qu’il s’était tiré avec la fille…


… Je vais où le vent me guide.. un jour dans une ville… le lendemain dans une autre…


Il fit signe à la tenancière en levant un bras afin qu’elle vienne à eux tout en poursuivant l’enrichissement de la curiosité de la damoiselle.

Un verre de vin de pays vous plairait-il ?
…Effectivement Elisabeth… je ne suis pas du pays.. Mais vous non plus on dirait… Que fait donc une damoiselle seule ici ?




....RP jamais achevé....RP jamais achevé....
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MessageSujet: Re: Avant leurs retrouvailles dans une turne d'Albi   Avant leurs retrouvailles dans une turne d'Albi EmptyMar 20 Jan - 13:55

Bagerand a écrit:
A l’heure où la nuit changeait la vie de chaque ville, un cavalier errait dans les rues. Il était entré un peu avant que les portes d’Albi de Montpensier ne se referment pour la tranquillité et la sécurité des habitants. Laissant la bride au cou de sa monture, il avançait lentement à la recherche d’une taverne pour s’y restaurer et se réchaufferreposer un peu avant de reprendre sa route. Il avait chevauché des jours durant depuis St Pol de Léon. C’était d’ailleurs la-bas qu’il avait eut son dernier repas correct, dans une auberge assez bourgeoise où il avait dîné à la table d’une donzelle par manque de place.

Belle chose aux cheveux plus noirs qu’une nuit sans lune, au regard sombreclair et sauvage, la gueuse ne l’avait pas laissé indifférent. Tout en partageant sa table, il s’était vu la désirer, s’était laisser à imaginer, tout en maintenant la conversation, à la posséder de grès ou de force. Peu lui importait, pour lui les greluches se prenaient d’une façon ou d’une autre. Mais le temps lui était compté, une affaire plus juteuse l’attendait et sitôt son repas finit, il était reparti se pensant que des catins il en trouverait au prochain port.

Il avait donc repris sa route, croyant bien en sortant de cette auberge de bourge que sa fortune serait faite grace à la gueuse qu’il avait enlevé au environ de Valence, alors qu’il s’apprêtait à franchir le seuil du château des Revenge. Sa fortune, c’était d’aller vendre cette fille de rien aux barbaresques. La chance n’avait pas était de son coté, la fille qu’il avait laissé dans le fond d’une mine, ligotée, avait réussi à se faire la tengeante et il ne pouvait se permettre d’aller à sa recherche. En se barrant à bride abattues avec sa captive, il savait fort bien que le chef des Revenge ferait tout pour le retrouver. Mettre le plus de lieux possible entre lui et ce fou lui parut plus important que cette fille qu’il avait laissé crever à moitié de faim dans cette mine.

Le ciel s’était déchiré, déversant une pluie fine que la nuit rendait d’autant plus froidefraîche.
Les rues déjà calme de monde à cette heure avancée, se vidait d’autant plus vite. Les derniers bourgeois sortant des tavernes de renom s’en retournaient prestement dans leurs chaumières. La ville s’endormait doucement, les lueurs des bougies que laissaient passer les fines ouvertures des volets usés par le temps, disparaissaient une à une. Dans le renfoncement de certaines portes cochères, on pouvait apercevoir quelques mendiants cherchant à s’abriter de cette eau que déversait le ciel. Seuls, les plus pervers de ces gens de la nuit, faisaient fî de ce temps où les bourgeois n’auraient ôsé y mettre leur chien, les préférant voir eux aussi abrités.

L’homme reprit la bride laissait lâche sur l’encolure de sa monture et accéléra l’allure. En plus d’un repas, il lui fallait à présent un abris. A la première taverne en vue, il s’arrêterait.
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