Castelreng du Cougain
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Castelreng du Cougain

Moments de vie d'un personnage médiéval fantaisiste

 
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 Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la Noblesse répond

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MessageSujet: Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la Noblesse répond   Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la  Noblesse répond EmptyMer 20 Avr - 16:53

Josephinedecordas a écrit:
[hrp]Ce topic est ouvert à tous pour toute la durée que les Cordas feront dans le comté de Toulouse. Je vous invite à participer avec nous à une épopée de leur vie mais tout en respectant les lieux et les règles du Rp. Merci et bon amusement à tous ! [/hrp]



~ Narbonne, Domaine des Cordas ~

Grrr..... je sais que je dois bien en avoir une paire quelque part !!!!

La demoiselle de Cordas, le nez dans la penderie fait voler des robes les unes après les autres derrières sa tête, s’empilant les une sur les autres comme des détritus de toutes les couleurs, de toutes les textures. Une rouge… une bleu… une jaune… Ah, une de ses préférées celle-là, elle ne savait pas qu’elle l’avait encore ! Une en dentelle, une en satin, une plus légère en coton pour quand le soleil est à son apogée… pour bientôt celle là ! Elle se voyait déjà l’ornant pour une balade sur la plage, le vent jouant affectueusement dans ses cheveux….

Des braies… des braies…. Pfff… C’est n’importe quoi !

Elle se mit à ronchonner en farfouillant partout dans sa penderie, les vêtements s’accumulant à une vitesse folle derrière elle. Et soudainement, mécontente, elle prit le timbre dur de son père lorsqu’il passait son temps à la réprimander.

Il faut savoir bien se tenir, être droite, parler comme il faut, avoir de bonne manière Joséphine…. Avoir des tenues convenables… être présentable en tout temps. Ne jamais oublier que tu es une Cordas….

Et maintenant, il lui sommait de porter des braies. C’était pour les hommes ses trucs là ! Elle devait abandonner toutes ses tenues qu’il s’était battu farouchement pour lui faire porter pour des guenilles ! Afin de la protéger avait-il dit…

N’IMPORTE QUOI !

Elle lui en voulait, c’était plutôt clair vu la situation. Il passait son temps à la sermonner et quand ça l’arrangeait, il contredisait ses propres paroles. Échevelée, la jolie brune trouva enfin ce qu’elle cherchait dans le fond de son armoire

Ahhhhhhhhhh voila !

Un petit soupire de satisfaction et elle se laissa tomber assise sur ses talons, agenouillée au sol. Elle observa attentivement le vêtement en grimaçant.

Je peux pas croire que je vais porter cela… enfin… pas trop le choix !

Joséphine…. Nous allons partir, tu es prête mon enfant ?

La voix de son père avait retenti derrière la porte. Elle regarda ses braies, s’empressant de les enfiler. Encore heureux qu’elle avait commencé par la chemise sinon elle serait que plus en retard. Elle sautilla espérant qu’elle arriverait à les enfiler plus aisément ainsi tout en répondant à son père.

Oui oui Père… deux minutes… j’arrive…..

Elle soupira d’impatience face à son pantalon qui n’aurait pas le dessus sur elle. Elle arriva enfin à l’attacher. Elle noua ses cheveux à la base de sa nuque d’un ruban. Cela ferait assez garçon ?

Pfff tant pis… ils devront s’en accommoder hein !

Son père avait insisté sur se fait. Ils devaient se rendre en Toulouse où l’heure était grave et pour proteger son héritière, il voulait la faire passer pour un garçon jusqu’à ce qu’elle soit en sécurité. Ensuite, il avait promis de lui offrir une nouvelle robe au retour. Comme si cela allait suffira à cette mascarade…. Il allait devoir lui en offrir plus d’une… parole de Joséphine de Cordas oui !  

Elle enfila ses bottes tout en regardant l’état de sa chambre… Bulle ne serait pas contente… Elle devrait tout ramassée… Oh non, elle les y accompagnait. D’ailleurs, elle aimait bien cette jeune femme, Joé allait peut-être accepter l’offre de son père et en faire sa dame de compagnie, sa complice, sa confidente. Pourquoi pas !   Trêve à ses rêveries, quelqu’un d’autre se chargerait de ramasser sa pagaille, elle fila dans le couloir et dévala les escaliers dans un coup de vent. Pris la cape que lui tendait leur majordome qui éclata de rire en la voyant ce qui occasionna aussitôt une moue de dédain à la jeune fille.

Simon… ne riez pas… sinon je vous jure qu’à mon retour je me vengerais !

Je n’en doute pas un seul s’conde mam’zelle Joé…

Il ria de bon cœur, elle ne puis s’empêcher de faire de même. Appréciant l’homme de confiance de son père, elle l’embrassa sur la joue, comme un deuxième père pour elle et fila dans la cour tout en attachant sa cape. Là l’attendait son père sur une monture, Merer leur Capitaine sur une autre avec sa Tante Nane ainsi que Dame Bulle d’Ambre, la femme de chambre et sa future dame de compagnie.

J’suis prête !

Aussitôt son père se cambra et grogna.

Combien de fois vais-je devoir te le dire Joséphine… pas ‘’ j’suis prête ‘’ Mais … ‘’ je suis prête’’ Est-ce si ardu de bien articuler jeune fille ?

Elle soupira et se contenta d’un ‘’ oui oui Père ‘’ à peine audible. Elle chercha sa monture des yeux et compris ne la voyant pas que son paternel, le Tyran de Cordas n’avait aucune intention de la laisser chevauchée toute seule. Il allait garder sa fille bien collé contre lui afin de la surprotéger comme toujours. Bon, les braies allaient avoir un avantage, elle allait pouvoir monter à cheval à la façon garçonne au moins ! Cela eut tôt fait de lui redorer un sourire aux lèvres et elle s’empressa de prendre place sur Espoir, le fidèle étalon du Senher de Cordas.

Le Capitaine ouvrit la marche, les deux autres chevaux suivant bon train vers les frontières Toulousaines.



~ En pleine Campagne, région de Castelnaudary ~

La première partie du voyage s’était déroulée sans grand incident. Plutôt même ennuyeux pour une jeune fille de 17 printemps comme elle, toujours à rêvasser et fougueuse. Elle s’était même endormi à un moment donné contre le torse de son père, guidé par le houlement du cheval. Lorsqu’elle s’était éveillée, le soleil s’était levé et ils allaient s’enfoncer dans une forêt. Son dernier incident, une agression lors de son précédant voyage ne lui intimait plus très confiance en les amas d’arbre qui pouvait cacher n’importe quel individu. Elle avait fait mine de rien devant son paternel lors de son retour, ne lui avouant que quelques ecchymose mais une peur profonde s’était enticher d’elle, plus qu’elle n’aurait voulu l’admettre. Elle se crispa donc sur sa selle, ses yeux ravageant chaque buisson à leur sillon. Son père dû pressentir une inquiétude de sa vie puisqu’il s’interrogea.

Tout va bien Joséphine ?

Elle fit la belle, la brave comme toujours bien qu’elle était morte de trouille. Elle savait son Père et Merer prête à la protéger au périple de leur vie mais elle n’en était pas moins rassurée. Elle lui répondit tout de même, le ton de sa voix terrifiée  cela dit trahissant ses bonnes paroles…


Oui oui Père….Fatiguée…

S’il avait comprit, il ne le démontra pas, la rassurant seulement en lui disant qu’ils allaient bientôt s’arrêter pour faire une pause et qu’ils reprendrait leur route un peu plus tard, en fin de journée. Cela leur laisserait le temps de se dégourdir les jambes, de se rassasier la panse ainsi que donné un repos bien mérité aux montures. Elle acquiesça, sans grande conviction, la seule chose lui important à ce moment précis était sortir des bois le plutôt possible….Courage… ce serait bientôt terminé….


Cela pris plus d’une heure tout de même pour atteindre une petite clairière ainsi qu’un ruisseau où ils décidèrent tous de s’arrêter pour se reposer. Elle était enfin rassurée. Rien ne pourrait leur arrivé ici et le soleil était à son zénith. L’eau coulant donnait un aspect enchanteur à l’endroit calme et paisible.  A peine au sol, Joséphine eu l’impression d’avoir les jambes en écartèlement, chancelant lorsqu’elle tenta de marcher. Elle entendit les rires répéter dans son dos.

A vouloir monter à cheval comme un homme jeune fille, il faut savoir s’adapter à ce qui s’ensuit….

A mais bien sur… son père lui trouvait ça plutôt cocasse. Elle n’en doutait point.

Pfff…

Elle fit quelques pas et finalement se vautra fesses au sol. Valait mieux attendre d’être moins courbaturée pour tenter de marcher. Elle s’étendit contre la verdure de la plaine, ferma les yeux et laissa les rayons du soleil lui dorer le teint sans parler. A quoi bon de toute manière !  Elle laissa plutôt son esprit rêveur prendre le dessus, laissant les autres de sa famille s’occuper comme il le souhaitait. Bientôt elle trouva des images plus charmeuses dans son esprit, prisonnières de ses songes et de ses fantasmes d’adolescente.
Nane94140 a écrit:
De Narbonne à... un coin paumé en rase campagne.

C'est en jurant, pire qu'un charretier après ses bœufs récalcitrants, que la blonde avait suivi le train de son seigneur de frère. Normalement, elle aurait du ce jour se trouver quelque part sur la route de St Lizier bien loin de son molosse de frangin, en tête à tête avec celui qui lui avait redonné le gout de vivre après le départ de son époux pour le monastère.

Bon il y avait tout de même une compensation de taille le chien de garde aboyait beaucoup moins ces derniers jours bien trop occupé a surveiller la prunelle de ses yeux : sa douce et tendre fille Joséphine.
Enfin douce... quand on y regardait pas de trop près.Elle méritait bien comme tous les autres Dict de porter la mule du blason familial.

Autre compensation non moins importante, elle chevauchait confortablement installée entre les bras du beau blond qui ramenait le rose de la santé et de la vie à ses joues.

Comme toujours le Ténébreux menait un rythme d'enfer, pour une fois justifié cependant.

La chaleur de Merer l'aurait bien incité à un petit somme réparateur mais le pas quelque peu saccadé de sa monture même atténué par les bras musclés du blondinet l'en ont empêché.

Dès que les montures stoppent au milieu d'une clairière, ma foi fort bien choisie, la blonde se hâte de se dégourdir les jambes. Plus habituée que sa nièce à l'exercice elle se rend rapidement compte que la brunette chancelle quelque peu sur ses guiboles pas plus solides qu'un bout de chiffon usé.

Vlam la brunette s'affale

Ne bouge pas ma nièce attend que le sang revienne.
Amusée, la blonde commence à masser lentement les jambes fines de la jeune fille.

Voila tu devrais te sentir mieux rapidement ma jolie. Prends encore le temps de te reposer quelque peu et rejoins moi si tu veux près du feu, Si Bulle n'est pas trop rouillée elle aussi on commencera à préparer de quoi nourrir tout le monde.

La blonde se dirige vers la lisière qui borde la clairière et ramasse du petit bois afin de cuire les provisions emportées pour la route. Un thon pêché à Narbonne devrait suffire pour tout le monde.
Merer a écrit:
Une missive, contenant un message implorant une aide urgente arriva au capitaine en fin d’après midi de ce jour là et sans se poser la moindre question y répondit le plus simplement possible en gribouillant à la va vite un petit pli.

Bien reçu.
Nous arrivons.
Merer


Celui-ci terminait de fignoler les derniers préparatifs d’un petit voyage qui le ferait faire un petit tour à travers tout le Sud-Est du royaume.
Ils devaient partir à deux, comme deux rossignoles chantant leur passion commune l’un envers l’autre, lui et sa bien aimée. Ils se préparaient à fêter leur départ en taverne, il ne lui restait plus qu’à porter dans ses bras la blondinette pour la déposer dans le chariot et à convoler vers une nouvelle aventure riche en rencontre et en émotions, mais le contre temps en décida autrement.
Pour une fois que le Seigneur de Cordas lui accordait un petit mois de vacance, Merer n’allait même pas pouvoir en profiter surtout qu’il venait de passer deux mois éprouvant pour les nerfs, à assurer une mission d’escorte et franchement même si il le cachait bien, les traits sur son visages étaient bien tirés.
Les plans du beau blond changèrent rapidement d’orientation, au lieu de filer vers le sud pour siroter leur aventure, il fallu reprendre du service et une fois de plus au pas de course, surtout pour les chevaux. Un groupe honorable se constitua rapidement, l’effervescence s’accéléra autour des montures pour prendre le strict nécessaire afin de voyager léger et en fin de soirée, la lance pris le départ pour arriver au plus vite à Toulouse.

Apres une longue chevauchée, Castelreng pris la décision de stopper la troupe pour du repos, plus pour les bêtes que pour les Hommes.
A tirer sur leur dernière force, il est à parier qu’il faudrait les achever dans un fossé.
Comme à l’accoutumée, Castelreng et son fidèle suiveur s’éloignèrent du groupe pour parlementer de la direction à prendre entre tel ou tel chemin afin d’établir l’itinéraire le plus sûr et le plus rapide. Puis échanger sur cette première partie du trajet, sur le moral des hommes et femmes et  de deux trois petites choses de la vie.
Les femmes s’occupaient de l’intendance comme elle le pouvait avec les moyens du bord. Pendant ce temps-là,  la plus jeune d’entre eux, Joé, récupérait en digérant péniblement ses courbatures.
Merer sourit de la voir dans pareille posture, bougonnant dans sa barbe de jeune pucelle grimée de ses nippes masculines puis se tournant vers Cast, semblant lui-même s’apitoyer sur son sort, en bon Capitaine attentionné, il lâchât au ténébreux amicalement.


Bast ça lui passera !!!

Puis une fois les consignes prises, le blond fît quelques exercices d’étirement pour soulager sa charpente avant de positionner en cercle quelques pierres pour le feu et de s'allonger dans l'herbe grasse.


Dernière édition par Admin le Dim 6 Déc - 23:04, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la Noblesse répond   Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la  Noblesse répond EmptyMer 20 Avr - 16:54

Castelreng a écrit:
    Narbonne… 14 Avril 1459…




C’est par son Capitaine que Castelreng sut qu’en Toulouse le peuple vivait des heures graves. Noble toulousain et respectueux de ce Comté pour lequel il avait œuvré sans compter, la décision de s’y rendre au plus vite ne se fit pas attendre. De plus, il voyait là une façon d’échapper à tous ces gens et amis qui n’avaient de cesse d’aborder un sujet auquel il n’était prêt à entendre.
La disparition tragique de son épouse.
Il ne parvenait pas encore à y croire, il n’arrivait pas à ne pas s’en vouloir de ne pas avoir été là. S’en voulait de ce voyage interminable en champagne qui l’avait éloigné d’elle et qu’à présent il ne reverrait plus.
En deuil depuis le début de ce mois, en ce jour d’anniversaire de leur mariage, entendre parler de sa défunte femme était pour lui autant de griffes lui lacérant le cœur et la débâcle en Toulouse était pour lui une échappatoire.

Le soir de cette journée, sa décision prise, il s’était retrouvé avec sa sœur, son capitaine, sa fille et sa sangsue et leur avait à tous fait part du départ en urgence pour Toulouse.
Sa fille serait du voyage avait-il décidé. Il lui avait donc conseillé de laisser ses robes et fanfreluches pour une tenue de garçon afin de s’assurer un peu plus pour sa sécurité. Le temps pour la damoiselle d’aller s’apprêter, Castelreng était à préparer le nécessaire pour le trajet.



Joséphine…. Nous allons partir, tu es prête mon enfant ?


Bien sur il ne fallait pas s’attendre à ce qu’elle le soit ! Il neigerait en aout le jour où une femme serait prête avant même qu’on le lui demande ! Aussi force lui fut d’attendre, on s’en doute. Combien de temps durent-ils l’attendre ? Quelques minutes ? Non un bon quart d’heure !!

J’suis prête !

Lança enfin une voix joyeuse mais qui fit froncer les sourcils paternels. Combien de temps encore faudrait-il la reprendre ne cessait-il de se demander lorsque sa fille écorchait les mots. Il ne put donc que la sermonner une fois de plus sur un ton qui se voulait sévère.

Combien de fois vais-je devoir te le dire Joséphine… pas ‘’ j’suis prête ‘’ Mais … ‘’ je suis prête’’ Est-ce si ardu de bien articuler jeune fille ?


Et de la faire monter devant lui pour ensuite donner le départ. Bannières au vent, ils se mirent au galop et prirent la direction de Toulouse. Les lieux défilèrent à vive allure, Castelreng maintenait au mieux sa fille contre lui, se demandant par moment si ce périple ne serait pas finalement trop dur pour la jeune fille qui avait plus l’habitude des salons que des grandes chevauchées. Il s’était d’ailleurs enquis de son état et l’avait rassuré en lui annonçant que sous peu ils allaient s’arrêter.


    Dans la campagne toulousaine..



Il avait choisi pour l’arrêt une petite clairière abritée de la route par un boisé qu’il avait traversé tranquillement. Il leur avait fallu une bonne heure avant d’enfin s’y trouver. L’herbe redevenue belle et grasse par le printemps de retour ferait le bonheur des montures affamées et un confort non négligeable pour la petite troupe. Le ruisseau qui parcourait l’endroit dans son chant reposant apporterait on s’en doute de quoi se désaltérer.

Castelreng, une fois son palefroi arrêté, en descendit et trop préoccupé laissa donc sa fille faire de même toute seule pour aller rejoindre Merer. Des décisions prises pour la suite, quelques recommandations par ci par là - rien d’extraordinaire en sommes pour en faire un chapitre – et les deux hommes se retournèrent pour voir une Joé semblant avoir passé sa vie assise sur un tonneau. La scène était tellement cocasse qu’il ne put que s’en amuser et la taquiner.


A vouloir monter à cheval comme un homme jeune fille, il faut savoir s’adapter à ce qui s’ensuit. Dans une semaine tu n’y penseras plus !!

Le regard qu’il lança ensuite à son capitaine ne trompa pas cependant ce dernier. Cordas se demandait en fait s’il n’avait pas fait une erreur en entraînant sa fille avec lui. Après quelques heures à chevaucher, elle semblait épuiser et lorsqu’il la vit tomber après avoir fait trois pas, il en était venu à regretter de l’avoir emmener. Çà lui passera, certes, en cela Merer avait tout à fait raison mais il n’en avait pas moins la conscience qui le chatouillait. Il se tourna donc ensuite vers Ambryen - plus souvent appelée Bulle du fait de sa grande consommation de savon et des bulles qu’elle ne cessait de faire à l’occasion - afin de voir si elle aussi se trouvait dans le même état que Joé. Elle avait du chevaucher seule cette fois et Castelreng ne s’était pas même demandé si elle parviendrait à suivre le train. De cela, il s’en voulu également même si il fut rassuré de la voir encore sur sa monture. Parviendrait-elle à en descendre avec plus de grâce que la damoiselle de Cordas ?
Allait-elle se vautrer de tout son long en ronchonnant dans un patois bien salé ?
De cela l’histoire ne le dit pas encore….

Josephinedecordas a écrit:
~ Encore là... étendue sur l'herbe grasse au beau milieu de sa clairière ~

Qu’est-ce qui pouvait bien faire rêver une jeune demoiselle comme elle, prit entre l’âge adulte et l’adolescence ? Des salons de thés ? Des demoiselles piaillant telles des pies mesquines les unes contre les autres? Vous ne savez pas la dernière ? La gouvernante du Com’s d’Artois à eu une aventure avec le palefrenier 20 ans plus jeune qu’elle ! Si si…. C’est vrai, c’est l’amie d’une amie qui à un cousin qui connait le meilleur ami du palefrenier qui l’a dit à ma sœur qui me la raconter… Enfin, ce genre de trucs radoteurs, pleins de ragots ? La nouvelle coiffure à la mode ? Des nouvelles tenues dignes des princesses de la nouvelle collection à Paris ? Fallait bien admettre qu’elle avait un fort penchant pour la dernière option, les premières carrément indifférentes à ses songes. Elle se fichait bien de qui faisait quoi et de qui avait l’air de quoi. Cependant, elle aimant plus que de raisons les tissus soyeux, les fra frettas de dentelles, les perles bordées sur un corsage de velours…. Oups… bien voilà, elle s’était égarée dans ses pensées à ses merveilleuses tenues qu’elle supplierait son père de lui offrir lorsqu’ils renteraient chez eux. Mais ce n’était pas à cela surtout qu’elle songeait… enfin en partie seulement, le reste de son vagabondage lunatique demeurait sur ses romans qu’elle affectionnait tant. Qu’il passe par les belles histoires d’amour chevaleresque ou les histoires de cape et d’épée, ou bien encore des récits fictifs ou pas d’aventures. Ce qu’elle aimerait découvrir le monde ! Mais pas toute seule bien entendu… beaucoup trop peureuse pour ça !

D’ailleurs, c’était un des sujets de son père en ce moment. Il commençait à concevoir de devoir se départir de sa fille chérie afin de lui trouver le prétendant exceptionnel qui ferait sa joie… plus à lui qu’à elle… c’était plus que clair dans les discussions… Ils s’étaient au moins entendu sur une chose tous les deux….

Hors de question Père de me marier à un vieux noble tout fripé quand même ce serait le Maistre d’une baronnie ou je n’sais quoi encore !

Son Père avait éclaté de rire sur le coup en la reprenant aussitôt ensuite !

Joséphine de Cordas ! Surveillez votre langage voulez-vous….

Et plus affectueusement, il lui avait caressé la joue, baisé son front en adoptant un ton plus mielleux.

Bien sûr ma puce, je choisirais le bon parti pour voir au bien-être de ma fille.

Même si le Senher de Cordas était sévère, tyrannique parfois par les durs moments traversés, quand il s’agissait du bonheur de ses enfants, il était intraitable. Il veillerait au grain, elle n’en avait aucun doute. Enfin… elle était à repenser à cette histoire, imaginant de quoi pourrait avoir l’air son futur ‘’ prince charmant ‘’ lorsque la voix de sa tante raisonna à ses cotés. La belle de Cordas ouvrit les yeux doucement, un peu éblouit par le soleil qui devait sans doute être en train de lui faire rôtir le visage et examina cette grande blonde. Elle avait beau être la sœur de son père, cette femme n’avait pas du tout le même caractère qu’elle. Oh bien entendu, elle avait la même tête de mule, héréditaire dans sa famille mais elle était beaucoup plus douce, compréhensive au besoin d’une femme. L’avoir à ses cotés depuis le départ précipitée de sa mère vers des cieux où elle ne pourrait pas la suivre, Nane allait comblée un beaucoup plus grand vide qu’elle n’oserait l’imaginer surement.

Ne bouge pas ma nièce attend que le sang revienne.

Médicastre, Sa Tante savait parfaitement bien ce qu’elle faisait. Joséphine la laissa donc faire. De toute manière, qui se plaindrait de se faire masser par des mains expertes ? Elle jeta un œil au Capitaine qui discutait non loin avec son paternel. Elle aimait beaucoup le blondinet à leur service. Un homme de grande trempe, très loyal, toujours à porter fièrement les couleurs de leur Seigneurie. Et maintenant, il flirtait avec sa Tante…. Cela la fit sourire en regardant de nouveau de ses grands yeux bleus la Dame qui lui massait sa cuisse endolori.

Je suis très heureuse de vous voir aussi comblée ma tante….

Pas besoin d’entendre dire Nane qu’elle était au comble du bonheur en compagnie du blondinet. Rien qu’à l’expression des yeux brillants qu’elle épiait en ce moment, à cet air chantant toujours présent sur le visage de la blondinette, il était clair qu’elle était plus qu’heureuse et que Merer y avait quelque chose à voir.

La demoiselle de Cordas ne lui laissa pas le temps de répondre, se redressant doucement.


Je vous remercie ma Tante, je me sens déjà beaucoup mieux ! Vous avez des doigts de magiciennes…

Elle fit quelques pas, toujours courbaturée mais bien mieux. Comme si le traitement administrée l’avait ré énergisé. Elle se défit de sa cape, mine de rien, le soleil était de plombs et par l’absence d’arbre dans les environs, il tapait et réchauffait beaucoup plus que prévu. Elle la laissa trainer comme à son habitude, sans remord. Elle parcourue de ses yeux les environs. Il y avait longtemps qu’elle n’avait pas remis les pieds en terre Toulousaine. Elle n’était qu’une très jeune enfant lorsque sa famille avait quitté Albi. Elle avait bien entendu fait des aller/retour vers le Domaine des Cordas non loin de cette dernière. . Mais il y avait de cela très longtemps… entre Narbonne où ils résidaient la majeure partie du temps et son envoi au pensionnat bien qu’abrégé, elle n’avait pas eu le temps de découvrir Tolosa de ses yeux d’adolescente.

Après avoir admirer le paysage offert un moment, elle se risqua à descendre un peu vers la berge de la rivière, laissant sa tante au bon soin de faire de leur repas un délicieux pique-nique. Elle s’y assied, profitant du calme de l’endroit pour faire de nouveau vagabonder son esprit, jouant au ricochet avec de petite pierre plate qui ornait la berge.

Felinia a écrit:
Début du mois d'avril 1459 à Toulouse

Ca faisait des jours qu'elle enquêtait avec ses amies "colombes", des jours qu'elles tournaient en rond, pour trouver quoi ? "l'impérator".
Dont elles savaient rien, un jeu de piste effroyable, ou tout le monde devient suspect, les amis des ennemis, des ennemis des amis.
Elles en perdaient la raison.
Dès le premier courrier lui signifiant qu'elle était une "colombe" et que le comté serait sauver ou anéanti à cause d'elle et des autres "colombe", elle avait prévenu ses supérieurs.
L’avait on écouté ? l’avait on cru ? Pas si sûr mais il était vrai que ça paraissait invraisemblable.
Cinq femmes pour sauver tout un comté, un homme ou une femme ivre de chaos et de désolation.
Des morts aussi, la horde noire avait tué la sorcière Adalarde, blessé son bizuth et ami Grob. et surtout menacé certaines « colombes » et leur famille.
Ce qui la chagrinait le plus dans cette histoire c’est qu’elle était protégée, pourquoi elle, qui était derrière toute cette histoire sordide.
Elle ne pouvait tolérer et accepter que c’était un ami la cause de ses tourments…..

L’enquête piétinait, elle en dormait pas de la nuit, le jour était soit à la caserne, soit au port à surveiller à la vigie, soit à sa tente-taverne, soit à la mairie.
Elle était épuisée nerveusement et physiquement, c’était clair
.


Le jeudi 14 avril 1459 à la mairie

Elle travaillait tard ce soir là, elle avait écrit aux toulousains pour avoir du blés qui manquait cruellement, ils avaient répondu présent, tous, il fallait juste attendre deux, trois jours.
Féli adorait Toulouse, elle était née à Castres et n’avait jamais quitté ce comté qu’elle aimait tant.
Elle était fière de ses habitants qui savaient répondre présent quand il le fallait.
Le nez dans ses papiers elle entendit un bruit assourdissant qui la fit sursauter.
La porte de la mairie venait de sauter, le coms arriva en trombe.
Et lui dit à quelque chose près


Citation :
On va laisser la place la morue, allez on dégage et plus vite que ça si tu veux pas que je t’écaille.

Il est vrai que s’il avait été seul, il était facile de tirer l’épée au clair mais avec des armoires à glace comme garde du corps le combat était forcément inégal.
Elle due partir sur le champ en entendant les rires et les commentaires douteux de ses hommes de main.
Direction son sénéchal, son capitaine il fallait prévenir au plus vite que le coms était tombé sur la tête et qu’il avait perdu la boule
.


Le vendredi 15 avril 1459, mission : attaque du château : out le coms

C’était la débandade, l’incompréhension, tout le monde s’agitait dans tous les sens comme si tous avaient été piqués par un gros bourdon infâme et dangereux.
L’heure était grave et la défense se mit en place, le souci c’est que les gens travaillaient loin d’imaginer les noirs desseins de ce gros bourdon en quête de pouvoir absolu.
Féli et tous ceux qui s’étaient portés volontaire pour chasser le bourdon s’élancèrent à l’assaut du château, en première ligne les soldats, les conseillers de tous poils et les habitants plus méritant que quiconque, fiers, armés de fourches, ne voulant que la paix, la justice et la sécurité.
Elle était fière notre Féli mais ce fut de courte durée, le combat à peine commencé, ils se furent encerclés avec une précision et une rapidité phénoménale.
Il était clair qu’ils étaient bien préparés et qu’ils les attendaient.
Les coups pleuvaient de toutes parts, énormément de blessés, ils ont dû abandonner la prise du château pour soigner les blesser.

Féli en tant que barbière avec l’aide de son fils Adamet et quelques autres, portèrent secours aux habitants.

Une fois que tout le monde était rentré chez lui, elle alla à sa tente et seule à l’abri des regards elle pleura.
Oui, même un lieutenant de la COCT , pleure.
Elle ne pleurait pas sur son sort, sa destinée était toute tracée, non elle pleurait pour le peuple toulousain, pour sa capitale et son comté.
Combien de fois, elle avait du défendre contre becs et ongles ses intérêts et ceux de son comté.
Mais là elle se sentait dépassée, on la disait paranoïaque, à la limite de la folie.
Qu’elle se trompait de cible et si c’était vrai…….. Non impossible……
Elle sécha ses larmes et prit un parchemin, sa plume préférée, s’installa sur un coussin brodé et écrivit, assise en tailleur
.

Citation :
Bashir, mon aimé, ma vie, ma raison d’être, mon Homme,

Il y a des semaines que tu m’as abandonnée, j’ai appris que tu étais parti chez les moines.
Pourquoi ne m’en as-tu rien dit ?
Je te suis restée fidèle et ton absence me ronge de plus en plus chaque jour.
En ces temps difficile j’aurais eu besoin de toi et de ta vision des choses.
Comme d’habitude tu m’aurais crié dessus en me disant que je ne sais que « gueuler ».
Si tu lis ou qu’on te fait lire ceci c’est que je ne suis plus.
Je ne veux pas que tu culpabilises.
En signant pour l’armée je savais ce que cela impliquait.
Sache que la plus belle des morts est celle qu’on obtient pour sa liberté, ses droits et protéger ceux qu’on aime.
J’ai fait mon devoir et je n’ai aucun regret.
Si je ne suis plus je peux t’assurer mon amour que je l’ai fait avec honneur et devoir, avec toutes les convictions qui sont miennes.
Mes dernières pensées si j’ai eu le temps étaient pour toi et tous ceux qui ont cru en moi.
Dis à nos enfants, dis leur qu’ils doivent suivre leur chemin, bon ou pas et que l’avenir leur dira s’ils ont fait le bon choix ou non.
A ma Mère Marino, Mon Père Pos et ma Tantine Cas., dis leur que je les aime et que je suis fière de porter leur nom jusque là Haut.
A mes amis, dis leur que je les aime et que mon cœur est rempli d’eux pour l’éternité.
A mes supérieurs hiérarchiques, dis leur que j’ai un profond respect pour ce qu’ils font et que je suis partie le cœur en paix.
A mes hommes, dis leur que je suis fière et qu’ils iront loin.
Le dernier mot pour la fin, mon Homme, je t’ai aimé comme jamais, refais ta vie, me rejoins pas.

Féli


Elle s’assura que personne ne regardait et alla cacher son parchemin plié près d’un tonneau à pinard ottoman…….
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Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la  Noblesse répond Empty
MessageSujet: Re: Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la Noblesse répond   Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la  Noblesse répond EmptyMer 20 Avr - 16:59

Ambryen a écrit:
Le même jour, en ville

La journée commençait pourtant bien, le bruit courrait et tout le monde sait à quel point les bruits sont rapides pour se mouvoir, le bruit courait que la Bulle d’Ambr’ allait peut être devenir la Dame de compagnie de la fille de Cast. Oui, c’était toujours mieux d’être la copine que la gardienne d’une fille plus vieille, ne serait-ce que d’un an. La journée était belle et le soleil de saison, quoique un peu prématuré, chauffait agréablement les rues de la ville et Bulle entreprit de passer son temps libre, comme elle le faisait depuis son arrivée à Narbonne, à admirer le port, ses vaisseaux, de guerre ou marchands, ses matelots et maîtres d’équipage, ses mouettes, rieuses ou non et surtout, l’étalage de technologies employé pour faire fonctionner tout cet arsenal. Depuis qu’elle avait croisé ce Messire Pépé et son ami Crocop à Montpensier, la jeunette ne rêvait que des bateaux et de la mer. Pourtant, elle n’avait jamais mis ses chausses sur l’un d’entre eux. L’occasion se présenterait un jour, elle n’en doutait pas.


Assise donc, sur une pile de caisses à destination de Brest, c’était inscrit sur la caisse, la glue se réceptionna un pigeon, détournant son attention et retirant au passage cet air béat d’admiration … Pépé ou Abel ? Les seuls amis qu’elle avait et qui ne se trouvaient pas en ville. Oh, que non, pas la peine de se réjouir trop vite, quoique … Il s’agissait d’une missive directe du grand manitou … Un mot de Cast en personne et ils partaient à l’aventure. Bulle prit la direction de la maisonnée familiale et s’enquit de quelques informations. La première, qui faisait parti du voyage, ce qui la réjouie, la seconde, pourquoi ce départ soudain ... ce à quoi elle ne comprit rien, elle se contenta de buller et enfin, la troisième nouvelle, elle serait à cheval … Non, non, pas sur la patte du bourricot, mais bien sur son dos … Ah, la belle affaire, et comment qu’on fait quand on ne sait pas monter à cheval ?




L’art équestre, ou le lard équestre, en 3 leçons


Bah, voilà, quelques affaires plus tard, c'est-à-dire quelques minutes après que le dernier membre du groupe soit arrivé dans la zone de départ, l’heure de la grande chevauchée commençait. Bien sur que Bulle n’avait pas dit qu’elle ne savait même pas comment mettre le pied dans cette chose qui servait d’étrier, supposée aider à embarquer sur l’animal ... Si tel était vraiment le cas, y serait bien plus bas l’engin, qu’on puisse mettre son pied dedans !! Alors, après quelques conseils glanés ici et là, c’est bien malhabile, mais ça, on à l’habitude, qu’Ambr’ arrive enfin à se mouvoir et se retrouve comme la mixité de l’épreuve l’impose, à califourchon sur son propre bourricot dont elle ne se souvient déjà plus du nom et qui de toute façon se fera surnommer « Machin » jusqu’à la fin de cette épique épopée. Voilà, donc leçon numéro un, pour monter sur un cheval, il faut mettre le pied dans la machine semi ovale et faire des acrobaties jusqu’à ce que l’élan nous porte de l’autre côté … Enfin, dessus ou en dessous, ça dépend de l’élan !!

Voilà, l’équipée est prête, des compagnons de voyage de la Bulle, personne ne s’était rendu compte de rien. Elle mâchouillait tranquillement son savon, qui à vrai dire n’est pas réellement le sien, mais là n’es pas le sujet de la question, pour pouvoir buller en toutes circonstances … Et elle était à cheval, pour la première fois de sa vie, elle était sur le dos d’une mule … et ... euh, comment la faire avancer. Un coup d’œil rapide à Cast et à Merer pour voir comment ils faisaient et … rien, rien ne bougeait et leurs bourriques respectives avançaient.


« Waouuuuwwwwww, ahhhhh … chut, fait pas de bruit, ils vont te laisser sur place sinon … », fut tout ce que la blonde bulleuse réussi à s’articuler à elle-même lorsque sous ses jambes minces et dépourvues d’une quelconque musculature prévue à l’emploi, les tressautements de la bête, lié à sa mise en mouvement, la firent sursauter. Et voici que sans avoir rien fait, Machin se mit en route pour suivre la joyeuse troupe. L’absence de couleur flagrante d’Ambr’ démontrait de son mal aise mais vu que les autres regardaient en avant, pas de risque qu’ils ne s’en rendent compte.


« Ok, on est parti … Un basculement à gauche, un basculement à droite, un nouveau basculement à gauche, … », un vrai cheval d’école, presque un fidèle destrier qu’elle avait la Bulle et pourtant, même en se répétant que c’était facile qu’il fallait simplement tenir en équilibre, pour quelqu’un qui rate systématiquement la marche cassée d’une taverne qu’elle connait plus que par cœur, la notion d’équilibre devient tout à fait obsolète. Et puis les qui libres, c’était un concept définit en fonction de son choix de carrière, si on se tient droit, on devient noble, si on tombe, on devient le bouffon du noble. Et la bouffonne en question, se vautra magistralement lorsque du pas, la compagnie se lança plein galop. Bah, oui, chacun sait qu’un cheval qui part (au galop évidement) se lève d’abord bien droit sur les postérieur et se jette en avant comme un missile nucléaire atteint de folie furieuse … Hum je m’égare, donc, la poussée de l’arrière-main de l’animal couplée à la parfaite maitrise de son centre de gravité, la ravissante Bulle se retrouva avec l’aspect d’une crêpe. Et encore une fois, personne n’avait rien vu … Le voyage s’annonçait d’être long. Un regard en arrière pour se rendre compte qu’en fin de compte, le pas n’avait pas duré plus d’une minute et que la demeure se trouvait toujours dans le champ de vision. Leçon numéro deux, s’accrocher à la grosse bosse qui dépasse sur l’avant du siège, fauteuil, truc, posé entre le cheval et son cavalier, quand le cavalier se trouve sur le cheval bien entendu. Après, avoir provoqué l’hilarité des gens resté sur place, le porte charge attribué à Ambr’ lui fut rendu et quelques autres conseils lui furent glissés à l’oreille, le domestique en question deviendra quant à lui, le domestique qui murmurait aux oreilles des bulles !


Leçon numéro un acquise, l’embarquement fut rapide, leçon numéro deux … et bien tentative d’essai numéro deux, s’accrocher de toute ses forces au pommeau, même nom d’ailleurs de la poignée d’une épée, mais il est évident dans la situation actuelle que s’accrocher à une épée ne servirait pas à grand-chose pour tenir à cheval ! Parfait, Bulle prête à éclater, virant au rouge tellement elle se crispait sur la proéminence antérieure de la selle, attendait patiemment que comme tout à l’heure, Machin parte au galop, à la suite de ses camarades cheval, mais … têtu comme il avait l’air de l’être, le poney récalcitrant ne bougea pas d’un pouce, d’une main, d’un centimètre, de ce qu’on veut, figé au sol ! Ambr’, dans un début de colère, déjà rouge à cause de l’effort, et ne pouvant pas se servir de ses mains, opta pour l’option, se servir de ses jambes. Inutile de penser à la tête, elle ne s’en sert que pour les grandes occasions. Alors, un savon dans la bouche, un pommeau dans les mains et un cheval entre les jambes, la cavalière d’un jour, frappa les flancs du bestiaux de toutes ses forces, autant dire pas graillot, mais suffisamment pour que la machine de puissance qu’est l’équidé, se lance à la poursuite de ses compagnons et rattrape en un rien de temps le retard ! Leçon numéro trois, quand les deux premières leçons sont acquises, on peut tenir à cheval du mieux qu’on peut.


C’est à ce train d’enfer, luttant contre les lois de la gravité et de l’attraction terrestre que Bulle d’Ambr’ chevaucha tant bien que mal et surtout mal, en compagnie de ses amis. Après un départ plus que chaotique et une suite tout aussi chaotique, vint le tour de l’apocalypse. La pause s’impose ! Mais quand vient l’heure de partir en ballade, plus ou moins de santé à voir la face que font les autres, c’est embarquer sur et faire avancer sa monture que l’on apprend à faire, et au moment de s’arrêter, ou de l’arrêter ou de tout arrêter, les choses se corsent. Les mains entourant encore le pommeau, Ambr’ n’avait plus la force de faire quoi que ce soit, mais comme chacun le sait, le cheval étant un animal grégaire, lorsque le chef de meute s’arrête, le reste du troupeau s’arrête aussi. Ainsi, quand Cast décida que la course effrénée vers on ne sait quelle direction, ni pourquoi, le porteur d’Ambr s’arrêta de lui-même. L’écume sur l’encolure, entre les poils fins de l’animal et la rêne en cuir, trahissait de l’état de fatigue de tout le monde, rhoo ... mais en plus, personne n’avait dit à la jeunette que les chevaux bavaient comme des chiens affamés. Et puis, avec le retour du soleil, on profite tout autant du retour des mouches, moustiques, taons et autres nuisibles répugnants qui se complaisent à se nourrir du sang d’autrui. Euh, j’parlais d’eux, parce que chaque fois que l’un ou plusieurs membres de la liste sus nommée venaient à se poser sur le chanfrein de Machin, ce dernier secouait la tête de bas en haut et chaque fois qu’elle arrivait en haut, un joli glaviot de bave moussante, blanche-verdâtre en fonction de ce qu’avait mangé le fidèle palefroi, se retrouvait au choix sur Bulle ou, sur Bulle. Par chance, Ambr’ n’était pas sujette au vertige, ou à la peur du vide sinon, elle aurait souffert bien plus que ça du voyage, elle n’avait pas non plus le mal de l’équidé donc, pas de régurgitation possible du petit déjeuner, en revanche, elle était sujette à la tétanie et à ce qui s’ensuit d’une chevauchée longue et harassante. C’est alors que chacun étant descendu plus ou moins majestueusement de son cheval et qu’ils profitaient du sol pour se dégourdir les jambes que Bulle se laissa choir. Non pas mollement comme on pourrait le croire, mais raide comme un piquet de tétanie qu’elle était présentement. Amortie par l’herbe nouvelle de la saison, elle fini néanmoins sans trop de mal en plus, sur le dos, les coude repliés gracieusement, les mains en forme de cercle … Encore à cheval, mais au sol. Et dans un dernier souffle avant d’afficher l’épuisement le plus complet elle réussi à dire :



« Foutre Dieu, je déteste ce moyen de transport … Quel est le sombre crétin qui a eu la grandiose idée de dompter un animal dépourvu d’intelligence et aussi inconfortable ? Mouarf, et t’as vu Cast, j’ai fait un effort pour parler bien ! »


Et au terme d’un intense instant de concentration et de volonté, Bulle retrouva sa forme de bulle et se mit à mâchouiller un savon, sa mâchoire étant la seule partie de son corps à ne pas être totalement fourbue. Laissant le loisir aux autres membres d’équipage la joie de préparer la popote et tout ce qui pourrait s’ensuivre.

Merer a écrit:
Aller aller, on ne se laisse pas aller.

Sûr que le coq n’a pas chanté, sûr, parce que la nuit recouvre encore les voyageurs. Le Capitaine, la gueule enfarinée, s’arc difficilement pour se relever. Recroquevillé dans le dos de sa compagne, il à un bras coincé agréablement et douloureusement sous elle.
En effet, d’une face, le bas-ventre de sa charmante nymphe, emmitouflée dans les poils de la « bête », diffuse sa chaleur moite et parfumée sur un bras relativement bien sculpté, ou s’épouse confortablement une femme qui tente vainement de s’assurer une parfaite stabilité. Seulement de l’autre face, c’est un semblant de racine d’arbre qui oppresse dangereusement l’humérus de notre homme. En appliquant une pression très étouffante sur un tout petit nerf de rien du tout, sa main s’est progressivement engourdi pendant son sommeil rendant cette position inconfortable. Il voudrait fuir cette douleur et se redresser avec ce bras presque totalement anesthésié par du sable circulant à tambour bâtant dans ses veines mais il n'ose réveiller celle qui partage sa couche. Il n’aura de choix hélas que de poser ses lèvres sur une épaule dénudée, qu’il sent au toucher délicieusement lisse, pour pardonner un malheureux dérangement. A l’heure du vingtième siècle, il serait probablement entre quatre et cinq heures du matin, c’est pourquoi il lui faut savoir rester courtois par une attention toute particulière.
Le bras retiré de son piège, accompagné d’un gémissement disgracieux palpable mais sans grande conséquence en apparence, échappé à peine de la bouche de Nane, un zombi se lève à tâtons et prend la direction d’un endroit ou il se retrouvera seul avec lui-même dans le plus intime des tête à tête. Avec l’attirail d’un beau chevalier en cape et en épée, le gars Merer se prépare à une bonne journée, et par quoi comment-ce-t-on pour qualifier une journée, de bonne ; par raviver les braises pour en retirer quelques flammèches qui, une fois alimentées en petits brins de bois, donneront une jolie arborescence flamboyante sur laquelle une pitance bien consommée, rendra fort et vigoureux les bons guerriers.
Quelques instant auparavant, chacun prendra son temps, temps à bailler, à lutter pour ouvrir un soupçon d’œil totalement collé à sa paupière après s’être tourner et retourner des dizaines de fois. Il y en à qui iront jusqu’à se cacher le visage pour se protéger des bruits extérieur car, ne cherchant qu’à prolonger une sieste fainéante, ils se verront simplement mis en rogne pour attaquer la journée.

Pas facile de trouver sa place dans un groupe composer de caractères singulièrement différent.
Essayez de vous imaginer à la place de Certains qui, à la solde d’un seigneur teigneux, ronchonneur, colérique, et j’en passe et des meilleurs, auraient réussi à se lier d’une certaine amitié avec son employeur. Malgré son rang et le côté directeur d’entreprise très à cheval sur la tenue de la garnison et des valeur familiale qu’incarne le Dict de Cordas, il est impératif pour rentrer dans ce clan, de supporter la sortie d’un animal féroce de sa grotte au petit matin.
Bon.
Le fameux Certain, lui, à comprit le truc avec le Castelreng. Quelques bonnes manières, un sens du devoir bien fait, et surtout un humour casanier lui permet ainsi d’être accepté au petit déjeuné du dit Seigneur de Cordas. Une petite blagounette entre deux tartines ou une formule Monseignôôôôôresque permettra de sonder le bonhomme en deux trois coups de cuillère à pot et pour ce faire, il faut savoir attendre, juste un tout petit peu mais suffisamment pour que les idées lumineuses se redressent dans sa caboche. Bref, entre hommes, ils arrivent à se comprendre et se tolèrent quelques soit la situations.

Mais.

Y à toujours un mais, ben oui, dans les belles histoires, y à toujours un petit quelque chose qui bloque les engrenages. As-tu regardé attentivement la composition de la lance ?
La lance c’est le petit groupe familial, une petite explication pour ceux qui, à un moment donné, aurait lâché le fil.
Donc, je disais, la lance, il y à deux hommes et trois femmes.
Essayez donc, juste un instant, de vous mettre à la place de qui vous savez, hein, le fameux Certain. Oui oui, il est pas parti en vadrouille le p’tit coquin, non non, il est à la place de celui qui va affronter et vous pourrez apprécier combien je soupèse mes mots, trois jolies femmes, dormant à la belle étoile sous un drapé multicolore certes, mais pas étanche. Je ne rentre pas dans les détails mais l’air s’infiltre partout, l’humidité c’est pareil, la peau d’ours c’est chaud mais franchement, ça cocote. Il faut voir également ce que leurs propriétaires font avec, des choses qui ne seront pas nommées pour le moment, ce n’est pas le problème qui nous concerne. Non !

Si, quand même…

Oui car nous éloignant du sujet principale par quelques détails sans vraiment grande important, nous oublions parfois le coté animal d’une femme au réveil. Le mâle est brute, certes, mais la femmes, elle…avec ses côtés….la féminité fantasmagorique dans ses plus magnifiques attributs, sait se masculiniser soudainement, pouvant laisser pantois, le plus savant des érudits.
Alors trois, réunies au milieu d’un champs, même si c’est une jolie clairière, c'est un bon choix du seigneur que de s'être arrêter à cet endroit, non vraiment, là il n'y à rien à redire mais le paysage ne fait pas tout. Tous les détails ne seront pas évoqués ici, Certain ne voudrait pas se fourvoyer.

Bon, petite parenthèse entre amis, reprenons,…

Le Capitaine à régler certaines modalités du levé, en s’occupant des traces du fourrage des chevaux, même si ça à été confectionner avec les moyens du bord, il faut les faire disparaître. C’est vrai que, ça pourrait servir à d’autre voyageurs qui seraient heureux de profiter de l’aubaine, mais c’est aussi parce que d’autres, beaucoup moins respectueux du travail accomplit, plus profiteur dans une débâcle fugitive, pourrait se servir sans scrupule des petites affaires d’autrui. Il est utile et pas seulement, de ranger ses biens une fois que l’on ne s’en sert plus. Conseil avisé d’un ancien charpentier à un autre, afin de toujours retrouver à sa place les outils que l’on à besoin sans avoir à faire trois ou quatre fois le tours des établis parce qu’une tierce personne aurait mis ses mains là ou elle n'aurait pas dû.
Il faut aussi vérifier que les montures, aussi robustes soient elles, n’aient pas attrapées froid pendant la nuit. Prendre le temps d’inspecter leurs dents, pour s’assurer qu’aucunes bactéries n’auraient infectées leurs gencives et pénaliseraient leurs performance au moment opportun, rien ne doit échapper à la vigilance d’un bon cavalier, même pas la qualité de l’alimentation.
Et tout ceci, en ayant le regard vissé sur l’état du feu indispensable pour motiver les cœurs.
De toute façon, une seule chose à retenir et je ne vous fait pas un dessin.


Ca va chauffer s’il est éteint !!!

Ensuite, bien sûr, les chevaux seront sellés et il ne restera plus qu’à les faire rugir. L’histoire dévoilera certainement des brides de ce que sera sans doute la matinale des autres campeurs avant de chevaucher une dernière fois pour atteindre leur destination finale...


[Aux abords de Toulouse]


Et puis, plus tard, le soleil au zénith…

"…Sur une plaine, les chevaux au galop, ce rêve était trop beau. La frontière du Languedoc qui s’achève, je m’en va, à cent mille lieues de toi... Comment oublier ta lavande et tout tes oliiiiviiiiiers…
Nana, nananaaaa… about you Nananaaaaa Narbonne-city, I Loooove Youuuuu…for ever …”

Et tout en chantonnant, un petit air tout à fait de saison, le bourgeonnement de la nature appellent celui des folles poésies romantiques des courtisans, le paysage défile longuement devant les yeux en s’imprimant aux esprits. Merer suit de près le noble aux couleurs des armoiries familiale arborées avec détermination, dans cette loyauté chevaleresque, cet homme vient honorer la promesse qu’il à signer de ses propres mains, pour garantir aide en toute circonstance au conté dans lequel il y à établit et développé son fief.

Cette signature aurait-elle été bafouée par un foldingo…

Il va falloir trouver un point haut, et Merer ne s’y trompe pas, Castelreng suit un chemin qu’il doit connaître puisqu’il mènera le groupe sur une partie de la vallée surplombant Toulouse. De là, ils se pencheront très certainement sur un problème mais ils rallieront par la suite une autre lance quand celui-ci sera solutionné, en espérant ne pas se tromper d’amis.
Pour l’heure, ils progressent…

Felinia a écrit:
Toulouse le 17 avril 1459

….. Une fois ces dernières volontés bien dissimulées enfin juste assez pour la trouver en cas de besoin, Féli sortit de sa tente.
Elle en avait des choses à faire pour préparer la deuxième attaque du château, sous les ordres de ses supérieurs.
Elle avait un devoir de communication avec la population ça lui prit un temps fou mais tout le monde avait répondu présent.
De porte en porte, au devant des habitants en ville, elle fit le tour de la capitale.
Personne n’était dupe sur les intentions machiavélique du coms.
Quelle nouvelle fantastique d’apprendre la destitution du coms par la Reyne.
Une fois tous les habitants à nouveau prêts au combat, l’avancée vers le château fut entrepris
Une foule immense s’avançait vers lui, toute une population soudée toutes religions confondues, toutes idées confondues, pour un même espoir, pour un même mot, J U S T I C E .
C’était émouvant ce déploiement de forces, tous ces gens de niveaux sociaux différents, dans un même but, libérer Toulouse aux griffes des tyrans.
Un loup qui veut se faire passer pour un mouton, il était évident que personne n’y croyait.

Le combat fut organisé et exécuté à la perfection, la victoire était au rendez vous.
L’ancien coms Amael avait été délogé et prit place Valdy le nouveau régent.
Tout était allé si vite.
On soigna à nouveau les blessés qui avaient tout donné et elle put épuiser, se reposer quelques heures à sa tente privée, vidée…….


La rencontre explosive à Insancil gul

Malgré ce qui se passait dans les rues, la vie suivait inexorablement son cours et elle se devait d’être à la tente-taverne pour recevoir les étrangers et ses amis.
Les cheveux un peu hirsutes d’une petite sieste et les yeux bouffis de fatigue elle passa d’une tente à l’autre.
Elle rencontra du monde la famille Cordas, dont Féli avait débaptisé Corbas, hélas Féli avec les noms c’était pas son truc.
Elle aimait à recevoir et à servir, elle l’avait toujours fait.
Tout se passa bien, elle proposa même sa tente privée pour permettre à la famille de s’installer confortablement avant leur départ.
Seulement voilà que Le Seigneur et Maître de la famille vint à s’installer.
Il était beau, fier et fort, sûr de lui, un Maître en puissance ça se sentait.
Féli avait pour coutume d’envoyer sa grande bouche en avant à tous les coups et souvent ça se retournait contre elle.
Mais elle était ainsi, brute de décoffrage, impulsive.
Elle se présenta, salua comme à son habitude, seulement voilà le Seigneur daigna lui parler qu’après avoir signifier qu’il allait défendre.
Dans sa ptite tête de blonde, il allait défendre la mairie et donc le rat qui s’y trouvait.
Tel un taureau enragé qu’on aurait piqué, elle le menaça sans honte de lui faire la peau s’il s’avisait de défendre le rat.
Qui était elle pour menacée un Seigneur ?
Toujours est il que pour Féli on ne pouvait être du côté du fourbe.
Mains sur ses lames elle était prête à en découdre sans l’ombre d’une hésitation, sans la moindre peur, sans la moindre état d’âme.
Elle portait avec fierté Dury, l’épée offerte par Vonlichtenchein qui fut son fiancé, un stylet à ses reins offert par Bashir et un cimeterre offert par son ami Drumgray.
Elle était loin d’être mauvaise avec les lames, mais nettement plus mauvaise au corps à corps ou à l’arc.
On ne peut pas être bon partout, n’est ce pas…
Toujours est il que son âme et son cœur appartenaient à sa ville et à son comté…

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MessageSujet: Re: Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la Noblesse répond   Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la  Noblesse répond EmptyMer 20 Avr - 17:00

Nane94140 a écrit:
Au campement la veille

Les deux jeunesses courbaturées ayant pu refaire leurs forces, après une nuit aussi confortable que possible vu les circonstance, la troupe au grand complet avait repris la toute au train infernal imposé par Castel.

Les cernes marquaient tous les visages. Pour chacun les raisons en étaient différentes. Ambr et Joé comptaient leur muscles dont certains ignorés jusqu'alors s'étaient douloureusement rappelés à elles durant cette trop courte nuit. Castel rongé par son deuil ne devait guère dormir beaucoup. Sa sœur avait entendu son pas jusque tard dans la nuit.

Quant à la blonde elle même, ses yeux battus mais son air radieux, montraient fort bien les occupations auxquelles elle s'était livrée. Ce que confirmait d'ailleurs l'air passablement las également du blond capitaine.

Bref chacun occupe ses nuits comme il peut et comme il en a envie. Sauf que le matin ce ne sont que couinement de douleur pour les unes et bâillements pour les autres.


Arrivée Remarquée

La lance du seigneur de Cordas composé en majorité de femmes se remarque de loin, surtout avec Ambr qui ressemble à un sac de farine posé sur une mule, et tressaute au moindre pas de sa monture. Mais cela encore n'est rien lorsqu'on connait le caractère de la famille. C'est surtout cela qui est remarqué lors de leur arrivée dans la ville. Cinq Languedociens avec des caractères de cochons... ca se remarque. Car que ce soit Merer qui pourtant a un caractère plus ... diplomate ou Bulle d'Ambr.. qui tiens tête systématiquement au seigneur de Cordas, tout ce petit monde est fort particulier et très soudé.

D'ailleurs dès les premières minutes ils ont bien failli en venir aux mains avec Felinia, Castel aimant ménager le suspens et plaisanter à effrayer ses interlocuteurs a frôlé l'incident diplomatique. ses explications abrupte et confuses, ayant fait croire a Felinia que leur groupe étais la pour la défense du coms félon.

Cet incident étant réglé un second vint poindre son nez cette fois provoqué par la curiosité insatiable de sa nièce. La jeune fille interdite de sortie sur le lac, avait demander à son père de visiter les geôles. Toujours près à aller au pire, Castel s'arrange alors avec son ami Juan Correba pour montrer à sa fille les geôles... mais à la place du prisonnier. l'empoignade qui suivit fut rien moins qu'agréable et courtoise. Le seigneur Correba ayant omis qu'il avait affaire à un tendron.

Bref après avoir réconforté sa nièce secouée par l'altercation la blonde s'en était allée monter une infirmerie de campagne.

Nane avait été trop longtemps Albigeoise pour ne pas avoir de connaissance dans tous les cas. Elle avait un temps apprécié le comte félon Amael lors de rencontres informelles à Castel et elle adorait sa douce Paquita avec qui elle avait noué amitié. Cependant elle ne pouvait en aucun cas cautionner son attitude actuelle. Que n'avait il détruit ses propres biens plutôt que ceux qui relevaient de la sueur et du travail de centaines de Toulousains ?

C'est donc à regret mais déterminée qu'elle prendrait ce soir sa part des combats. Pour l'heure elle devait organiser son infirmerie.

--Darken a écrit:
[hrp]Pour les bien du Rp ici, tout ce qui se passera sous la tente de demoiselle Félina reste dans un Rp privé.Quand au reste du topic, la joueuse initiale l'a dit, il est toujours ouvert. J'ai son acceptation pour faire un parallèle privé. Merci de ne pas intervenir. Pour ce censeur, les actions de mon pnj ont été autorisé par LJD Félina, bien vouloir en prendre note. Merci et bonne lecture bien que pas pour les âmes sensibles. [/hrp]


[ Toulouse, Dans la nuit du 17 au 18 Avril 1459.... ]

Il faisait frais... beaucoup trop....
L’été n’était pas encore à la chaleur imminente, le printemps trop pluvieux...
Le vent était à la bourrasque ce soir… prêt à tempêter sous peu…
La lune était absente, les étoiles évanouies….
Le noir… total… à vous donner des frissons dans le dos…
L’homme avançait parmi le temps… le mantel bien relevé espérant se couper de l’air glacial qui lui glaçait les veines…
Il avait fait le tour de la ville, sans grand résultat…
Aucun endroit dans cette capitale pour se réchauffer un peu comme il se doit pour un homme de sa trempe…
Les tavernes emplies de petites pucelles aurait pu l’intéresser mais trop de mégères à gérer…
Et puis aussitôt qu’il les touchait, elles chignaient… lassant à la fin…ça l’irritait, le fatiguait…
Il n’avait pas le temps de profiter de son plaisir…
Rien ne l’insupportait plus qu’une femme qui croit avoir raison et qui couine comme une truie…
Donc deux bonnes raisons de les éviter….
Un bordel, voilà ce qui lui aurait fait plaisir mais totalement absent ici…
A croire que les Toulousains se croient chastes et purs… tout ce qu’il détestait…
Plus les gens étaient près de son apogée divine, plus ça l’excitait fallait dire….
Un énorme soupire empli l’air…. Aucun divertissant amusant dans cette ville….
Mais où était donc tout le monde ? ….
Et encore des bottes qui claquent contre le sol caverneux d’une ruelle qui porte vers la mairie….
Surprise…. Des campements bien dressés devant…
Adossement à un arbre, épiant… attente, jugement….
Des hommes armés…. Jamais bon signes….
Dissimulé bien dans l’ombre… il observe…
Absence d’enfants…. Des femmes cela dit tout aussi présentes…
Son cœur palpite…. Une blonde… sulfureuse… une nymphe de beauté…

Hum….

Il l’a suit du regard… la dévore des yeux…
Il ne voit plus qu’elle… le genre de femme dont on ne peut déroger son regard…
Plantureuse… une femme, une vraie…. A faire damné un saint ou à faire d’un ange… un déchu…
Caractère de chien à ce qu’il en constate sur le beuglement qu’elle fait envers la mairie qui semble compromise…
Intéressant…. Très intéressant…
Tout à fait ce qu’il lui fallait… et il n’aurait même pas à payer pour…
Ce que la vie est bienfaitrice pour qui sait en profiter…
Suivre sa proie… ne pas la quitter des yeux… rester discret…
Elle part… vers une tente…
Il reste dans l’ombre d’un grand chêne…. La nuit trop noire… les gens trop nerveux… personne ne le remarque drapé de noir également….
La lumière de la tente s’évanouit… attente encore... toujours et encore…
La patience est la seule vertu qui l’habite….
La seule qui a une connotation positive bien que pour un fauve… elle est nécessaire….
Le silence règne…. Le campement s’endort…
Soumise… voilà ce qu’elle sera…

Hmmm….. À moi…. Je t’aurais ma jolie….

Quel sentiment plus grand que voir une teigne devenir un petit chaton sans défense ? …
Domptée la fougue de la jument sauvage…
Voir luire dans ses yeux la détresse…
L’entendre le supplier de l’épargner…
A la seule pensée… sa masculinité lui fait mal….
Ses braies sont définitivement à l’étroit….
C’est l’heure… le moment est là….
Une douce lueur argentée déchire cette noirceur…
Le pommeau de sa lame en main, il fait quelque pas….
Ne pas faire de bruit… surprendre… étouffer son premier cri…
Tout simplement exaltant cette nuit qui s’annonçait d’un calme trop plat…
Il pénètre sous la tente… personne ne se doute de rien, pourtant ce soir, un grand malheur frappera….
Il marquera sa proie de son seau, de son essence….
Il écoute…. La respiration unique …
Elle est bien seule… personne ne partage sa couche….
Le bruit rythmé et régulier de son souffle le lui confirme… elle dort… profondément….
Ce genre de donzelle ne doit pas dormir aussi intensément sans protection….
Ses yeux scrutent la noirceur de l’endroit…
Habitué, il distingue ce qui aurait pu le blesser mortellement et le fait disparaitre de la porter de la blonde aux bois dormant…
De ses lèvres contre sa peau, il la réveillera… sous un nouveau monde, un nouveau jour…
A jamais elle sera sienne… car c’est ce soir qu’elle poussera son dernier soupire…
Approche de la belle alanguie… elle est là, si paisible… à peine drapée…
Il peut distinguer le firmament de sa peau satinée…
Ce qu’elle est belle… trop même… c’est injuste pour les autres…
Une déesse…. L’art suprême dans toute sa splendeur…
Et ses courbes féminines à peine voilées…. L’innocence appelle à la déchéance…
L’ange perdra ses plumes pour rejoindre les enfers où elle se consumera sans vergogne…
Tout ce qui s’ensuit va se passer en un éclair… elle doit se soumettre… il n’a pas le droit à l’erreur…
Un coup, un seul pour la faire valser dans l’inconscience le temps de la faire sienne…
Il se présenta de toute sa prestance près de sa tête, retourna l’arme dans sa main…
La lame du couteau glissa dans sa main pour ne lui laisser que le pommeau bien relever au dessus de sa tête…
C’est froid… tranchant… mais il brule déjà de l’intérieur… pour elle… pour son dévolu sur cette femme pourtant innocente de péché…
Aussi vif qu’un éclair… il frappa…
La femme gémit sous le coup trop fort, trop rapide dans son écrin de sommeil pour qu’elle le voie venir…
Un sillon de liquide vital s’enfuit de la plaie contre sa tempe…
Elle est sonnée….
Elle ne se débat pas… elle est à demi-ensommeillée… inconsciente…
Il en profite… un bruit de déchirement s’étend…
Le drap est scindé en quelques lanières….
Un poignet relevé et emprisonné…. L’autre s’ensuit…
Dans une cage de tissus, elle est à sa merci… lié à sa couche comme la jeune mariée qui n’a d’autre choix que de faire honneur à son époux…
La belle commencent à gémir de nouveau… voilà qu’elle a rejoins la triste réalité…
Une main se glisse contre sa bouche charnue voulant étouffer ses prochains cris à venir….
L’homme se glisse entre ses cuisses et la foudroie de ses deux billes sombres qui s’incrustent dans les siens pour y lire tout les désarrois qu’il s’était promis…
Elle en est bien là… elle a compris…
Il le sait… elle le sait…
Sa main libre la sillonne sans remord….
Le détail de ses courbes sous sa main dextre lie l’imaginaire à la réalité…
Elle peut parfaitement sentir tout son envie pour elle… tout son désir à la mater…
A-t-elle peur ? …
Bien sur… elle est possiblement terrifiée même….

Chuttt… je ne te ferais pas que du mal… promis…

Il ne promet jamais rien qu’il ne tiens pas…
Elle aura son plaisir… assurément puisqu’elle lui en offrira…
Du moins, lui le voit-il ainsi…
Mais ensuite… il ne lui a rien promis… elle n’est qu’un jouet dans ses mains assassines…
Elle n’est que la poupée de son désir, de se besoin de se réchauffer…
De cet envie momentanée qui le tenaille jusqu’à le rendre dingue…
Elle se débat… bien… il ne la voulait pas trop soumise non plus…
Ce serait dommage de gâché un si beau morceau de viande en le tranquillisant…
Elle ose même lui assimiler un coup de genoux…

Sale garce…

Un petit éclair de méchanceté se teinte à ses yeux…
La douleur n’est pour lui que renforcement de son envie…
Il ne veut pas de viande avariée…. Mais…
Mais personne n’a le droit de lui infliger quoi que ce soit sans qu’il le soit autorisé…
Il est le Maitre… celui incontestable de tous les vices…
Une gifle surprend le silence… puis une autre…
Le claquement est si fort que la blonde doit avoir l’impression de se faire dévisser la tête…
Le visage de la belle se voit rosir sous les coups répétés qui ne font qu’irriguer son envie d’elle…
Trop présent… trop fort… là… il n’en peu plus…
Il a tenté de se retenir mais bon… les hommes sont des hommes…
Les pulsions ne se retiennent pas toujours… pour lui… jamais…
Un cliquetis règne … l’entend t’elle ? …
Oui… il peut voir dans ses yeux suppliant qu’elle a comprit…
Sa ceinture se détache… son pantalon s’affaisse sur ses propres cuisses…
Elle n’y échappera pas… des perles salées ruissellent contre ses joues…
Elle gémit de peur… elle l’excite…
Sa langue farfouille ses joues où la rivière s’étant…
Ce gout amer et salé le propulse dans un éden propre à lui-même…
Le summum de tout homme vicieux…
Et dans une mer houleuse, les vagues de reins malmène le bateau…
Elle ne peut rien faire… la bateau à beau tanguer… c’est la mer qui dans son cyclone l’emporte jusqu’à ce qu’elle (il) se calme…
Il l’a fait sienne, l’a dompté… dominé… jusqu’à épuisement de son envie…
Jusqu’à ce que la semence contamine le terrain fertile…
Elle a possiblement essayé d’alerter des gardes, des amis… mais comment y serait-elle arrivé avec sa bouche comprimé sur la sienne…
Elle a possiblement tenté de se débattre furieusement comme la tigresse qu’elle est notre Félinia…
Mais comment y serait t’elle arriver par un poids de deux fois sa grosseur comprimer sur son ventre qui la brule de l’intérieur ? ….
Nul doute… une jolie fleur naitra… la peur est assez violente pour la condamnée elle… si brave et si sûre d’elle…
Elle n’est plus que le petit chaton sans défense dans les griffes du loup affamé…
Combien de temps cela a-t-il duré ? Personne ne pourrait le confirmer… mais pour elle, l’éternité de tout un enfer…
Elle porte les marques du violeur, les stigmates de l’injustice…
Il soupira dans le creux de sa blondeur… elle sent si bon… il en a le tournis…
Lui laissera-t-il la vie sauve… à savoir…
Chose sur et certain…. Une partie d’elle est déjà morte ce soir… cette nuit où sa vie à basculer…


Felinia a écrit:
Le 17 avril 1459, nuit de cauchemar, appelé « enfer »

….. Après l’altercation avec le Seigneur et quelques explications, elle fut remise en place, comme d’habitude.
Si seulement elle pouvait réfléchir avant de causer, c’était sûrement trop lui demander.
Et puis elle était perdue, à bout, vidée, ses forces l’abandonnaient.

Elle sortit de la tente, elle avait besoin d’air, elle fit le tour de la ville qu’elle aimait tant, pour se diriger vers le lac.
Elle s’assit en tailleur devant l’eau qui s'agitait avec le vent qui se levait.
Son esprit vagabondait, son cœur lui faisait mal, si mal, comment sa fille Lune avait elle osé la trahir de cette façon.
Se retrouver face à face était tellement difficile, son regard haineux, alors qu’elle l’avait portée et élevée de son mieux.
Impossible d’en parler à Bashir qui était chez les moines et encore moins à ses enfants près d’elle.
Elle ne voulait pas les inquiéter, pour quoi faire.
Rester forte pour tous, la tête haute, le cœur vaillant et l’âme en paix, c’était ce qu’elle était.
Mais voilà, l’enquête des colombes, le comté détruit, la capitale déchirée, la trahison de sa fille eurent tôt fait de la détruire.
Une auto destruction lente et sinueuse qui la bouffait de l’intérieur, elle se tenait encore debout, elle allait encore au charbon mais combien de temps elle allait tenir.
Est-ce que quelqu’un avait vu à quel point elle était mal ? Pas sûr !
Une femme qui avait voué sa vie pour améliorer le niveau de vie avec l’aide de ses amis.
Elle avait l’impression que tout s’écroulait et elle sombrait en même temps que le comté.
Elle s’écroula sur l’herbe, sur le dos, les yeux rivés sur les nuages qui dansaient dans le ciel, aussi noir que son coeur.
Si seulement elle pouvait voler au dessus de tous, le cœur léger, rejoindre son aimé, le serrer dans ses bras, lui dire combien elle l’aimait et que rien ne changera cet état de chose.
Avant de sombrer définitivement dans le chagrin le plus total elle se leva.
Toute la journée fut une journée comme les autres, elle communiqua aux habitants les ordres qu’elles avaient reçu, alla à la tente-taverne pour s’occuper des ses clients, manger peu, et dormir peu.
Mais dormir quand même, avant l’attaque prévue elle avait besoin de récupérer, c’était indispensable.
Elle revêtit la chemise qu’aimait tant son Bashir et alla se coucher, elle mit du temps à s’endormir, mais la fatigue eut raison de ses dernières forces
.

Soudain elle sent sa tête se relever, engourdie par le sommeil, elle ouvre péniblement les yeux, crois voir quelque chose, crie de douleur et sombre dans l' inconscience.
Lorsqu’elle revient à elle peu à peu elle voit cet homme aux regards qu’on oublie pas, qui vous reste gravé en mémoire à vie…….
Elle analyse la situation, très vite, il fort, terriblement puissant, ses mains sont emprisonnées, incapable de faire un mouvement.
Les yeux écarquillés d’effrois, elle a compris sa nudité sous cet homme et son regard lubrique lui laissait aucun doute sur la suite à venir.
Elle essaya de le supplier par son regard et ses larmes de la laisser tranquille mais son rictus au coin des lèvres, ne présageait rien de bon.
Décidément le sort s’acharnait, son âme était meurtri et voilà qu’on en voulait à son corps.
Ses mains la touchait, la caressait, de quel droit.
Elle se débattit comme elle put et sa phrase qui lui transperça le cœur
.

Citation :
Chuttt… je ne te ferais pas que du mal… promis…

Les larmes coulaient, de plus en plus fort, prisonnière d’un monstre, voilà ce qu’elle était.
Dans un effort surhumain elle lui asséna un coup de genoux, qui ne lui fit pas lâcher prise pour autant.
Les baffes qui s’en suivit la malmena et l’étourdie.
La suite fut une véritable torture, au point qu’elle finit par devenir la spectatrice de son propre corps.
Lui contre elle, sa langue immonde, ses caresses infâmes, et son gît qui la fouillait lui donnait la nausée.
Il venait de l’achever, elle n’avait plus que ça, la fierté de sa fidélité à son homme et voilà qu’on venait violer son corps.
Il ne lui restait plus rien, elle n’était qu’une poupée de chiffon entre ses mains.
C’était une femme finie.
Elle essaya de se débattre de toutes ses forces, mais ne put l’empêcher de parvenir à ses fins.
Jamais elle ne l’oubliera….
Deuxième fois qu'on martyrisait son corps Aslan voulait faire d'elle son jouet et la vendre au plus offrant dans son pays ottoman.
Elle avait eu du mal à se reconstruire, sans Bashir, elle n'y serait pas parvenue.
Maintenant, elle n’attendait plus rien de la vie…..
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MessageSujet: Re: Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la Noblesse répond   Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la  Noblesse répond EmptyMer 20 Avr - 17:03

--Malorsie a écrit:
Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la  Noblesse répond Malorsie

Marlorsie complètement insomniaque et curieuse comme un pou.
Alla fourrer son gros nez partout.
Elle aimait à espionner les gens dans leur intimité, en regardant par les volets, une fenêtre ouverte ou mal fermée, bref, une vrai commère, une vraie teigne....
La teigne de Toulouse par excellence.


Elle fit le tour de la ville avec sa loupiote en main, malgré le mauvais temps.
Elle sillonnait les ruelles à la recherche de quelque chose à raconter le lendemain, quelque chose de bien croustillant...


*Tiens ça fait ben longtemps j'a pas vu la blondasse et son sauvage.
M'manque pas ch'lui là ti'n.
J'm'demande si elle couche seule, la sainte nitouche.
Cà fait ben longtemps qu'elle est seule.*

Elle en était là de ses pensées lorsqu'elle arriva à la tente et tendit l'oreille.
Elle entendit les gémissements de plaisir de l'homme et les "mmmmm" de Félinia qu'elle prit bien sur pour argent content
.

Elle avait les yeux qui pétillaient.

Ben c'est du joli tiens !
Fidèle à ton sauvage hein !
hahahahhhhahaha, j'va' l'dire à tout le monde moé qui vous êtes.


Elle s'en alla en riant elle était si fière de sa découverte et Félinia si désespérée.
Si seulement elle avait pu donner l'alerte.

--Darken a écrit:
Son corps transpirait la peur... le dégout...
Le sien le pouvoir… la maitrise et la délectation…
Les deux corps tremblaient l’un contre l’autre… pas pour les même raison cela dit…
Son odeur… carrément enivrant…
Il relève la tête… elle est effrayée… il adore ça…
Lentement il joue de sa lame contre son cou….
Elle peut sentir la froideur de l’engin contre sa peau….
La lame affilée prête lui trancher la jugulaire sans problème s’il le souhaitait…
Le pouvoir… cette immense sensation d’avoir entre ses mains la vie de quelqu’un… complètement grisant…
Il appuie un peu… il veut voir ses yeux se révulser par la peur…
Voilà… c’est ça… elle a saisit ce qu’il attendait d’elle…
Il l’aime… certes pas d’amour comme entre un mari et sa femme…
Comme une idolâtrie… un coup de foudre intense… une communion entre deux êtres… une âme sœur destiné l’un à l’autre…
Le bien et le mal… le Ying et le yang,… le diable et l’ange…
Il veut jouer encore avec elle, il n’a pas terminé….
Il fait coulisser son couteau jusqu’entre ses seins biens ronds, bien ferment…
Sous le galbe de l’un d’eux… il la sent frémir….

Hmmmm…. Oui ma chérie… c’est ça…

Légèrement il la coupe… le liquide cramoisi jailli en petite coulisse …
Elle hurle sur sa main qui masque toujours sa bouche…
Il tressaillit de plaisir… encore…

Oh oui…. Ouiiiii…..

Il continue… personne ne pourrait comprendre ce qui se passe dans sa tête…
Dites qu’il est psychopathe… fou… peut importe les appellations…
Sans cœur, sans âme, sans monde… une errance du mal….
Et le pire… c’est qu’il y prend plaisir…
Des bruits de pas.. ils s'éloignent...
Pas inquiétant...
Oups... d'autres dans l'autre sens ...des murmures dans la nuit…
Il relève la tête…
Elle tente de crier… des gardes font leur ronde…
Agir vite… et bien…
Ne toujours pas faire de bruit sinon s’en est cuit de lui…
Il ne sera pas écrit que ce jour sera la fin de lui … mais la sienne….
Un coup dans le cœur et ce sera à jamais terminé… pour elle….
Elle se débat, arrive à détacher une de ses mains… le griffe…
Des dents qui se plantent dans sa main qui lui couvrait la bouche au même moment…
Il étouffe un juron mais n’en pense pas moins…
Quelle raclure celle-là tout de même…
Pour qui elle se prend ! ….
Il lâche son ustensile à faire le mal…
Elle ouvre grand la bouche pour donner l'alarme...
Attrape sa tête à deux mains…
Un coup sourd… comme un crâne fracasser durement contre le remontant du lit…
Il se relève… elle se vide de son sang…
L’oreiller en est couvert…
Le fracas à la tête laissera sa manque… la sienne… son anéantissement… sa fin…
A quoi bon jouer encore… le jouet est brisé… la poupée de porcelaine en mille morceaux…
Soupire… dégout… pas assez eu de temps pour jouer…
Quelle poisse… tant pis…
Comme si de rien n’était remonte son pantalon …
Laisse l’arme du crime sur les lieux et fiche le camp…
Comme arrivé, il reparti…
Évite de justesse de se faire découvrir par une... c'est quoi cette chose d'ailleurs... vaut mieux pas savoir... rien pour donner envie ! ....
Ni vu, ni connu… seul l’écho de la nuit tourmentée en fond ….
A jamais, il se souviendra d’elle… même si elle ne fut qu’un grain de sable dans sa merveilleuse existence…
Laissez pour morte, Félinia était à ses derniers soupirs inconscients de sa misérable vie…


[hrp]LE RP est entièrement réouvert à qui trouvera cette malheureusement enfant en train de mourir. Merci à la joueuse de Félinia pour cet agréable moment en votre compagnie… Ce fut bref, mais exaltant ^^ A un de ses jours, peut-être… qui sait ![/hrp]

Felinia a écrit:
Le 17 avril 1459, une fin tragique

Une nuit d’horreur et de cauchemar absolu.
Elle avait pensé mille et une fois, mourir l’arme au poing, avec fierté et honneur.
Sur un champ de bataille, droite, avec ses hommes derrière elle, pour un droit à la liberté, juste faire son devoir.
Mais là, c’était ce qui pouvait arriver de pire, une mort lancinante, une torture de chaque minutes.
Ses yeux le suppliaient, pour la première fois de sa vie, elle demandait juste à vivre assez pour dire adieu.
Adieu à tout ce qu’elle aimait.
La lame qui la tailladait n’était que souffrance, avait elle mérité tel supplice….
Sentant la mort au seuil de sa vie, elle donna ses dernières forces à son bourreau, le faire aller vite, la tuer le plus rapidement possible.
En gardant le plus longtemps l’image de tout ceux qui ont partagé sa vie, depuis des mois.
Son aimé, ses enfants, sa famille et ses amis.
Elle réussit à dégager sa main et se défendit à corps perdu.
Dans son regard, il lui renvoya sa détermination à en finir.
Elle voulut crier le nom de son aimé, une dernière fois, mais n’en eut pas le temps.
Une douleur et le trou noir dans lequel elle s’enfonçait peu à peu…………

Féli sombrait…….

Peu après le départ du chien galeux, un pigeon vint se poser sur la tente attendant qu'on lui décroche le message qu'on venait d'envoyer à la pauvre Félinia.
Un courrier de sa fille Lune qui disait ceci :


Citation :
Expéditeur : Lunenoire
Date d'envoi : 18/04/2011 - 07:36:22
Titre : Pardon mére
Ma mére ,


Je vous demande pardon , je savais pas qu' Amael allait faire ce qu' il a fait et moi je pensais que c etait un arrangement entre lui et toi pour reprendre la mairie ce qui aurait pu étre vrai pour diverses raisons et quand j ai vu l horreur trop tard le mal etait fait et me suis retrouvée avec les fourbes par erreur suis si désolée mére m en veuillez pas cette erreur je ne la recommaitrerais plus .


Mére , je suis partie de Toulouse , juste le temps que ma douleur et ma trahison envers toi et Toulouse s' apaise , j' ai extrémement mal et n oserait me montrer dans cet état .

Je t' aime Mére et pardonnes moi de mon erreur.

Ta fille Lunenoire
.


[hrp]Autorisation accordée de ldj Lunenoire, merci à elle.[/hrp]
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MessageSujet: Re: Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la Noblesse répond   Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la  Noblesse répond EmptyMer 20 Avr - 17:04

--Malorsie a écrit:
Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la  Noblesse répond Malorsie

Au campement la nuit et le matin au coeur de Toulouse

Elle n'était pas encore partie totalement du campement quand la vieille bique entendit du mouvement dans la tente.
Elle se tourna et put voir distinctement l'homme
.

Elle en eut des frissons d'effrois.

Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la  Noblesse répond Avatar-6568

On aurait dit la mort qui se déplaçait son regard de glace était terrifiant.

*Ben dis donc j'pensais qu'elle avait meilleur goût, faut il qu'elle soit en manque à ce point là.*

Elle poursuivit son chemin et alla à nouveau fureté à droite et à gauche avant d'aller se coucher.

Au matin, elle alla sur la place du marché raconter ce qu'elle avait vu
.

Vous devinerez pas la meilleure, la sainte nitouche Félinia, la blondasse, a trompé le sauvage.
Si, si je vous assure j'y étais j'ai tout entendu, et ça y allait moé j'vous le dit.
Ca tringlait sec.
Décidément elle a de drôle de goût, un sauvage et un bizarre, mais bon.
Comme quoi, elle voulait se faire passer pour une bonne dame, tu parles,
comme les autres, les jambes écartées à la moindre occasion, cé ty pas vrai !
Ou va t on moé j'vous le demande
.

Elle était fière de voir tous ces visages effarés en l'entendant.
Tout le monde savait à quel point la fidélité dans le couple était une chose primordiale pour elle.
Ils eurent du mal à y croire mais à force de l'entendre, ils se rendirent à l'évidence, Félinia aussi était une traînée.

Castelreng a écrit:
L'histoire vous a donc conté ce que fut la première et unique étape, une grande partie de ce que fut le nouveau départ une partie de l’arrivée, nous ne nous étalerons donc pas sur ce qui a déjà été dit , mais revenons sur ce qui s’est passé pour Castelreng.

    Arrivée à Toulouse... Ville rose peinte en noire par les évènements présents.


Le trajet depuis Narbonne s'était finalement bien passé pour Castelreng. Certes les deux jeunes filles - Joséphine et Bulle d'Ambr' - étaient exténuées, et on sait pourquoi, mais tout était parfait pour Cordas.

Parvenus dans la capitale, Il laissa là le groupe pour aller de suite se renseigner sur la situation et ce qu'il pourrait faire pour aider. On n’était pas là pour faire du tourisme mais bel et bien pour aider le Comté contre les agissements honteux du Coms félon.Pas question cette fois de céder aux caprices de sa fille pour robes et autres fanfreluches ! Il avait donc été convenu qu’ils se retrouveraient tous plus tard dans une quelconque taverne. Chose fut donc faite ainsi et en fin de journée de ce 16 avril 1459, il retrouva sa fille, sa sœur et son capitaine. Seule manquait à l'appel la Bulle, sans doute encore coincée sur sa monture, allez savoir…. Toujours est-il qu’à peine installé dans le confortable fauteuil il fit part à ses compagnons de ce qu’ils devraient tous faire le soir même, c'est-à-dire : défendre. A cet énoncé, une blonde qui était là et auquel il n’avait pas vraiment prêté attention lorsqu’elle s’était présentée s’insurgea disant qu’ils allaient apporter de l’aide au traitre. Il en avait froncé les sourcils se demandant de quel coté était cette donzelle tout en la laissant de mêler d’une conversation qui ne la regardait en rien jugeait-il. Il faut bien admettre que Cordas était là de pas trop mauvaise humeur pour laisser une femme lui couper la parole comme la blonde se le permit. Et voilà qu’elle en était à le menacer !! Voulant qu’ils se retrouvent en lice ? il en avait éclaté de rire avant de lui dire d’un ton un peu trop calme qu’elle aurait mieux fait d’écouter jusqu’au bout ce qu’il était à dire plutôt que d’ouvrir la bouche.
Tension redescendue, elle leur offrit l’hospitalité ce qui fut accepté par le Ténébreux.

Il avait donc été convenu que Nane préparerait une infirmerie et que les autres du groupe suivraient, Joé comprise. Toujours pas question pour le père de laisser sa fille hors de sa vue, pas plus que la Bulle d’Ambr’ d’ailleurs ! Faut croire que finalement il s’y était attaché à cette jeune femme qui pourtant lui en faisait voir des vertes et des pas mures depuis leur rencontre à Moulin. En fait il n’avait encore jamais rencontré un phénomène pareil qui n’avait de cesse de lui casser les pieds avec ses taquineries.


    Nuit du 16 au 17 avril 1459….


Ils avaient donc laissé Nane à s’affairer dans la tente « infirmerie » et s’étaient tous regroupés afin de garder le château durant une grande partie de la nuit. Le mauvais temps était de la partie et le vent d’autan soufflait comme voulant chasser les nuages lourds de pluie qui faisaient de cette nuit une nuit noire. Il s’engouffrait dans les capes faisant frissonner les deux jeunes femmes. Une fois de plus Cordas s’était demandé s’il n’était pas encore à commettre une folie en ne voulant se séparer un seul instant de ces deux jeunes filles. Mais l’aurait-il pu ? Non ! Assurément non ! Depuis le décès tragique de son épouse et le retour de Joséphine, il ne pouvait quitter un instant sa fille des yeux. Comme voulant s’assurer qu’il ne lui arriverait rien ou qu’il serait là pour la sauver le cas échéant.

Ils allaient à pieds cette fois, pas de problèmes de maintient d’équilibre pour Bulle d’Ambr’ cette fois. Il avançait en tête, Joé et Bulle en suite, Merer fermant la marche. La dextre posée sur le pommeau de l’épée, épiant chaque bruit, ils arpentaient les rues toulousaines proches du château.

L’affrontement fut inévitable. Une bande de rebelle sous les ordres du Coms félons étaient là à vouloir le maintenir dans la place. Les filles misent à l’abri Cordas s’était engagé dans le combat tout en se reprochant sa folie une fois de plus. Ils ferraillèrent, y mettant tout leur cœur pour finir par avoir gain de cause et que les portes du château s’ouvrent enfin pour le Coms Valdy. Fourbus, ils purent enfin regagner la tente que la dame Félinia leur avait cédée afin de prendre un repos bien mérité.

La dite tente, de grande taille était séparée en deux afin que puisse cohabiter toute la troupe venues de Narbonne pour la défense de Toulouse. Les jeunes filles avaient donc pris possession de la partie la plus confortable, Cordas voulant le mieux pour sa fille. Il prit le temps de boire une coupe d’un excellent vin en compagnie de son capitaine avant de tenter de prendre un peu de repos.

Le sommeil n’était plus ce qu’il était depuis ce matin à Rodez où il avait reçu missive l’informant de la disparition tragique de son épouse et depuis, nuit après nuit les cauchemars l’accompagnaient, ne lui laissant de répis que les soirs où il fumait de ces herbes que son ami le médicastre Skip lui avait donné pour qu’il puisse se détendre. De ces herbes, il n’avait encore…. C’est donc son épouse se noyant qui envahit ses pensées durant les heures qu’il fut à dormir.

Il la vit se débattre dans cette profonde étendue d’eau froide, crier à l’aide, l’appeler alors qu’il ne parvenait à la rejoindre et finissait toujours par la voir sombrer……


    17 Avril….. les coqs chantent…. L'homme hurle…. La femme elle...….



Dans la campagne environnante, les coqs étaient à chanter le jour revenu, les paysans les plus courageux déjà sur le chemin menant à leurs champs sans avoir idée que la nuit passée le Coms félon s’était fait jeter du château. Leurs épouses déjà à nourrir la volaille qui leur séviraient de repas dans quelques mois. Dans un campement, non loin du château, une tente fut réveillée par le cri d’un homme….

Castelreng se retrouva assit sur son lit. En sueur, l’air agar, il lui fallu quelques secondes pour réaliser où il se trouvait et revenir à la réalité. Une fois de plus le sommeil était venu le trahir, le forçant à voir ce qu’il n’osait imaginer. Une fois de plus ses songes avaient voulu le forcer à accepter la dure réalité. Une fois de plus ses nerfs le porteraient…
Il ne s’était rendu compte du cri qu’il avait poussé, attrapa ses braies et les enfila prestement alors que le silence restait présent du coté des filles. Il en fut un instant rassuré, se pensant que cette fois il n'avait sans doute pas du hurler comme d'ordinaire

Josephinedecordas a écrit:
~ Entre Castelnaudary et Toulouse, au milieu de.... enfin là… quelque part hein ! Sur la route et m’en demandez pas plus… je suis le troupeau moi ! ~

Lorsque la belle jeunette de Cordas avait vu sa future Dame de Compagnie descendre de son cheval, elle avait éclaté de rire. Doux et cristallin son chant rieur avait percuté le silence. Si Joséphine s’était vue courbaturée par sa chevauchée, Bulle d’Ambr’ comme ils l’appelaient tous affectueusement, avait quand à elle, beaucoup plus de difficultés. Il était plus qu’évident que personne ne s’étaient inquiéter à savoir si cette pauvre demoiselle pourrait faire le chemin sans se casser la poire mais cette fois, pour la suite du voyage, il faudrait penser peut-être à ne pas la laisser toute seule sur une monture. Elle se leva de la rive et la rejoignit rapidement, toujours en rigolant. Les joues de Joé démontrant bien son niveau de bonheur et de fait cocasse pour l’heure.

Allez ma bullette… je vais t’aider parce que sinon, on va être encore ici demain et j’ai faim…. Hors de question que je fasse un régime au savon !

Elle attrapa la main de son amie pour se diriger vers Nane qui justement préparait le repas. Tous repaitre du thon exquis de sa tante, une excellente cuisinière d’ailleurs, la brunette ne put s’empêcher de demander où était le dessert.

On n’a pas de tarte aujourd’hui ?

Il fallait savoir que Nanou était certes une excellente cuisinière mais très réputer pour ses pâtisseries. Chacun y succombait. Que ce soit aux fraises, aux pommes t et à la cannelle, au sirop de poire… rien qu’à y penser la belle en salivait… mais non… pas de gourmandises et en plus c’était l’heure de reprendre la route, la halte déjà terminé

Quoi déjà ?

Tudieu Joséphine… on ne dit pas quoi ! Combien de fois vais-je devoir vous le dire… on dit Comment …

Encore une fois, elle se faisait sermonner. Son père devait la prendre pour une gamine de cinq ans parfois… quoique, elle agissait peut-être naïvement de cette façon aussi il fallait dire… Elle n’était pas sotte, loin de là, seulement trop rêveuse et portant bien plus attention à ce qui se passait autour qu’à l’étiquette et la bienséance que son Père voulait absolument qu’elle applique. Grommelant entre ses lèvres, ils reprirent tous le chemin pour la Capitale. Toulouse…. Comment la trouveraient-ils en arrivant ? Apparemment, le Com’s en fonction avait pillé le château, une révolte était en train de s’organiser. Trouveraient-ils la ville à feu et à sang ? Ou tout serait-il fini lors de leur arrivé ? Et comment serait les gens là bas ? Surement sur un pied de guerre, vraiment pas enchantée de voir des inconnus débarqués… Enfin, inconnus… fallait le dire vite au vu du titre de son père au mérite de ses années passées à faire de Tolosa son duché, sa vie, sa maitresse. Enfin, ils verraient bien une fois sur place….

~ Toulouse, Tolosa Enfin ! ~

Voila qu’ils étaient tous arrivés depuis quelques heures. Elle avait demandé à son Père de pouvoir monter avec Bulle à cheval, évitant ainsi que sa Dame de Compagnie se trémousse dans la poussière en bas de la selle ou pire, qu’elle se fasse piétiner par la monture elle-même. La route avait été longue, souvent devant ramener sa compagne sur la selle comme il se doit. Les fous rires des deux demoiselles avaient diverti le chemin mais, Joséphine n’était pas fâchée d’être enfin arrivée à destination.

A peine les chevaux confiés à un palefrenier, ils s’étaient tous rendu en taverne. La Rose Humaine… Quel drôle de nom… Mais en même temps, mystique et romantique, à n’en pas douter. Elle aimait bien. Ils y firent la connaissance d’un frère et de sa sœur. Aussitôt, la demoiselle de Cordas se vu amicalement éprise de la jeune femme. Pleines d’ambitions, rêveuse tout comme elle bien que beaucoup plus timide qu’elle, elles se lièrent d’amitié. Et que dire de son frère… il l’avait troublé, très charmant et plutôt beau garçon… elle ne pouvait pas le nier. Heureusement, il devait partir en retraite, cela eut donc tôt fait d’éviter que son Père lui lance des regards inquisiteurs tandis qu’ils discutaient. Et voilà qu’une Dame aux cheveux couleurs des blés fit son apparition. C’était la mère des deux jeunes gens. Félinia…. Pas besoin de vous dire que la rencontre entre elle et le Chef de famille des Cordas fut pour le moins houleux au départ. Deux têtes fortes, deux têtes de mules et Père qui ne s’en laisserait pas imposé. Tout rentra finalement dans l’ordre mais pas sans animosité… apparemment, l’heure était grave. Ils avaient besoin à Toulouse de tout les renforts possibles pour exiler le Com’s démit de ses fonctions. Joséphine et Aude, sa nouvelle amie, avait prévu aller faire une excursion pour que la demoiselle de Cordas puisse découvrir le lac mais cela lui fut aussitôt interdit.


Tu n’y pense pas Joséphine… c’est beaucoup trop dangereux. Déjà que je vais te savoir dans le campement armé… c’est bien suffisant pour mes nerfs de Père… c’est hors de question pour la promenade…

Mais Père…

J’ai dit NON…


Elle avait eu beau supplier, bouder, rager… il n’avait pas cédé à son caprice. Bon, elle pouvait le comprendre certes mais n’en était pas moins heureuse. Le séjour à Toulouse commençait bien mal pour la jeune fille. Elle se demandait pourquoi il avait tenu mordicus à ce qu’elle l’accompagne. La seule chose que désirait son Père c’était ‘’ Soit belle, assied toi là et tait toi ! ‘’ Pas besoin de dire que Joséphine était loin de rester en place et de se taire… D’ailleurs, pour se venger, elle eut tôt fait d’attirer les ennuis…

Elle, Aude, Bulle et une demoiselle plus jeune encore Leeloo s’était mis en tête de visiter les geôles… Quelle idée pour des jeunes filles ! Ils faillaient les comprendre… elles avaient droit au campement, à la taverne et puis basta… rien d’autres ! Aucun divertissement, aucun amusement ! Carrément injuste ! Son Père bien entendu eu vent de l’histoire et n’était pas d’accord. Mais fini par céder… si si… si sa fille voulait visiter les bas fonds de la cité, où les gens sont affamés, dans leur saleté et empilés avec les rats… grands bien lui fasse ! La jeune fille était aux anges, enfin, on lui laissait un peu de liberté. Cela dit, il s’était mis de mèche avec un certain Correba pour lui faire peur… Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’un garde armé entra dans la taverne, la propulsa face contre terre pour lui mettre les fers.


Joséphine de Cordas, on vous emprisonne pour Trouble à L’Ordre public

Quoi… non, comment ? L’ordre public ? Mais j’ai…rien fait ! ….


L’homme n’était pas à discuter, son Père regardait la scène sans rien dire.Paisible et serein ! Mais ce ne fut pas ce qui effraya la jeune fille. Le malmener du garde qui l’emprisonna lui fit remonter un souvenir assez récent de son agression lorsqu’elle était rentrée seule du monastère où le Senher de Cordas l’avait envoyé quelques temps auparavant pour qu’elle apprenne les bonnes manières. La belle se mit à trembler, les larmes ravageaient ses joues satinées. La peur la tenaillait à lui faire mal. Elle avait peine à articuler mais surtout à respirer dans ses sanglots silencieux. Elle avait certes voulu visiter les prisons de Toulouse mais ne pas y être enfermée. Mine de rien... y'avait une différence ! Voyant le désarroi de sa fille, le Seigneur arrêta rapidement le petit manège à la dissuader de sa nouvelle idée d’excursion.

Je suis navrée Joséphine… pardonne-moi ma puce mais je voulais que tu comprennes que ce n’est pas un endroit pour une demoiselle comme toi… ne m’en veut pas…

Lui en vouloir ? Bien entendu qu’elle lui en voulait mais elle était terrifiée et la seule chose qu’elle peut faire, c'est aller se blottir tout contre lui, voulant sécher ses larmes…. Les insultes pour le Sieur de Correba arrivèrent cependant très rapidement.

Vous êtes CINGLÉ ?

Cela était sortie tout seule, en criant, de ses douces lèvres pourtant accueillantes de sourire habituellement. Elle était furieuse, outrée que homme est pu lui faire subir un tel affront. Elle avait eu la frousse de sa vie et s’était en partie à faute de cet homme. Pas besoin de dire non plus, qu’elle ne le porterait jamais en haute estime depuis cette aventure….

Cela dit, ceci avait permis à la jeune fille d’éviter de faire de vague, de rester sagement dans le campement aménager devant la mairie. Elle passait son temps entre lecture, la taverne et ses amis. Elle s’était légèrement assagit et son Père n’en était que plus heureux.

~ Le soir fatidique, dans une tente du campement avec Bulle ~

Son Père avait eu la brillante idée de faire partagée sa tente avec celle de sa Dame de compagnie. Quoi de plus normal de toute manière. Elle et Ambr’ était encore à se découvrir mais Joséphine l’aimait beaucoup. La demoiselle était pleine de vie, toujours drôle, de bonne humeur, parfois malicieuse et espiègle comme elle. Les deux filles avaient tout pour s’entendre à merveille.

Le campement était calme depuis quelques heures. Joé avait lu un peu et s’était étendue dans sa couche. Bulle était également dans son lit et semblait dormir depuis un moment mais elle ne pouvait en être certaine. Elle n’arrivait pas à trouver le sommeil... elle avait l'impression de tournée depuis des heures ! Elle s’ennuyait fermement il faillait dire. Pas assez d'actions dans ses journées. Elle susurra donc à son amie pour tester si elle rêvait profondément ou pas…

Bulle, tu dors ?

La demoiselle de compagnie sortit de ses songes ou pas, et grogna. Un vrai petit ours mal lécher quand elle voulait ! Tout pour faire sourire sa compagne. Joséphine se leva, enfilant ses bottes. Le jour n’allait surement pas tarder, il faisait déjà moins sombre dehors mais la nuit drapait encore le ciel pour le moment.

Allez vient… on va faire un tour puisqu’on risque plus rien. Magne tes fesses… allezzzzzzzzz BBBBBBBBBBuuuuuuuuullllllllllleeeeeeeeeee….


Naturellement elle avait pris soin de murmurer pour éviter de réveiller son père dans la pièce adjacente de la tente. Elle arriva à extirper sa complice de son pieu, la pauvre encore les yeux embués de sable. Elle lui poussa ses chausses et lui donna une cape, la sienne, déjà sur ses épaules. Les deux toujours en robes de nuit sous leur protection sombre. Elles étaient partie depuis plusieurs minutes lorsque le Seigneur poussa son hurlement…. Bien évidemment, il allait trouver la chambre dénués de ses deux petites perles à protéger. Nul doute qu’il n’allait pas être de bonne humeur en ce jour naissant….
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MessageSujet: Re: Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la Noblesse répond   Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la  Noblesse répond EmptyMer 20 Avr - 17:05

Ysabeau_desbois a écrit:
[Toulouse... Ohhh Toulouse...]

Un matin. Fin de nuit ou début de journée, peu importe lorsque les souvenirs refusent de se laisser toucher, que le cerveau refuse de la laisser dormir.
La brune est sortie de sa chambre, et marche dans la fraîcheur, pour s'occuper, profiter du calme...
Elle est arrivée à Toulouse au milieu des cris et des heurts, sans trop rien comprendre, voyant les tentes fleurir partout, les guerriers courir dans tous les sens.
Pas étonnant qu'elle se soit retrouvée assommée, laissée quasi inanimée, avec toutes ces bousculades.

Et sa marche l'amène près des tentes, de toute façon, pas moyen de faire un pas sans en croiser. Comme elle est bien incapable de reconnaître aucun blason, elle ne sait à qui elle pourrait avoir à faire.
Mais les gens dorment à cette heure, peu nombreux sont les insomniaques.
Ahh, il semblerait que si finalement, deux ombres la font presque sursauter en jaillissant à quelques mètres devant elle.

Se taire ou parler?
De toute façon, dans la clarté du petit jour, s'ils se retournent, ils ne manqueront pas de la voir.
Une pensée complètement dérisoire lui vient, parler pour faire du bruit, histoire de faire sortir du monde si l'affaire se corse, sans imaginer un seul instant que les renforts recherchés pourraient se tourner contre elle.


Qui va là??

Certes, elle a l'air bien seule au milieu du campement, en train de demander à deux ombres la raison de leur présence, alors qu'elle-même n'a rien à y faire, et même pas armée.

--Aldarik a écrit:
Toulouse capitale des voyageurs de tous poils

Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la  Noblesse répond Rogerxe

Il était descendu de son navire il y avait un moment déjà, avec ses hommes de valeureux marins.
Ils étaient au nombre de dix.
Noyés dans la masse personne n'avait fait attention à eux et pour cause il n'avait commis aucun méfait.
Enfin, disons qu'on ne les avait pas vu serait plus juste.
Plus de femmes retroussées, plus d'hommes détroussés mais pas l'ombre d'un suspect.
Ils étaient rapides, prudents, malins et les mois en mer entres hommes ne les avaient pas arrangés.
Ils avaient des têtes d’assassin.
Notre homme Aldarik, aimait les femmes, il les aimait belle et noble, le reste ne l’intéressait pas.
Enfin si pour son plaisir personnel, pas celles qu’on paye mais celles qu’on choisit et qu’on jette.
Il aimait les nobles et leur peau bien blanche pour une seule et bonne raison, la vente.
Les ottomans étaient friands de cette chair si pâle et le prix pouvait monter fort haut.

C’est pourquoi notre Aldarik sillonnait Toulouse en quête de ces femmes rares et sans protection, ce qui était bien mieux et surtout bien plus facile.
Plus elles étaient jeunes plus le prix était élevé, si elle était encore vierge alors le prix était faramineux
.

*Enfer et damnation ça c’est la fortune assurée*

Il regardait la jeune Josephine de Corbas se promener avec son père et deux autres donzelles.
Non il voulait Josephine et elle seule.
A elle seule, elle valait son pesant d’or.

Les yeux d’Aldarik brillaient de mille étincelles, il imaginait déjà tout ce qu’il pourrait acheter pour améliorer son navire avec la vente de cette femme à son ami Akbaba, qui voulait dire Le vautour en ottoman.

Il en avait rien à faire de ce qui pouvait lui arriver à cette femme dans les mains de ce monstre.
Il en avait que faire, ce qu’il voulait c’était les écus sonnant et trébuchant.
Certains disaient qu’il torturait les femmes, d’autres qu’il les revendait, d’autres encore qu’il en avait mangé quelques une……

C’est donc cette femme qu’il avait choisit, mais il devait prendre son temps.
Elle était protégée et il devait attendre, attendre le moment propice, le moment idéal.
Se renseigner sur elle, savoir s’ils restaient à Toulouse longtemps, s’ils allaient partir et où, etc…
Une fois la proie ferrée, il faudra faire vite, l’enlever, larguer les amarres et filer.
Tout devait être réglé à la perfection.

Il la suivit toute la journée, au loin, le plus discrètement du monde impossible de l’apercevoir.
La nuit il la guettait, dieu qu’elle était belle, dieu qu’elle valait cher, il espérait secrètement qu’elle soit toujours saine pour obtenir un maximum, bien qu’il aurait bien voulu l’avoir pour lui
.

*Je demanderais à Akbaba, si je ne peux pas la dépuceler en ayant un tout petit peu moins, elle en vaut la peine quand même….*

Il en était là de ses réflexions quand il entendit une troisième personne appeler.
Il se cacha mieux encore, camouflé dans les buissons, suivant la scène.

Cette nuit là, il avait vu un homme entrer dans la tente de Félinia, mais ne s’en était absolument pas inquiété.
Ca ne le regardait pas il surveillait intensément la tente de Josephine, ce qui l’inquiétait le plus c’était l’homme qui avait l’air de veiller sur elle.
Il fallait le neutraliser pour avoir le champ libre.
Il analysait la situation, emmagasinant des informations, au fur et à mesure.
Leurs habitudes, leurs connaissances, le nombre de fois qu’elle était seule et en quelle occasion, etc….

Ambryen a écrit:
Voyage, partie 2 - Toulouse, toutes les parties et Game Over !



La chevauchée fut longue et éreintante bien que la seconde partie avec Joé parut moins longue et plus agréable … Apprentissage des rudiments de l’équitation, fous rire en tout genre et sur des sujets aussi divers que possible. Pas de risques de chutes, Joé veille au grain, enfin, au bon équilibre de la Bulle, pas de risque de crampes ou de courbatures … Enfin, si, les courbatures seront de mise à l’arrivée et la blondinette pourra passer du temps à tenter de pas marcher comme un Cow-boy, quoique si au moins elle avait la ceinture avec le six coups, si au moins elle savait ce qu’était un six coups.


Mais enfin, voici la ville tant attendue, pas pour la beauté de son architecture ou parce qu’il y fait beau et non plus même parce que le Comte s’est fait la malle avec la caisse mais uniquement parce que la ville annonce la délivrance de la si caractéristique cavalière et qu’elle n’en peut plus de sentir le bourrin transpirant. Et puis, c’est vrai que la ville est jolie, pleine de couleurs avec les étendards qui flottent au vent. C’est plein de monde, d’armées, de gens … Oulà, y’en à des gens, des grands, des p’tits, des minces, des gros, des intelligents, des beaucoup moins ... des beaux et des belles, mais les belles on s’en moque pas mal, enfin, tout le monde qu’on s’attend à voir dans une capitale en conflit militaire.


Première destination après l’arrivée, le lieu du futur campement, une plaine, quelques arbres. La montée des tentes achevé et le choix de l’heure du rendez vous en taverne fixée, Ambr’ prit la direction du port … Facile à trouver, il suffisait de suivre les mouettes, essayer de ne pas se retrouver au lac comme la dernière fois à Narbonne et quelques rues plus loin, le port. Que les marins étaient beaux, ils commençaient tous à avoir un beau bronzage provoqué par les rayons provocants du soleil qui ne pouvait s’empêcher de griller quiconque resterait trop longtemps dans son chemin. Mais ce qui impressionnait le plus la Bulle d’Ambr', comme à Narbonne, c’était les techniques mises en place pour charger de décharger les navires à quai. Un savant mélange d’astuce et d’audace et Bulle pouvait passer la journée encore à admirer ces merveilles de l’intelligence humaine.


Mais les heures passaient et assise sur sa cargaison, elle sauta de toute la hauteur des trois caisses empilées et prit la direction de la taverne. Taverne où la soirée ne manqua pas de rebondissements en tout genre, enfin surtout le duel continuel et interminable entre Joé et son père, à croire qu’ils passaient leur temps soit à se chamailler, soit à se consoler de s’être chamaillé, c’était mignon à voir, mais parfois un peu violent tout de même. L’arrivée des gardes, et tout ce qui s’ensuivit fatigua la blondinette plus que ce qu’elle ne l’avait pensé et fini rapidement par retourner au campement pour y passer une bonne nuit et Bulle d’Ambr', courbaturée de partout malgré les soins de Nane et épuisée par ses deux jours à cheval s'endormie comme une masse au bout de seulement quelques minutes, un peu à la façon des princesses héroïnes Disney – Oui, mais pas que - qui se retournent une fois dans le lit, qui baillent et qui s’endorment paisiblement !




Cette nuit là, au réveil bien particulier



Et bien, en ce qui concernait Bulle, les bâillements et autres retournement dans le lit de camp n’avaient pas eu raison du paisible de la nuit. Non, les chevaux l’avaient marqué et ils s’imposèrent à son esprit pour toute la durée de la nuit qui pour le coup lui sembla bien courte. Une nouvelle cavalcade sur Machin, et pas des moindres, loin de la promenade de santé qu’elle avait faite dans la réalité. Chacun sachant qu’un cheval qui ne fait que galoper, c’est au final assez confortable, mais un cheval qui galope, qui évite des obstacles, qui en franchit d’autres, qui change d’allure, qui change de main - Mouais, petit interruption momentané du rêve sur ce détail plus que particulier, quelqu’un peu m’expliquer pourquoi quand on change de direction à cheval, on change de main ? Parce que j’ai essayé et franchement, c’est impossible à faire !! … Retour au rêve de Bulle – Donc, un rêve chaotique et semé d’embuches en tout genre, de la mythologie ancienne aux réalités actuelles, poursuivie par des dragons, des arbres qui parlent et autres personnages historiques et plus improbables les uns que les autres du cyclope au Dahu des montagnes, en passant par ses sirènes sur roulettes et des chiens volants. C’est fou ce à quoi notre inconscient peut s’imaginer lorsqu’on dort.


Alors qu’elle en était à se demander pourquoi sa fidèle Machine, parce que oui, Machin est en faite une Machine, donc, pourquoi sa fidèle Machine passait une seconde fois au dessus de ce trou béant qu’était la bouche d’un kraken odieux quand, pour on ne sait quelle raison, elle chuta … Et plus étrange, quand dans l’inconscience de son inconscient Machine se mit à lui parler … pour la réveiller semblerait-il. Un vague :


Bulle, tu dors ? lui parvint aux oreilles mais trop bien à se prélasser dans l’herbe verte et enfin le calme de son odieux cauchemar plein de monstres, Bulle ne voulait pas se réveiller, elle grogna alors tout simplement, ronchonnant comme quelqu’un qui s’est fait prendre en otage par sa couverture et qui de toute façon ne souhaite pas quitter son lit … Et puis, la révélation arriva, ce n’était pas le bourricot qui parlait, aussi surprenant que ça puisse paraitre puisque tout le monde sait que les chevaux parlent volontiers et sont même très bavards pour certains !!


Allez vient… on va faire un tour puisqu’on risque plus rien. Magne tes fesses… allezzzzzzzzz BBBBBBBBBBuuuuuuuuullllllllllleeeeeeeeeee….


*Rhoo … mais elle est increvable cette fille*, fut la première pensée de Bulle lorsqu’elle émergea de son état pseudo-comateux de sommeil couplé à un réveil inattendu. Puis recevant ses chausses et une cape qui sentait bon la fraise, elle fini de se réveiller avec la moue grognonne de l’ours qui n’a pas trouvé son miel, ni même l’arbre à miel, Winnie l’Ourson qui n’a pas mangé en gros. Elle enfila vite fait ce qui lui passait sous la main, voilà comment se retrouver avec une passoire sur la tête en guise de casque mais par chance, il n’y en avait pas cette nuit, ou ce matin là sous la tente ! Ainsi, en moins de temps qu’il n’en faut pas la réveiller, Ambr’ était prête à suivre son amie jusqu’au bout du monde, enfin, si elle faisait une pause pour manger avant !


« Ch’uis prête, où c’est qu’on va ? »


Oui, parce qu’en plus d’être ronchon, Ambr’ perdait sa capacité à communiquer gracieusement lorsqu’elle était encore dans le cirage, comme on dit. Et puis voilà les comparses sorties de la tente, sorties du périmètre de sécurité, sorties de l’engagement qu’elles avaient donnée d’être sage et de ne pas désobéir ouvertement au paternel de Joé. Mais bon, endormie comme elle l’était encore, Bulle, ne faisait pas bien la différence entre ce qui faisait encore parti du monde brumeux de son imagination et ce qui était la vraie réalité, pour sur qu’il goberait une excuse pareil Castounet, que les deux gamines étaient somnambules et qu’elles avaient la capacité de se déplacer et de communiquer entre elles.


Un craquement sourd se fit entendre, encore les restes d’un arbre parlant certainement, sauf que celui là d’arbre parlait pour de vrai et qu’il avait même une voix féminine.



« Qui va là?? »


Zut, à peine sortie qu’elles se faisaient déjà prendre … Non, ça n’allait pas se passer comme ça. Un regard à Joé pour savoir si elle aussi avait entendu. Un signe de tête et toute les deux savaient, elles s’étaient faites repérer, mais qu’à cela ne tienne, elles allaient ruser. Pas question de retourner dans la tente, de se faire prendre en plein flagrant délit par Cast et encore moins d’avoir raté l’occasion de s’amuser un peu. Suffisamment proche l’une de l’autre, Bulle d’Ambr’ examina une seconde la situation et les opportunités qui s’offraient aux filles. Elle mâchouilla discrètement un savon et fit une bulle qui éclata plus loin, en silence. Parfait, elle allait se séparer un instant pour se rejoindre plus loin, profitant que l’herbe pouvait être assez haute pour les camoufler le temps de leur déplacement furtif. Quelques messes basses et signes de la main discret, et en un temps record, les deux étaient à jouer les serpents à sonnettes dans les hautes herbes qui entouraient les campements. Point de rendez-vous, le vieil arbre qui trônait solitaire à une trentaine de mètres plus loin.


C’était son idée et Ambr’ s’inquiétait du bien fondé de l’intervention. Et s’étaient tapies le plus discrètement possible, habillées de la cape sombre, il était aisé de se fondre dans le décor, mais souvent Ambr’ jetait un œil à Joé, pour voir qu’elle progressait, elle était douée pour ramper, et surtout qu’il ne lui arrivait rien. Parce comme aimant à problèmes, elle se posait là, si peux qu’un écureuil tombe amoureux de son regard et s’en était fini … Non, mais, c’est vrai qu’elle avait finalement pas de chance que ça … La nature l’ayant gâté à la naissance, elle payait désormais et bien trop souvent visiblement sa beauté et son rang. Ambr’ de ce côté-là était tranquille, elle n’avait rien de noble, pas même me petit doigt de pied par alliance de son arrière cousin l’index. Enfin, Bulle leva la tête une nouvelle fois pour voir qu’elles avaient dépassées la cible mouvante qu’était cette Dame, Ambr’ n’aurait su trop dire quel âge elle avait … Et d’ailleurs elle s’en moquait pas mal, l’objectif n’était plus très loin, bientôt, l’arbre dans lequel elles pourraient se nicher en cas de problèmes.


Arrivée au tronc, Bulle sut qu’elle avait réussi et son front aussi puisqu’elle venait de se prendre dans ce dernier l’arbre majestueux qui le branchage poussé par une légère brise matinale avait l’air de se moquer royalement de sa cible. Joé n’était plus très loin, encore un mètre à ramper et enfin, elles étaient toutes les deux à l’abri, sous couvert du tronc imposant de l’arbre. Un dernier coup d’œil en arrière pour évaluer le degré de difficultés de l’épreuve et en fonction fournir les récompenses – A non, zut, me suis trompée de jeu – Euh, donc, juste pour évaluer le degré de difficulté, Bulle d’Ambr’ sourit et chuchota à sa compagne de méfait.



« On l’a bien eu je crois, elle ne nous a pas vue passer sur les côtés … »


Petit sourire espiègle et en route pour de nouvelles aventures tout aussi trépidantes et pleines d’actions.


« Et maintenant, on va où ? »
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MessageSujet: Re: Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la Noblesse répond   Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la  Noblesse répond EmptyMer 20 Avr - 17:07

Josephinedecordas a écrit:
~ Dans le campement, trahissant une à une les promesses faites à son père…~

Petit tapement du pied, impatiente, elle guettait discrètement la deuxième partie de la tente. Un léger ronflement sonore mais soutenu émanait. Joséphine retenait un petit fou rire d’adolescente en entendant son père se reposer. Il était pire qu’une charrette cabossée sur une route cahoteuse, amenant un gros ours en train d’hiberner. L’image était bien implanté dans son esprit, l’association avec son père était pour elle assez flagrante et amusante. Elle jeta de nouveau un œil à son amie qui émergeait enfin de son sommeil en bourgeonnant. Encore heureux que cela était toujours très bref chez la blondinette sinon elle aurait cru être boucle d’or et la famille d’ours bien qu’elle, elle était brune !

Après quelques minutes, trop loooooooongue à son gout, son acolyte fut enfin prête. Elle lui demanda leur destination. Excellente question… où allaient-elles ? Était-ce si important ? Hum… un peu quand même. Elle avait bien dans l’idée d’aller rejoindre Aude, sa nouvelle copine et ensuite, elles trouveraient bien à leur trois un endroit où s’amuser un peu ! Mains jumelées comme des sœurs, elles sortirent sans bruit à l’extérieur de la tente. Fort heureusement, elles n’avaient pas réveillé le Chef des Cordas qui dormait à point fermé. Fait cocasse… même en dormant… il grognait ! Fidèle à lui-même autant de jour comme de nuit !

L’aube pointait tranquillement son nez à l’horizon bien que sur leur tête, c’était toujours un drap d’étoiles qui les recouvrait. L’herbe haute léchait leur pas en les étouffants, fort heureusement d’ailleurs. Cela évitera de se faire entendre par un des gardes qui sillonnaient le campement ou bien encore Merer, leur Capitaine qui lui ne dormait jamais que d’un œil si on peut dire… Tout allait trop bien… bien évidemment….

Un craquement sec de blanchaille. Elle venait de poser le pied dessus dans l’herbe grasse. Les deux complices de sottises se figèrent aussitôt, arrêtant même de respirer. Regard à gauche, regard à droit… les mains crispées l’une dans l’autre, son petit cœur qui bat la chamade très fort et si vite…


« Qui va là?? »

Elles étaient repérées…. Ohhh non… ça allait être leur fête… il en était certain.Qui s'était ? Peut importe qui les avaient découvert, il ou elle dur à dire en ce moment juste au son d'une voix, allait les ramener auprès de Castelreng. Et là… pas besoin de vous dire que ça allait barder… elle n’allait pas seulement se faire gronder... il allait tellement hurler que les gens penseraient qu’elle avait perdue son pucelage auprès d’un va-nu-pied ou un ivrogne sur un coin de table ! Elles étaient dans la merdouille cette fois !

La peur, l’effroi tout comme l’adrénaline de l’interdit résidaient dans ses yeux. Quelques messes basses venant de sa sœur de chambre et des signaux silencieux, elles se terrèrent dans l’herbe. Joé avait bien saisit le plan et il avait intérêt à ce qu'il fonctionne sinon elles étaient perdues.

Tels des gros serpents sombres, de grosses bestioles elles se mirent à ramper ou coulisser, au choix. Elles avançaient plutôt rapidement mais à force de labourer la terre avec ses coudes, Joséphine ralenti légèrement la cadence. C’est que ça faisait pas que du bien ... pour tout dire franchement.... un mal de chien oui !!!! Elle qui avait la peau si fraiche et satinée, embaumant la fraise... là c'était loin du cas hein ! Lorsqu’elle s’écorcha contre un caillou, elle émit un petit cri aussi tait par sa main qui se plaqua sur sa bouche. Elle arrêta de nouveau de respirer, guettant le silence de la nuit et tentant de repérer la personne qui avait héler… elle n’était pas loin, elle pouvait entendre son souffle dans la l’aurore naissante. Elle cherchait la provenance du bruit. Elle n'allait pas tarder à la découvrir... zut de zut ! Quelle sotte elle faisait ! Pfff...

Une petite flopée d’oiseau passèrent au dessus de leur tête à eux trois au même moment ... Parfait ! Le destin jouerait peut-être en sa faveur pour une fois, ils allaient masqué sa fuite ! Elle en profita donc pour reprendre d’entrain son avancer afin de mettre le plus de distance possible entre elle et l’intruse. Pourquoi cette horde d'oiseaux avait pris son envol de leur perchoir comme ça ? La question ne lui avait même pas traversé l'esprit. Seul importait l'évènement en soit.

Elle émit un long soupire lorsqu’elle rejoignit sa Bulle à l’arbre convenu. Elle regarda son coude couvert de verdure, de sable boueux qui avait collé son bras frêle et laiteux. C'était pas joli... ça allait surement s'infecter ce truc là !


Pfff… t’as toujours de bonnes idées toi….

Elle murmura à sa dame de compagnie de façon sarcastique, regardant l’état de sa robe de nuit... fichue… elles allaient devoir trouver une excuse pour ça aussi… Seulement tombée du lit allait pas fonctionner devant un père en colère… plus qu’évident ! Bon, elles verraient cela plus tard. Toujours une solution à chaque problème et le temps joue toujours en faveur de la ruse.

On l’a bien eu je crois, elle ne nous a pas vue passer sur les côtés …

Je sais pas… vaut mieux pas s’attarder… j’ai fais du bruit en rampant sur une saleté de cailloux…


Elle s’étira le cou pour regarder derrière elles, l’ombre aux cotés de laquelle elle avait reconnu une Dame était toujours là, possiblement en train de chercher d’où avait provenu les deux bruits qu’elle avait entendu. Elle espérait ne pas l’avoir effrayée tout de même. Là n’était pas ses intentions mais elle risquait beaucoup trop à lui expliquer.

Et maintenant, on va où ?

La tente de la famille d’Aude n’est pas loin, on la rejoint, on sort la belle ébène de son lit et on file au lac. Ca te dit une baignade matinale pour faire partir toute cette boue ?


Un regard espiègle à sa meilleure amie, un sourcil arqué en guise de prémices à leur nouvelle aventure qui elle le savait, elle embarquerait sans contester… Elle en était à avoir enfreint toutes les lois de son père là…. Une de plus... une de moins... tant pis !

Vous ne devez jamais partir seules toutes les deux, vous ne sortez pas du campement sans moi ou sans Merer. Vous ne parlez pas aux inconnus, vous évitez tous les hommes qui ne sont pas moi ni le Capitaine… et bla bla bla bla bla …. Etc…

Dans sa tête, toutes les paroles de son père raisonnaient… mais ne l’importunait guère pour la suite de leur expédition. Loin des regards de la femme, elles se relevèrent et se mirent à courir main dans la main, Joséphine entrainant son amie jusqu’à ce qu’elle se figea soudainement avant d’entrer dans la tente de Dame Félinia où elle pensait trouver son amie Aude. Quelque chose lui fit froid dans le dos… Elle se retourna vivement, scrutant la pénombre. Elle tâchait de trouver le malaise qui la surprenait. Ses grands yeux bleus regardait à l'horizon. Pour la première fois de sa vie, son sang se glaça sans qu’elle comprenne. Elle avait beau regarder, elle ne voyait personne mais pourtant, elle avait bien l’impression qu’une paire d’yeux était rivé sur elle.Étrange sensation et très désagréable.


Hum…

Son amie qui lui avait presque rentré dedans à son arrêt brutal, légèrement essoufflée la regardait perplexe. Elle haussa les épaules et secoua la tête négativement.

Non c’est rien, allez, c’est là. On y va…

Elles pénètrent dans la tente inconnue bien que la belle de Cordas était certaine que c’était celle de la famille de son amie puisqu’elle avait vu la grande Dame blonde y entrer lors de leur arrivée. Donc, elle trouverait sa fille avec elle s’était-elle dit logiquement… 1+1=2...

Aude… Aude tu es là ?

Elles l’appelèrent chacun leur tour, sans réponse, Elles s’avancèrent une non loin de l’autre lorsque son pied heurta quelque chose au sol. Elle baissa la tête pour y découvrir un poignard tâché d’un liquide sombre gisant sur le sol.

Mais… qu’est-ce que c’est que ça ?

Elle se pencha, innocemment et naïvement, elle ramassa l’arme qui lui colla dans la main par sa substance visqueuse, la laissant retomber aussitôt en comprenant de quoi il s’agissait. C'était comme si elle s'était brulée... mais c'était son innocente de jeune fille noble bien élevée, couver dans son cocon qu'on allait heurter cette fois... Elle leva les yeux pour voir le corps de la Dame blonde recouverte de sang, inconsciente. Ou pire... morte... oui, avec tout ce sang, sans aucun doute... la femme, la Dame Félinia gisait sans vie. On l'avait assassinée ! Quel cruauté mais surtout quel spectacle horrible pour une paire d'yeux qui ne connait presque rien à la vie et qui crois en la bonté de chacun. La pureté et la naïveté à l'état le plus brute. Sans même le vouloir, sans s’en rendre compte, elle hurla sa terreur

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHH……..

Si le campement était encore endormi… cette fois, il allait mettre ses braies en vitesse et accourir parce qu’au cri qu’elle avait lâché... elle avait surement même réveillé les morts…

--Aldarik a écrit:
Campement et rencontre du Seigneur et Maître Azbaba

Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la  Noblesse répond Rogerxe

Il était assez près pour entendre la conversation et assez bien caché pour passer inaperçu.
Elles étaient si jeunes, si naïves, du gâteau.
Lorsqu'il entendit qu'elle voulait faire un bain dans le lac, un sourire sadique se dessina sur son vilain visage
.

*Oui, c'est ça, un bain, excellente idée, une aubaine je dirais, presque trop facile*

Un jeu d'enfant de venir à bout de deux gamines.
Il en avait les mirettes qui pétillaient.
Il déshabilla les donzelles du regard
.

*Pas à dire, c'est vraiment un bon choix, une pour la vente et une pour mon bon plaisir*

Il avait pris sa décision, il suivrait donc les damoiselles à distance et hop, dans le sac.

Soudain il sursauta et mit sa main instinctivement à sa lame.
Il en fallait beaucoup pour lui faire peur, mais son cri avait été si imprévisible et si puissant, qu'elle avait dû réveiller tout Toulouse
.

*La poisse, les hommes vont se lever, mon plan tombe à l'eau, pas grave, on remettra ça, mais qu'est ce qui se passe ?*

Ses yeux s'assombrirent, il était fort déçu, il devra attendre un moment avant de pouvoir palper la jeunette et les écus.
Toujours bien camouflé, il attendait l'arrivée des hommes et le reste du campement.


Pour qu’elle hurle comme une truie il était clair que quelques chose lui avait fait peur.

Brusquement un bruissement de feuilles dans son dos, il se retourna la lame en main.
Un de ces hommes étaient venus le rejoindre aussi discrètement que possible pour lui signifier que le Maître Azbaba était en ville qu’il venait d’arriver et l’attendait dans la taverne municipale, séance tenante.
Aldarik demanda à son matelot de rester là et de lui faire un rapport de ce qu’il verrait et lui d’aller à la taverne aussi vite que possible.
Le Maître n’était pas patient, et il dû accélérer le pas, il arriva devant la taverne ses hommes de mains étaient là tous des montagnes de muscles plus sanguinaires les uns que les autres.
Ils en interdisaient l’accès.


Je suis Aldarik et je suis attendu par le Seigneur et Maître Azbaba.

Ils le laissèrent entrer, la sueur perlait sur son front, il était rare qu’Azbaba se déplace ça devait être important.
Il s’approcha salua à l’ottoman, s’inclinant main sur le cœur mais en baissant les yeux.
Il se releva et fit un rapide tour d’horizon et put apercevoir dans un coin une femme magnifique, résignée, perdue et enchaînée.
Il suivit du regard la chaîne qui se terminait dans la main du Maître.


Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la  Noblesse répond Prisonnire

--Azbaba a écrit:
A la taverne municipale de Toulouse

Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la  Noblesse répond Azbaba

Azbaba considérait les femmes comme des jouets, quand le jouet était cassé ou qu’il en avait marre, il s’en débarrassait, soit en les donnant à ses hommes, soit en les éliminant propre et net quand il était de bonne humeur, soit dans des tortures abominables s’il avait besoin de se calmer les nerfs.
C’était un guerrier redoutable, excellent aux lames, très fort au corps à corps et surtout un destructeur psychologique.
Il n’était pas Seigneur et Maître par hasard, il avait des frères et sœurs dont il se chargea personnellement pour avoir le monopole des terres et du pouvoir.
Inutile de préciser qu’il s’était également occupé du père et de la mère.
Une raclure, comme on en fait plus…..
Un monstre en puissance, l’avoir en face de vous, vous rendait malade, il était arrogant, son regard vous transperçait, un geste de la main et vous n’êtiez plus, il était d’une rapidité phénoménale…..

D’un geste de la main il ordonna à Aldarik de s’asseoir ce qu’il fit dans la seconde.
Il tira d’un coup sec sur la chaîne qui fit tomber la jeune femme en avant et la traîna jusqu’à la table
.

SERS !

Sa voix était sèche, brutale, infâme.
Elle s’exécuta sans broncher, sans regarder les hommes.
Ca amusait Azbaba, de la voir si soumise et en même temps il aimait les rebelles, contradiction dans la tête de ce fou
.

Elle est novice, je la dresse, elle te plait ?

Le Seigneur regardait Aldarik d’un air sadique.

Une fois que la jeune femme eut terminé il l’attira à lui dans un baiser immonde à faire vomir.
Elle protesta, se débattit et il poursuivit jusqu’à ce qu’elle cède.
Il retira ses lèvres des siennes et lui mit une volée qui la projeta à deux mètres
.

Je ne supporte pas qu’on me résiste !

Il but cul sec sa chopine

Je t’ai fait venir pour une commande, j’ai besoin d’un harem il me faut six femmes, vierges si possible, belles ça va sans dire et la peau très blanche ou légèrement rosée.
Tu connais mon tarif il n’a pas changé 5000 écus pour une déjà utilisée et 10 000 pour une vierge.
Je les veux le plus rapidement possible, j’en ai vu des pas mal depuis mon arrivée.
Ici les femmes sont belles, je les veux.
Je reçois des hommes important qui ont des territoires qui m’intéresse, les femmes sont leurs faiblesses
.

Il se mit à rire, d’un rire tonitruant à faire trembler les murs.

Leurs faiblesses et leurs pertes.

Ses yeux en disant ça étaient devenus plus noirs que le corbeau.
Soudain un de ses hommes entra, le salua bien bas et vint lui parler à l’oreille
.

FAIT LE ENTRER LE CHIEN !

Un autre homme de main tenait enchaîné un autre homme, à le voir c’était un pauvre type, un paysan tout à plus, du coin.

Sans se déplacer, les yeux révulsés


Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la  Noblesse répond Azbaba1

Comment as-tu osé ?
A qui crois tu avoir à faire ?
On m’a rapporté que tu avais porté la main sur ma monture, qui t’en a donné la permission ?
Chien galeux que tu es.
Ma monture vaut bien plus que ta misérable existence
.

Il se leva en douceur traînant la femme au bout de la chaîne.
Il vint se planter devant le malheureux qui faisait sur lui, tant la peur le tenaillait


Mais…….je voulais…juste le mettre à l’écurie….le……le soigner…..m’en oc….
Nonnnnnnnnnnn


Azbaba sortit son cimeterre

Tu oses t’adresser à moi sans que je te l’ai demande et tu as osé toucher et tu en perdras la vie.
Je suis le Seigneur et Maître Azbaba
.

D’un geste vif et sûr, on entendit la lame fendre l’air, la tête de ce pauvre bougre venait de rouler sur le sol, les yeux grands ouverts.
La femme vomit et trembla d’horreur
.

DEBARRASSEZ MOI DE CA !

Les ordres avaient été donnés et exécutés sur le champ.
L’homme avait perdu la vie pour rien, un caprice, un orgueil démesuré.
Il revint s’asseoir aussi tranquillement et tira sur la chaîne entraînant la femme.
Regardant Aldarik


Quand peux tu me donner ce que je te demande ?
Tu sais que je ne suis pas patient !

--Aldarik a écrit:
Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la  Noblesse répond Rogerxe

Les scènes auxquelles il avait assisté le rendait malade, pas pour la femme et encore moins pour le paysan.
Il s’en foutait, non pour sa propre personne.
Il devait faire attention de ne pas le contrarier de peur de subir la même chose.
Azbaba attendait une réponse tout en nettoyant sa lame, il en prenait soin bien plus que tout autre chose d’ailleurs.
Essayant d’avoir l’air serein


Maître ne vous ai-je pas toujours donné satisfaction ?
Jusqu’à présent vous aviez vos filles, en tant et en heure.
Il en sera toujours de même, je suis un chasseur.
J’en ai déjà repéré, je voulais vous en apporter qu’une mais si vous en voulez plusieurs ça me pose aucun souci.
Votre date sera la mienne
.

Il était bien présomptueux, elles étaient bien surveillées les bougresses, mais leurs jeunesses et leurs crédulités étaient un atout pour ce chasseur.
Appâter, séduire, enlever, était son atout, il était très fort à ce jeu là.
Sur qu’il mènerait à bien son travail, surtout pour autant d’argent.

--Azbaba a écrit:
Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la  Noblesse répond Azbaba

J’aime à te l’entendre dire, il est vrai que tes filles sont belles et qu’elles donnent satisfactions.
Je les veux avant l’été.
Tu te débrouilles comme tu veux.
Disons avant le 15 juin dernier délai, si tu me rapportes pas six filles tu sais ce qui t’attend
.

Il prit sa lame et la pointa vers lui.
Voyant sa tête il se mit à rire


Détends toi !

Rangeant sa lame et tirant sur la chaîne ramenant la pauvre fille, terrorisée.

Je te la donne !
Je l’ai utilisé, fais en ce que tu veux, elle est à toi !
Mais n’oublies pas ton contrat six filles ou ta tête.
Je te retiens pas, vas !!!



Dernière édition par Admin le Jeu 21 Avr - 8:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la Noblesse répond   Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la  Noblesse répond EmptyMer 20 Avr - 17:12

--Aldarik a écrit:
Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la  Noblesse répond Rogerxe

La date ultime était tombée, il ne dit rien, mais trouvait que c’était tout à fait faisable.
La menace le fit déglutir avec difficulté, bien qu’habitué.
Ce qui l’étonna le plus c’est cette femme superbe en cadeau.
Il se leva, salua avec beaucoup de respect et prit la chaîne tendue
.

Vous ne serez pas déçu Mon Seigneur et Maître, je vous le promets.

Il quitta les lieux en restant courbé et en marchant à reculons traînant la femme avec lui.
Il était fier de pouvoir s’occuper personnellement de l’esclave du Maître.
Ce qu’il fit avec sauvagerie dans le bois, près du lac.
Tout le stress accumulé de cette rencontre avec le manitou, se déversa sur la pauvre enfant.
Qui en perdit la vie, étouffée.
Il se rajusta et regagna le campement, le jour se levait il était temps pour lui de partir…….

Une idée machiavélique émergea de son cerveau dérangé, oui une idée épouvantable.
Il rejoignit ses hommes restés pour la plupart au port ou à ces alentours.
Il choisit le plus vilain, celui qui foutait le plus la trouille.
Il le prit à part et tout bas lui exposa son plan immonde.
Le gars lui sourit et d'un signe de tête approuva.
Aldarik partit se préparer et quand il revint ses hommes ne purent s'empêcher de rire.
En effet, Aldarik l'homme qui puait la poissecaille à plein nez, pour par dire le bouc, avec les cheveux hirsutes et la barbe de trente six jours avait laissé la place à un homme d'une grande beauté, qui sentait bon le sable chaud....... pardon je m'égare...bref il était digne d'un seigneur.
Et ce n'est pas pour rien, le voici rebaptisé Aldarik Seigneur de Monmonrancie.


Bien je suis prêt et toi Arak ?

Demanda t il a son homme de main avec un petit sourire entendu.

Je suis prêt !

Le plan était simple se faire passer pour un grand seigneur sauveur entre les sauveurs contre un vilain pas beau.
Faire partie du groupe et surtout obtenir leur confiance pour avoir la main basse sur les femmes.
Il était doué pour ça, le mensonge, les ronds de jambe, les courbettes et tout ce qui s'en suit...........

Ysabeau_desbois a écrit:
[Toujours au milieu des tentes]

Il faut croire que sa voix ne devait pas être assez ferme, vu que les ombres disparaissent dans la nuit.
Ou trop ferme peut être, et elles ont eu peur pour leur vie.

Un cri poussé par un homme, dans une tente toute proche, la fait sursauter.
Partir ou rester?
Histoire d'attraper encore un mauvais coup, non mais t'es pas bien la brune!
Tu ferais mieux de te sauver pendant qu'il est temps, et d'aller voir ailleurs si la vie est plus calme!


Regardant de toutes part, Ysabeau a l'impression que le camp est peuplé d'ombres qui bougent silencieusement.
Avec la brume du petit matin, il ne manquerait pas grand chose pour croire aux revenants, d'autant que la fraîcheur semble se renforcer à mesure que l'ombre s'étire, luttant contre la lumière de l'aube.
Immobile, elle n'ose faire aucun bruit de peur de se faire remarquer, quand un autre cri, plutôt un hurlement celui-ci, la glace jusqu'aux os.
Foin de ses craintes idiotes, cette fois, le cri est bien humain, féminin même, et synonyme d'effroi.

La brune se cache entre deux tentes, pendant que le camp se réveille.
Une plus féroce serait allé voir, mais ce n'est pas sa qualité principale.
Et sa bosse derrière la tête lui rappelle qu'il peut être dangereux de se mêler de ce qui ne la regarde pas.
Puis elle se relève, et se mêle à l'activité ambiante, et se rendant à l'endroit des cris.

Nane94140 a écrit:
Une brute abêtie de fatigue, sale comme un peigne mais elle n’a même pas la force de se laver. Ni même de penser à se laver.

Cette après midi, elle a installé de la paille propre recouverte de draps blancs bien net pour accueillir d’éventuels blessés des différentes attaques qui ont eu lieu depuis deux jours, taillé des mètres et des mètres de drap pour en faire des bandes et de la charpie, astiqué avec soin ses précieux coutelas de médicastre barbier ainsi que ses aiguilles courbes. A tel point que ses doigts en étaient devenus gourds. Puis cette tâche achevé elle s’était armée à sa manière, certains anciens d’Albi la connaissait déjà..... Son grand chaudron en guise de massue et sa broche à rôtis dans l’autre main.
Certes cela faisait quelque peu grincer des dents son noble frère mais tant pis c’est avec ces armes qu’elle se sentait le mieux pour les manier chaque jour bien que pour un tout autre usage.

Ainsi Armée elle se dirige d’un pas pesant vers la mairie qu’ils doivent reprendre au comte félon. L’échauffourée Achevée sans dégâts apparent parmi les révoltés, elle prend encore le temps de s’assurer de l’intégralité de chacun avant de s’en retourner au campement. La peau d’ours lui tend les bras et elle s’y affale sans prendre le temps de se dévêtir ni même d’ôter ses chausses crasseuse. Elle ne sent même pas si son beau blondinet se glisse à ses cotés ou non, le sommeil l’a déjà emporté.


AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH……..


Hein ??? c’qui s’passe ? Y a une souris dans l’plumard d’quelqu’un ?

Faut dire qu’une blonde c’est déjà pas terrible quand c’est bien réveillé au niveau réflexion mais à demi endormie c’est l’horreur faut bien le temps que les idées descendent par les pieds pour remonter au cerveau. Les pensées commencent doucement à se réorganiser dans sa cervelle embrumée. Les souris on a l’habitude quand on dort en plein air ca doit pas être ca qui fait bramer comme un cochon qu’on égorge.

Égorge ? Ça ressemble un peu à ça ce cri. Si on égorge quelqu’un, elle se doit d’aller apporter son aide. La brume se dissipe lentement mais surement. Elle se retrouve finalement debout. De longues années de pratique lui font saisir comme un automate son matériel et elle cherche d’où a bien pu provenir le braillement. Quelques personnes se dirigent en hâte vers la tente de Felinia.

La blonde se demandera toujours quel plaisir elle peut trouver à vivre en permanence dans une maison de toile, si confortable soit elle. Alors que de bons murs… Une bonne porte ferrée…. Des volets que l’on clôt le soir avant de dormir, voila ce qu’il faut pour se sentir comme dans un cocon bien protégé. Enfin tous les gouts sont dans la nature, même les plus mauvais.

Une petite foule se bouscule maintenant sur le chemin qui mène à la tente taverne ou Felinia a élu domicile laissant au Cordas l’usage de sa propre tente d’habitation.

Merer a écrit:
[ Chaque chose en son temps...]


Le groupe s’introduisit dans la ville au nez et à la barbe de l’armée d’Amael qui veillait à regrouper ses troupes pour un éventuel assaut la nuit venue. Dans les entrailles de Toulouse, la tension était palpable dans les regards et dans la façon dons s’exprimaient les habitants. Il valait mieux montrer patte blanche plutôt que de s’essayer à la filouterie comme les deux chevaliers, Merer et Castelreng aimaient à s’enjouer quand il y avait des gens important en leur compagnie. Les gardes les laissèrent passer puisqu’ils s’étaient fait annoncer comme étant des libérateurs et de toute façon, leurs contacts, avaient largement contribuer à ce qu’ils soient reconnus aisément. Une fois le campement établit aux abords de la ville, chacun vaqua à ses occupations pour connaître les directives. Cast s’enquérra des ordres auprès du futur conseil de régence, les femmes elles, s’occupèrent à aider Nane dans ses nouvelles fonctions de médicastre. Improvisation avec le concours de la populace et des moyens mis à sa disposition. Il y avait deçà delà quelques blésés qui cherchaient encore des soins et son entreprise fût un soulagement pour tous, même pour ceux qui avait seulement subit la foudre psychologique de la folie d’un homme. La suite conduisit notre Capitaine dans une taverne où il retrouva quelques connaissances, du Languedoc bien sûr, frontalier, du comté de Toulouse évidement mais aussi d’autres contrées, avec qui il s’enquerra des dernières nouvelles. Le château avait été repris mais le Comte déchut stationnait non loin en ayant pris soin de laisser quelques hommes dans la mairie, dernier bastion de sa déchéance. Quelques chopes descendue à la va vite, de quoi se mettre le moral au plus fort, quelques discutions houleuses pour les accompagnées et finalement, à la tombée de la nuit, après s’être repus la pense, la petite troupe se dirigeât vers le château pour y prendre son tour de garde à la lueurs des torches flamboyantes. Pas de bons présages pour ceux qui défendraient le pouvoir en place, il était à parier que des tentatives de toutes part perturberaient la sérénité de la patrouille et tous les hommes mis à la disposition de la forteresse, maintiendraient une vigilance accrue…

Alors que la lune cachait tant bien que mal son flux lumineux derrière les sombres nuages balayés par un vent de plus en plus soutenu, les cliquetis de quelques pleutres endimanchés comme des pieds nickelés pour tenter un assaut suicidaire, sortirent de l’ombre en fonçant comme des damnés sur leur ennemis d’un soir. Quelques bons hommes et femmes sortis de nul par débarquèrent la fleur au fourreau pour tenter on ne sait quelle manœuvre d’intimidation. Chacun se tenant paré, les coups métalliques se mirent à brailler à travers la cité endormie qui se réveilla bien vite sous les différentes alarmes émises par les différents guets.
Lorsque le Comte félon fût sorti manu militari par le conseil de régence, les portes avaient subit de nombreux dégâts et malgré les efforts des ouvriers pendant la journée, celles-ci ne tiendrait pas longtemps sans un verrouillage efficace de la garde.

Emmitouflé dans sa cape, le blond suivait de près les ordres de Cordas, tantôt allant de l’avant pour repousser les assauts des révoltés, tantôt pour faire marche arrière et se repositionner en défense. Les coups pleuvaient sans discontinuer dans un baroufle assourdissants, Les muscles raidis accusaient les coups sans broncher, bouclier verrouillé sur l’avant bras de garde et les muscles tendu de l’autre pour enfoncer l’épée dans le tas, le tout, poussé par un entrain héroïque. Dans cette mêlée, impossible de reconnaître qui que ce soit, il y aurait eut un villageois rencontrer dans l’après midi autour d’une choppe que le blond n’y aurait vu la différence car il frappait sans relâche pensant à ses amis qui tentaient, eux, de reprendre la mairie et qui comptaient sur leur compagnons pour éviter des renfort malvenu. Ce combat fut d’une brièveté à tout égard, les insurgés prirent leurs jambes à leur cou et filèrent sans demander leur reste, sans doute que la rage des uns, dissuada les autres de continuer une lutte inégale. L’assaut repoussé, le fracas des armes s’entrechoquant diminua d’intensité jusqu’à s’éteindre, il ne resta d’audible que le son des pas des fuyards au loin dans les ruelles et le souffle des vainqueurs cherchant de l’air pour revigorer leurs esprits. Pensée soudaine pour les assaillants qui tentaient d’évacuer les sbires du bourgmestre, espérant que la chance ai été avec eux également, mais il n’en fut rien malheureusement et il faudrait retenter le coup la nuit prochaine.

La relève, réveillée par les heurts, vint soulager ceux qui avaient veillés une bonne partie de la nuit et qui ne fût pas en peine de prendre à leur tour du repos bien mérité. Au retour dans leur tente, le Capitaine tapota le Ténébreux dans le dos comme pour le congratuler de leur action, encore excité de ce qu’ils venait de vivre et dans le même temps, il déchaussa ses botes qu’il lança au pied de sa couche avant de s'y glisser comme une loque et de s'y endormir comme une souche.

…Il était sûr pourtant de l’avoir poussé en arrière des remparts, le plongeant dans les bas-fonds des douves marécageuses. Il revenait pourtant, d’entre les morts, escaladant à mains nues les hautes murailles qui se dressaient sous lui. Rien à faire, Merer battait la pierre comme un ours et son tranchoir passa à côté de ce monstre qui voulait absolument prendre le château comme trophée. Une main gigantesque lui agrippa le cou et le souffle vint à lui manquer. Son corps transporté dans les airs, sous le regard effroyable de cette chose sans visage, le quittait peu à peu. L’impression que sa tête se séparait du reste du tronc le faisait horriblement souffrir et dans un dernier soupire, il appela Castelreng d’un regard exorbité, implorant une aide de la dernière chance. Cast dans un cri de rage vint à son secoure mais une poignée de seconde trop tard…



AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH……..

Entre rêve et cauchemar, le blond se réveilla en sursaut, la sueur maculant ce qu'il n'avait enlevé pour dormir, resserrant ainsi le feutre de son uniforme sur son torse charpenté. Tout se mélangeait dans son esprit, bête immonde, Castelreng en train de le sauver, un cri de femme que l’on égorge au couteau qui n’avait rien à faire au milieu de la scène.
Mais alors, qui avait pu émettre ce cri aussi près d’eux sans le réveiller plus tôt. Ni une ni deux, les pieds dans l’herbe grasse, la chemise entrouverte, il se rue dehors, l’air hagard, cherchant quelque chose mais ne sachant dans quelle direction aller. Il est sur ses gardes, Cordas n’est pas loin, il sent son souffle cinglant s’échapper de la tente et venir lui titiller le cou comme Nane pourrait le faire, mais dans une susurre romantique des plus attentionnée.
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MessageSujet: Re: Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la Noblesse répond   Avril 1459 : Quand le Comté Appelle, la  Noblesse répond EmptyMer 20 Avr - 17:13

Castelreng a écrit:
Trois semaines qu’il était à vivre la tragique fin de son épouse durant ses nuits et tenter d’oublier ces terribles cauchemars pendant la journée. Cette nuit encore, bien qu’elle fût écourtée par la garde qu’ils avaient fait, il n’avait trouvé le repos. Le retrouverait-il un jour … ?
Ses braies enfilées, il avait aussitôt chaussé ses bottes et était à arpenter l’espace de la tente pour se remettre les idées en place, se passant nerveusement une main dans les cheveux lorsqu’un cri d’effroi retentit. Comme sortit d’outre-tombe, ce hurlement à réveiller les morts le figea un instant - le temps de 2 battements de cœur – qui ne sut sur le coup si c’était réalité ou s’il était à cauchemarder les yeux ouverts. Un regard vers l’ouverture de la toile, Merer était déjà à en sortir tel un boulet de catapulte. Il lui emboîta le pas, prenant au passage son épée et regarda alentour.

La nuit en était à se retirer doucement et les prémices de l’aube donnaient une couleur orangée sur cette terre réveillée en sursaut. L’autan s’était calmé laissant place à une douce brise matinale qui aurait put être apprécié en temps ordinaire. Pour qui d’autre se trouvait loin du campement, la journée s’annonçait radieuse.

Alors qu’il était à constater qu’un attroupement était à se faire autour de la tente de la dame Félinia, il réalisa que ses deux curieuses n’étaient toujours pas sorties. Chose des plus anormales lorsque l’on connait les deux jeunes filles. Se pouvait-il que leur nuit dans les rues toulousaines les eut épuisées au point qu’elles n’eurent entendu ce terrible cri ? Le doute était trop grand pour en faire fit. La sécurité de sa fille trop importante pour l’ignorer. L’angoisse lui tenailla alors les tripes, grandissante et se changeant en peur lorsque son subconscient prit le dessus, mêlant ses cauchemars au son du hurlement qui venait d’être poussé.


Joé….

Fut le seul mot qu’il parvint à dire avant de s’engouffrer de nouveau dans la tente en espérant trouver les deux jeunes filles encore endormies. Il aurait pourtant fallu qu’elles soient assommées ou droguées pour ne pas avoir entendu cet appel effrayant et Cordas en devint blanc de panique. Elles ne pouvaient cependant être ailleurs quand dans leurs couches respectives à cette heure matinale. Joséphine n’était-elle pas le genre de jeune fille aimant à trainasser au lit ? Rien n’y faisait pourtant, il lui fallait s’en rendre compte de visu. D’un mouvement empressé il souleva la séparation de toile donnant à chacun l’intimité voulu, l’arrachant de son support pas la brutalité de son geste, pour y découvrir deux couches vides….

JOÉÉÉÉÉ !!!!!!!!!!!!!!

Le cœur battant à tout rompre, une frousse indescriptible, il se rua hors de la toile, tel un animal aux abois, bousculant au passage son capitaine qui en était à se diriger vers l’attroupement grandissant autour de la tente de Félinia.

Elle n’est pas là……. Ambr’ non plus…

Ajouta t-il en passant devant Merer pour gagner l’autre tente sans même savoir pourquoi. Son instinct lui sommant de s’y rendre. Tout mais pas sa fille ne cessait de dire une petite voix dans son esprit perturbé.

Bousculant les curieux agglutinés là, les poussant sans ménagement sans voir qui il menaçait de faire choir tant ses gestes étaient sauvages et brutaux, craignant une fois de plus le pire, il parvint à la toile et en arracha le pan d’ouverture pour y découvrir….

Sa fille et sa Bulle tétanisées devant une scène d’horreur, même pour l’homme qu’il est. Prestement il ramasse le premier linge qui lui tombe sous la main et en couvre la pauvre jeune femme qui git là dans une mare de sang. Il ne sait si elle vit encore, en doute fortement d’ailleurs. Le plus urgent pour lui en cet instant étant de cacher cette atrocité des yeux de ses deux innocentes. Revenant ensuite vers les deux jeunes filles, il les prend chacune par les épaules, les serrant l’une et l’autre contre lui et les traine vers l’extérieur. La vie n’est pas faite que de boutons de roses, de rire, de robes neuves et autres falbalas, elles viennent de s’en rendre compte et de la façon la plus brutale qui soit. Lui, se dit qu’il aurait pu leur épargner de telles monstruosités si tentait qu’il avait daigné les laisser en sécurité à Narbonne. Aurait-il put laisser derrière lui la prunelle de ses yeux ? Sa fille chérie qui était le portrait craché de sa tendre épouse ? Assurément non ! Et pourtant il se retrouvait, certes soulagé de la savoir sauve, mais emplis de remords par ce qu’elle venait de vivre là. N’allons cependant pas croire qu’il se fichait comme d’une guigne de ce qui était arrivé à la blonde Félinia, loin s’en faut. Cependant le bien être de Joé et Bulle passait avant tout à ses yeux. Aussi les guida t-il vers leur maison de toile où il les fit s’assoir sur le bord de sa couche et leur servit un petit verre d’eau de vie afin qu’elles se remettent de la frayeur et de l’infamie qu’elles venaient de vivre. Il ne chercha pas à savoir ce qu’elles faisaient là toutes les deux, les réconforta et les rassura comme il le put.

Dans la tente voisine, il présumait que sa sœur Nane soit déjà à s’affairer. Merer à n’en point douter devait lui aussi s’y trouver. Il garda donc toute son attention pour Joé et Bulle, se promettant bien de ne plus les lâcher d’une semelle….

Josephinedecordas a écrit:
Pas besoin d’expliquer ce que l’ont peur ressentir lorsque l’ont voir la mort en face... elle ne le savait pas de toute manière... comment aurait-elle pu l’expliquer ? Mais une chose était certaine, c’est que la mort lorsqu’elle vient chercher quelqu’un laisse son essence. Que ce soit par l’air étouffant qui embaume un endroit, ou par les images qu’elle vous laisse. Joséphine en payait les frais cette fois. Tout se bousculait dans sa tête…

Elle revoyait cette même femme blonde les accueillir, offrir hospitalité et gîte à des nobles qu’elle ne connaissait même pas. Un sourire toujours pointée sur ses lèvres lorsqu’elle ne criait pas à l’injustice. Une femme de tête, forte et têtue. Que des qualités que la jeune de Cordas ne pouvait qu’apprécier. Et voilà qu’elle… qu’elle… Était-elle morte ? Comment savoir ?

Elle aurait pu tenter de lui parler, de voir si elle respirait mais son corps refusait simplement de bouger. Le sang dans son corps s’était figé tel le gel, cristallisant tout ses membres sur place. Même les larmes refusaient de couler, le son de sa voix s’était évanoui après son cri… disparue dans la brume de cette mort qui rodait. Que l’expression de ses yeux daignait encore démontrer quelque chose… de la terreur ni plus ni moins.

Et son amie… cette pauvre Aude… c’était sa mère… Comment allait-elle réagir ? De la même façon qu’elle possiblement lorsqu’elle avait appris pour sa propre mère disparue, tombée de la falaise sans un au revoir, trop brusquement, arrachée à la vie. Rien ni personne n’arrive à remplir ce vide, à consoler cette peine qui même si on arrive à vivre avec, ne s’éteint jamais. Si elle ne pouvait expliquer la mort, elle pouvait en expliquer la souffrance…

Combien de temps était-elle demeuré là, la main dans cette de Bullette qui était tout aussi silencieuse qu’elle ? Elle n’aurait pu dire. Tétanisée toutes les deux, elles étaient restées plantées là, une des mains de Joséphine couverte du sang du couteau. Elle en portait la marque de cette mort. Arriverait-elle seulement un jour à se débarrasser de cette sensation, de ces images ? Possiblement jamais… comment le pourrait-elle… L’humain pouvait être si cruel, jamais elle n’aurait pu s’en douter par l’innocente et la naïveté qui embrassait la jeune fille tous les jours. Une des plumes de cette pureté avait virevolté dans l’oublie aujourd’hui.

Elle entendit d’abord l’amas de gens qui murmurait derrière la toile de la tente. Elle avait réussi à attirer l’attention au moins. Pas étonnant avec son cri… tout semblait si éloigné, si loin de la vérité dans les murmures. Elle n’en comprenait pas le sens et ne chercha pas non plus à le faire. Lorsqu’un homme entra, elle le reconnu à cette forte odeur de menthe qui masqua celle de la mort aussitôt. Un drap fut déposé sur la Dame Félinia afin de cacher sa nudité… et ses blessures à leurs yeux. Les deux demoiselles n’ayant aucunement bougés cela dit. C’est le réconfort qu’offrit le Senher de Cordas à sa fille et à sa dame de Compagnie qui les libéra de leur chaine invisible au sol. Cela ne tarda pas non plus à les faire sortir de là.

Chemin faisant vers leur tente, Castelreng croisa Merer juste à coté de la tente de Félinia et s’adressa à lui.


Merer, tu vas chercher Nane, on part immédiatement d’ici…. Je ne rigole pas, SUR LE CHAMP…. Ne prenez que le strict qui nous est nécessaire…

Joséphine ne commençait qu’à sentir le liquide vitale renflouer ses membres meurtrit par les images. Elle croyait que son Père lui passerait le pire savon de toute l’histoire mais non. Il s’adressa à elle tout en remplissant les besaces de ce qui trainait de leur coté de la tente.

Les filles…. Il faudrait vous vêtir plus convenablement… nous reparlerons de tout cela… mais vous allez bien ?

Bien sur que non, elles n’allaient pas bien ! Enfin, Ambr’ elle ne savait pas mais vu son silence, surement sous le choc tout comme elle. Les effets s’enfournaient dans les sacs de toiles à une vitesse hallucinante et pourtant, elle n’avait toujours pas bougé, immobile dans la tente. Elle vit sa Dame de compagnie se vêtir toujours muette. Son père remarquant son trouble vient la serre dans ses bras délicatement

Joé…. Il faut te presser mon enfant… je n’aurais jamais dû t’amener ici… c’est Donà Ariana qui avait raison… pardonne-moi ma puce…

Ce n’était pas sa faute. Le pauvre… depuis la mort de sa mère, il s’en voulait pour tout et pour rien. C’était le coup de pied aux fesses qu’elle avait besoin. Voir son Père dans cet état la ramena de sa catatonie. Il lui prit la main, se rendant compte qu’elle était toute poisseuse et s’exclama inquiet soudainement.

Tu es blessée ? Où as-tu mal ? Par Aristote ma fille, je t’en conjure parle-moi !Tudieux !

Il s’était agenouillé près d’elle, l’examinant des pieds à la tête, voyant sa petite plait sur son coude rapidement sans trouver d’autres blessures apparente… que le sang… qui n’était pas le sien mais celui de Félinia.


Non père… j’ai… touchée … le … cout…

Elle n’arriva pas à finir sa phrase, bredouillant comme dans un cauchemar. Oui voilà… crêtait un mauvais rêve et elle allait se réveillée dans quelques instant. Pince-toi ! Pince-toi ! C’est ce qu’elle fit mais sans résultat. Les larmes se mirent cette fois à couler. Merer revient avec Nane qui aussitôt remplir leurs besaces à leur tour mais sans poser de questions. Ils auraient le temps tous de mettre cette situation au clair lorsque les deux demoiselles seraient à l’abri. Voilà comment Castelreng dict. du Cougain, Senher de Cordas voyait les choses. Les filles en sécurité c’était la seule option qui comptait. Il prit tout de même le temps de réconforter sa fille, de laver sa main dans une eau qui aussitôt vira au rouge. Il demanda ensuite à Nane de bien vouloir aider sa fille avec son écorchure qu’elle pensa aussitôt. Et sa tante l’aida à se vêtir. Pour la première fois depuis des lustres, elle se sentait comme une gamine… bien qu’elle en est toujours été une….

Une heure après, toute cette petite bande était prête à partir. Leur mission terminée à Toulouse, le comté retournée dans les mains expertes du Com’s Valdy, la mairie avec un maire intérim. Son père se sentait avoir fait son devoir. Après l’incident de la tente, non seulement plus rien ne les retenaient icilieu, mais le coté paternel avait repris le dessus… A peine remerciant et disant au revoir à ceux qui les avaient accueillit, la petite troupe pris les chemins menant vers un autre comté.

La brunette ne pu quand à elle ne pas regarder la tente où le drame s’était déroulé. Un homme venait d’arriver, très bronzé. Ayant entendu parler son amie, le frère de celle-ci et la Dame Félinia, elle en déduisit que cet homme devait être le mari de cette dernière, le père de son amie. Quelle découverte macabre allait-il découvrir. Le pauvre… Même si personne ne louangeait cette homme dans cette ville à ce qu’elle avait pu en entendre, il ne méritait pas cela… personne ne le méritait. Elle espérait que des gens viendraient au secours de cette femme, si seulement elle vivait encore. Elle voulait garder cet espoir en tête… il le fallait… parce que sinon jamais elle n’oublierait… jamais elle ne serait plus la même… Cette grande Dame blonde vivrait ! Qu’il en soit ainsi … par Aristote…

Elle soupira, répétant sa prière silencieuse au très haut, lui demandant de venir en aide à cette famille qui à cet instant, elle n’en doutait point, souffrait terriblement. Elle écrirait à Aude dans les jours à venir, s’assurant de l’état de la Dame… enfin peut-être, en aurait-elle le courage ? Il était encore trop tôt pour le dire… Lentement le campement s’éloigna, les montures galopant vers des lieux plus sécuritaires… Mais les images d’horreurs demeuraient pourtant toujours à son esprit. C’est dans le silence qu’elle mena son propre combat face à cette adversaire plutôt tenace….


[hrp]Les Cordas quittant Toulouse, nous avons légèrement dû abrégé ce RP pour cette cause. Vous m'en voyez navrée... il y avait encore tellement à dire, à faire... Enfin... pour cause IG / RP, la suite s'inscrit ainsi, nous n'avons nulle autre choix. Cela dit, je tiens à remercier chacun des rolistes qui à participer à ce magnifique Rp tous autant que vous êtes. Ce fut un délice de vous lire, un honneur de croiser ma plume aux vôtres et j'espère que nous pourrons récidiver. Encore merci à chacun d'entre vous d'avoir sut mettre votre griffe pour nous faire rêver tous ensemble. Bon jeu et bonne chance pour la suite, je continuerais de lire la suite sur le Best Of. Merci ! [/hrp]
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