Castelreng du Cougain
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Castelreng du Cougain

Moments de vie d'un personnage médiéval fantaisiste

 
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 chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461

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chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461 Empty
MessageSujet: chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461   chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461 EmptyLun 5 Aoû - 19:50

Castelreng a écrit:
Il aurait du l’épouser deux mois et demi plus tôt.
A cette heure ils auraient du être tout juste rentrés du petit voyage de noces en Anjou qu'il lui avait promis.
La nervosité aurait dut-être depuis longtemps oubliée ors il était bien entendu plus nerveux que jamais. Dieu sait qu’il l’attendait ce jour, il en aurait presque compté les heures tant la frustration d’avoir du le reporter avait été grande. Ça n’avait pas été facile de devoir rester « sage » durant ces longs mois et plus d’une fois il avait bien cru que la folie s’emparerait de lui quand il n’avait pas été à deux doigts de faire fi de sa promesse et de séduire coute que coute sa belle Maxi. Plus d’une foi il l’avait senti prête à lui céder. Plus d’une fois il avait fini dans la rivière où le lac le plus proche à se « rafraichir » les idées.

Il la désirait tant et depuis ce qui lui semblait être des siècles, la voulait pour épouse depuis trop longtemps à son gout qu’il se retrouvait proche de la panique, craignant qu’une fois de plus quelque chose ou quelqu’un vienne empêcher le mariage.
Elle n’avait cessé de lui dire qu’elle était maudite, que jamais ils n’arriveraient à se marier. Elle en avait tant pleuré à la mort du souverain et il avait passé tant de temps à la consoler et lui affirmer que ce jour viendrait qu’il aurait du au contraire se trouver soulagé.

Il n’en était rien, il était plus que nerveux.

Il ne l’avait pas revu depuis l’avant-veille lorsqu’il avait quitté Pennes pour regagner Cordas sitôt après que tout soit en place pour l’après-cérémonie.
Il n’était pas concevable que les futurs époux soient dans la même demeure à la veille de leurs accordailles.

A Cordàs tout lui avait semblé sans dessus dessous. Les enfants étaient arrivés et ce n’était qu’un va et vient de domestique montant et descendant. Sans doute les filles ayant demandé à ce que leur soit préparé un bain ou apporté un repas ou simplement étaient-ils déjà à faire descendre les effets dont ils auraient besoin lorsqu’ils seraient tous à Albi.
En effet, pour l’occasion et parce qu’il y avait trop de route séparant leurs domaines de l’église où aurait lieu la cérémonie, la meilleure auberge de la ville avait été réquisitionnée. Invités et futurs époux pourraient au besoin y passer la nuit ou simplement s’y apprêter avant de se rendre à l’église.



En ce premier jour d’Aout, à quelques heures de la cérémonie, dans l’une des chambres de l’auberge, le futur époux était donc dans tous ses états. Pour un peu il serait allé ouvrir toutes les portes de chambre pour La voir, pour que d’un sourire il se sente apaisé. Il se sentait tel un jouvenceau allant pour la première fois prendre femme. Il ne se souvenait pas d’avoir était aussi nerveux à ces deux précédent.
Vêtu de pieds en cape, son valet lui tournait autour, rectifiant un pli, remettant en place son col, ôtant sur sa manche d’un geste sec une poussière invisible. Tout en fait pour le faire sortir de ses gonds.


Cesse Thomas si tu ne veux pas passer par la fenêtre !

Connaissant son têtu de maitre, le valet en recula de quelques pas, affichant une tête complètement décomposée en voyant qu’une mèche de cheveux ne voulait rester à sa place. Il ne pouvait décidément pas laisser son seigneur se présenter devant sa future épouse mal coiffé ? !!

Vos… vos… vos chev…

Suffit je dis ! Tu m’as assez tripoté comme cela ! Va donc voir si tu ne peux te rendre utile ailleurs.

D’un doigt impérial il lui montra la porte à laquelle au même instant on frappa…

Qui que vous soyez entrez et débarrassez moi de cette bernique !

Rugit-il avant que l'huis ne bougea

--Ambryen a écrit:
chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461 Avatar11

[Au couvent de Narbonne plage, J-4 avant la noce]


Il fallait qu’elle arrive à temps, qu’elle soit à l’heure pour entendre les cloches sonner.
Avant même !
Surtout ne pas rater l’évènement ! Le mariage de son père. Le vieux grincheux avait ENFIN trouvé chaussure à son pied - Pardon pour la chaussure blonde, mais c’est mieux que de se faire traiter de botte !

Cela faisait des mois qu’elle était absente la crevette, qu’elle se remettait doucement de ce qu’elle avait pris pour un rhume passager, - la naïve.

L’annonce des fiançailles de son paternel avec une inconnue l’avait fait sortir du couvent quelques jours pour se rendre à la baronnie de la chère future épouse. Cette rencontre entre blonde avait redonné un peu d’envie à la crevette, mais le mal eu tôt fait de la ramener chez les nonnes où elle passait son quotidien allongé à attendre que cela passe. Du moins, c’est ce qu’elle croyait - Pour les curieux, merci de patienter jusqu’à la publication du tome 1 de « La vie au Couvent ».

Un courrier bariolé qui sentait bon lui était parvenu plus tard, annonçant la date et le lieu du mariage. Puis un autre, beaucoup mon bariolé et qui ne sentait pas bon, annonçant le décès du Roy. L’aubaine qui fit reporter la date des noces puisque la blondinette n’était pas en mesure de se rendre à la cathédrale à ce moment là, trop affaibli par les saignées et autres remèdes ingérés ou seulement était-ce un excès de flemmingite aigüe (mot que vous pouvez trouver avec deux orthographes différentes dans le Wiktionnaire).

Pour ce 1er août 1461, il était temps de sortir du couvent.

Quelques jours auparavant, elle s’était munie d’une robe un peu légère qui trainait là, peu lui importait le protocole, elle avait passé tellement de temps dans son accoutrement de curé qu’elle ne pouvait plus le voir, même en gravure, et il faisait chaud comme dans la dernière salle d’un hammam. Et puis, elle n’officiait pas .. plus .. Il fallait être en forme pour pratiquer ce genre d’activité.

La blondinette inspira l’air chaud qui venait de l’extérieur du bâtiment et d’un naturel têtu, elle s’obligea à se déplacer sans artifice. Elle renvoya la nonne qui lui servait affectueusement de canne et fit quelques pas chaotiques avant de réussir à se maintenir toute seule comme une grande, 16 ans pour apprendre à marcher sans youpala (également disponible sur le Wiktionnaire). Le manque d’activité couplé à sa faiblesse chronique avait eu raison de ses courses quotidiennes entre telle ou telle pièce de l’archevêché. Voilà ce qui arrive quand on fait la grasse mat’ jusqu’à 17h.

Après quelques minutes d’effort intense pour se déplacer sans aide, la Bullette se décida à prendre la route pour .. euh …


« Hildegarde ? »
« Oui ma sœur ? Vous avez besoin d’aide ? Vous souffrez ? Vous voulez de l’eau ? »
« Non, non, merci … Je veux juste savoir où mon père se marie, j’ai oublié … »
« Oh ? … Mais, je l’ignore, Narbonne, non ? »


L’énorme soupire de la crevette avait du se faire entendre à des kilomètres, si bien que chaque personne dans ces lieux, attaché à la jeune fille, se mit à chercher la lettre qui annonçait la date et le lieu du mariage.

La chambre de Bulle ne faisait que quelques mètres carrés et comportait une table, une commode et un lit, assurément pas de quoi perdre un parchemin. Résignée après sa vaine recherche, la prêtresse haussa les épaules – geste machinal qu’elle faisait sans même s’en rendre compte.


« Je vais me rendre à Narbonne, je verrais ensuite où se déroule la cérémonie. Il ne reste plus qu’à arriver à temps. A bientôt mes sœurs. »

Et c’est accompagnée de son fidèle garde rapproché, Benoit, que la crevette quitta la couvent, espérant garder ce semblant de bonne santé qu’elle promenait depuis quelques jours et ne pas y revenir de sitôt.

Bien en place dans la calèche, elle observait de haut en bas son acolyte, faisant ainsi passer plus vite le temps qui séparait la demeure du Seigneur à celle de son seigneur de père. Son regard s’assombrit une seconde avant de retrouver ce fond pétillant qui la caractérisait si bien.


« Vous pensez qu’ils seront content de me voir ? Cela fait bien longtemps déjà que je ne donne plus aucune nouvelle .. Même quand je suis capable de me déplacer .. »
« Assurément ma Mère, ils ne vous auraient pas invité dans le cas contraire. »
« Hum .. judicieuse remarque .. »

Haussement d’épaule.

Le paysage défilait, le soleil avait grillé quelques parcelles de terrain, mais dans l’ensemble, la verdure régnait sur les côtés. La poussière du chemin s’engouffrait dans le véhicule et provoquait parfois des crises de toux à la jeunette. Elle n’était pas tout à fait rétablie, mais il était temps pour tous de se retrouver.

« Ils seront tous là ? »
« Vous verrez bien. »


Nouveau haussement d’épaule de l’ecclésiastique.

« Merci. »



[Narbonne city, J-3 avant la noce]


Le passage à Narbonne fut bref, la crevette apprit que la cérémonie se déroulait à Albi. Elle apprit par la même occasion qu’une tenue l’attendait pour l’occasion. Elle haussa les épaules comme elle savait si bien le faire et se rendit dans la maison que la famille occupait quand elle séjournait dans la capitale religieuse.

« Benoit ? »
« Oui, ma Mère ? »


Nouveau haussement d’épaule.

« Cessez de m’appeler comme ça … »
« Bien, ma Mère ! »


Elle ne manqua pas de remarquer le léger sourire taquin du garde et la Bullette leva les yeux au ciel.

« Pouvez-vous charger la malle dans la calèche, que nous puissions rapidement prendre la route pour Albi ? »
« Vous ne voulez pas l’essayer avant ? »
« Quoi ? »
« La robe, pardi ! Voilà des semaines que je vous vois maigre comme un clou dans votre robe de bure, je veux voir à quoi vous ressemblez avec une tenue décente ! »


Nouveau soupire, nouveau haussement d’épaule.

« Qu’est-ce que vous faites encore là ? »

Ce fut au tour du jeune homme de soupirer.

« Je .. Vais charger la malle dans la calèche .. »

Ils reprirent la route en silence, tout avait été chargé et mit en place dans la calèche pour se rendre à Albi. Il leur faudra deux jours et demi pour se rendre jusqu’à la ville Toulousaine.

chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461 Bane-copie-3b7abfc

Maxiuszedeus a écrit:
Dieu qu'elle avait souhaité ce mariage, sans plus y croire ces deux derniers mois. Presque résolue à rester "Mademoiselle la Baronne" tant le sort s'était acharné à éprouver leur volonté de s'unir, elle avait pourtant donné le change en montrant de la gaieté à préparer la cérémonie et la fête qui s'en suivrait.
Une petite voix dans sa tête lui soufflait que ce serait un beau gâchis toutes ces bonnes choses que la Blonde avait fait préparer, livrer, décorer...cette petite voix lui disait d'abandonner tant qu'il était temps, avant d'être de nouveau mise de force devant son destin, celui d'une vieille fille...

Pourtant, pour Lui, elle y avait mis tout son entrain et sa bonne volonté, se faisant violence, se forçant à l'écouter dire que ça se passerait bien cette fois, que plus rien ne pouvait l'empêcher et décidant avec lui du plan de table et de la couleur des fleurs, des mets qui seraient servis, etc.

L'avant-veille il avait quitté Pennes, avec bien du mal. Il avait insisté pour lui laisser des gardes, personnel dont elle ne s'était pas inquiétée jusqu'il y a quelques mois, se pensant assez aguerrie pour ne pas s'encombrer d'hommes d'arme. Elle avait cédé, comme toujours...Un dernier baiser, une caresse sur sa joue et son cheval l'avait emmené loin d'elle...enfin, à quelques lieues puisque les propriétés des deux Nobles étaient toutes proches.
Cette nuit, puis cette journée où elle savait qu'il n'était pas dans la chambre toute proche de la sienne lui semblèrent interminables. En fin d'après midi, ils gagnèrent l'auberge Albigeoise spécialement réservée pour eux. On les empecha d'avoir le moindre contact, même visuel. Ils furent privés l'un de l'autre encore. Rien n'arrivait à la divertir, rien ne la calmait de son angoisse. Elle n'avait presque pas dormit, priant plus qu'elle ne se reposât. Quand Clarysse et Nortimer vinrent la réveiller, doucement avec un plateau de friandises et un lait chaud au miel, elle eut l'impression que ses paupières venaient à peine de se clore. Le jour n'était pas levé depuis longtemps, mais la Blonde voulait être parfaite si Dieu avait choisit qu'aujourd'hui Cordas la ferait définitivement Sienne.

Nort' fit monter les baquets d'eau chaude pour remplir le bassin de l'étuve attenante à la chambre. Clarysse finissait de préparer la tenue, les bijoux et les fanfreluches...La Blonde s'étirait, baillait et touillait son lait devenu tiède, boudant même les petits choux sucrés de sa Cuisinière, des chouquettes qu'elle appelait ça la douce Bertha.
Nort' et Clarysse la pressèrent gentiment et joyeusement de passer la première étape : le bain aux huiles parfumées. Clarysse avait choisit une huile d'orient rapportée des pays du Sud par son futur Beau Frère. Les vapeurs de ce bain étaient chaudes et sensuelles, ce qui finit par décider la Blonde et Nort' à se retirer attendant que Sa Mademoiselle le rappelle.

Elle se prélassa ainsi une heure, Clarysse l'aidant pour sa longue chevelure. Elle embaumait cette huile dont le nom tenait en 5 lettres seulement. Sa peau en fut rendue soyeuse et agréablement parfumée. Elle demanderait à Zlatan de se procurer d'autres flacons d'Argan...

Cricriultras a écrit:
[rp][quelques heures avant la cérémonie Domaine de Noncesse ]

c'était l'effervescence au domaine, Cricri allait dans tous les sens, elle avait fait sortir de sa garde robes toutes les toilettes pouvant être mise pour un mariage, elle ne savait que choisir, la tenue de son tendre amour était prête, les hommes étaient moins difficiles que les femmes.

Elle n'arrivait pas à se décider, par Aristote, que faire!! elle fit préparer un bain cela lui donnerait peut être des idées sur la tenue à choisir.


rhooooooooooo!!!!! j'ai trop attendu, mais je viens de rentrer du Monastère et puis j'attendais la date de ce mariage que devait avoir lieu depuis si longtemps.

Allez on se calme, on souffle un bon coup, on se détend
, elle voulait faire honneur à ses amis..

La voilà devant ses robes, les regardant en choisissant une puis changeant d'avis, qu'il était dure de se décider.....
Elle en montra enfin une à la servante venu l'aider.. voilà ce sera celle-ci.

Il ne manquait que la coiffure, ses bijoux, un peu de poudre et la voilà fin prête, son époux trépignant et faisant les cent pas entre le couloir et la chambre, étant prêt lui depuis bien longtemps.

Voilà mon tendre époux je suis fin prête, elle lui tendit la main nous pouvons rejoindre le coche.

Elle lui fit un grand et beau sourire[/rp]
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MessageSujet: Re: chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461   chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461 EmptyLun 5 Aoû - 19:53

Socrate86 a écrit:
[Quelques part a Narbonne le 31 juillet 1461]

Dans les splendides jardins de sa marraine ,assis sur un banc a l 'ombre de la tonnelle ombragée Socrate lisait un livre .
L'histoire raconté le mariage d un noble avec une roturière, qui au fur et a mesure de l intrigue , se révélé une une véritable princesse.
Notre meunier ,pensif , prit un air nostalgique,il pensait a son mariage , celui de ses amis de son par....... PARRAIN!!!!
D'un bond il se redressa et couru vers la maison en criant.


CEBYSSS ....!! CEBYSS..! Tu sais quel jour on est ? Le 31 !!!
Parrain ce marie demain!!! Vite fais tes malles on part !!


Des ordres donnés a la hâte et un équipage est formé prêt a partir dans l heure .
Ils seraient , comme a leurs habitude en retard a ne pas en douté mais ,l essentiel n'était il pas d être présent.


La comtesse avait revêtu sa tenue de voyage rouge et Socrate sa tenue de voyage .

chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461 Cd8z chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461 Cix1

Quand tout fut prêt , ils se mirent en route,Brutus gambadant joyeusement prêt du carrosse .

[Le lendemain matin ,arrivée a l auberge ]

Nous y somment , enfin !

Se tournant vers sa marraine il lui dit .

Je vais prendre deux chambres et je reviens te chercher , on ira voir parrain après avoir fait un brin de toilette .
Nous ne sommes pas très présentable couvert de poussière. Lui dit il en souriant.

Heaveen a écrit:
~ Limoges, plusieurs jours avant le jour J ~

Un coursier était arrivé ce matin très tôt. Son père avait finalement fixé la date de son mariage après remise et remise. A un moment donné, l’ébène s’était demandé s’il avait vraiment envie d’unir sa vie avec une autre femme vu toutes les excuses avant de se faire. Mais apparemment leur couple semblait aussi décidé et soudé. A cette pensée un sourire flotta sur les lèvres de la fille ainée de Castelreng. Elle qui ne souriait jamais pour rien, lorsqu’elle apparut dans la cuisine avec ce demi-cercle, son brun, à déjeuner au comptoir l’observa avec curiosité.


C’est moi qui te fais sourire de la sorte ? J’ai la tignasse si emmêlé ou c’est notre réconciliation hier qui te rend si heureuse ?

Elle accentua son sourire, le laissait énigmatique exprès pour faire rager son fiancé.

Tu fais exprès Heaven ? Tu veux jouer aux devinettes ? C’est trop tôt pour ça, soit tu me dis, soit je te mets la fessée sale bête !


A cette perspective, elle dévia son sourire en coin et alla le rejoindre, elle l’embrasse du bout des lèvres avant d’enfin lui répondre.


Bien que la fessée me tente assez, ce ne serait pas une bonne idée mon chéri parce que je risquerais de ne pas pouvoir m’asseoir sur les bancs d’église au mariage de mon père la semaine prochaine. Je ne suis pas certaine d’avoir envie de lui expliquer le pourquoi je dois rester debout… Et toi ?

La taquinerie et les petites piques ici et là étaient toujours de mise dans leur couple et cela depuis leur toute première rencontre. Elle lui claqua un clin d’œil et poursuivit.

Tu veux bien m’accompagner en tant que mon fiancé à ce mariage ? Cette fois tu auras peut-être la chance de rencontrer mon père….

Fit référence à plusieurs mois auparavant où elle avait voulu présenter l’élu de son cœur à son père mais pris par des obligations, elle ne l’avait que croiser à Mende alors que Joska n’était pas encore arrivé à ce moment-là. La rencontre n’avait donc pas pu avoir lieu. Il est certain que cette fois les deux hommes pourraient se rencontrer puisque l'un des deux était le marié !

Oui, bien entendu que je t’accompagne ma chérie. Quand devons-nous partir ?

Dans deux jours, le temps de nous rendre cela prendra un moment, nous ne sommes pas à côtés. Cela te convient-il ?

Bien sur !

Il l’avait embrassé et la discussion s’était terminée là sur ce sujet. Quelques jours plus tard comme convenu, ils avaient pris la route jusqu’en Tolosa. Elle évita le domaine de son père dans les environs d'Albi, préférant lui faire la surprise de sa présence puisqu’elle n’avait pas répondu à son invitation par manque de temps. C’est que pester après tous les badauds du Limousin était une profession à plein temps.

Dans l’attente du jour J…
(Suite prochain épisode !)

Naudeas a écrit:
Cours voyage pour arriver jusqu'à Albi. La Cathédrale Sainte Cécile était vraiment immense, l'homme avait redoublé d'une ingéniosité énorme. Son entrée était assez particulière point devant comme toutes les Cathédrales, mais sur le côté après avoir passé une quantité de marche pas très pratique pour une robe mais ca n'était pas grave. La Cathédrale avait cette particularité d'un haut porche en pierre blanche qui dénotait quelque peu avec le reste en brique rouge. Derrière cette Cathédrale, Naude ne put que sourire, elle savait que se trouver l'une des plus grande Officialité Épiscopale du monde occitan.

Elle aimerait bien un jour se trouver dans ce tribunal m'enfin en tant que Missus, c'était son monde, son univers, l'endroit ou elle se trouvait le mieux. En ce jour, elle ne venait pas pour un procès, mais pour un mariage, cela aurait du la ravir, mais elle n'y arrivait pas. Elle venait pour son Hareng, pour montrer que malgré tout, il restait l'un de ses seuls amis en Languedoc quoique nous n'étions pas en Languedoc. Mouais c'était un peu pareil, un peu quand même avec leurs accents.

Ca aussi, elle n'était que du pays d'oil, du royaume de France, elle n'était pas parfaite, on lui avait gentiment expliqué, qu'une étrangère avec des coutumes barbares. Bref, elle monta ses grandes marches, elle ne comptait pas s'éternisait sous le cagnard albigeois, elle voulait voir l'intérieur. Elle fit une génuflexion en direction de l'autel mais fut choquée par la quantité de roses. C'était plus vraiment la saison, ou comment avaient ils fait pour les conserver. Le mélange encens à base de myrrhe, fleurs de rose, donné la nausée. Non, elle n'était pas enceinte, mais les effluves étaient assez lourdes.

Elle fit le tour de cette Majestueuse Cathédrale, ca y avait pas à dire, elle était magnifique. Son intérieur était assez sombre, mais les vitraux venaient apporter la lumière douceâtre qu'il manquait. Les peintures de la vie de Christos, Aristote venaient parfaire cette décoration. C'était à se poser la question, si elle venait pour un mariage ou faire du tourisme ?. Elle aimait les fraicheurs des Cathédrales, elle aimait les différents décors qui émanaient de la main des maitres tailleurs. Elle aimait les pas qui résonnaient sur les dallages, les odeurs d'encens, enfin pas là avec ce mélange floral.. Ainsi elle prit son temps pour détailler la Fameuse Cathédrale Sainte Cécile.

Ricco a écrit:
[Périgeux J-4]
Ricco se demandait encore comment il allait faire pour arriver à temps... Les élections arrivait et pourtant il voulait être présent. Il savait qu'il ne resterait que la journée du mariage et pas un instant de plus.

Ni une, ni deux, un baluchon avec quelques vêtements présentable, une bourse et hop Ricco monte sur son cheval et le voilà parti au galop pour une course contre la montre !!

[Sur la route J-1]
Il lui restait encore beaucoup de chemin à faire... S'arrêtant quelques instants auprès d'une rivière pour que son canasson se désaltère, il frottait machinalement l'encolure de la bête.
- Allons encore un effort mon ami ! nous allons encore galoper une grosse paires d'heures et nous prendrons notre dernière pause. Ensuite on repartira de nuit jusqu'au bout... je sais que tu peux y arriver.

Ricco n'osait pas trop dire à son canasson qu'ils allaient ensuite refaire la même chose tout de suite après le mariage pour le retour.

Eric.mrk a écrit:
La merveilleuse nouvelle lui avait été enfin confirmée: Castel et Maxi se mariaient enfin !

Le jour étant venu, toute la petite famille Aymercah s'appréta afin d'aller assister aux noces en l'Eglise d'Albi. C'était grande joie pour lui d'assister à leur mariage en sa belle ville, et encore plus, en étant Comte de Toulouse, pour l'occasion.

Il savait qu'il y aurait grand monde et pas mal de personnes de leur connaissance, notamment des amis qu'il n'avait pas forcément l'occasion de voir souvent.

Il avait pris sa journée en déléguant ses fonctions pour se consacrer pleinement à cette occasion et à ses amis. Ce n'était pas si fréquent et cela méritait bien cet effort ^^

Guitail a écrit:
[Montpellier, J -1]

On était quel jour? Guitail n'en avait aucune idée. Il travaillait tellement au port depuis quelques jours qu'il en avait perdu la notion du temps. Pourquoi il fallait qu'ils soient tous au port en même temps. Les ports du Languedoc n'avait plus de place, et cela ne faisait que complexifier son travail.

Ce soir là, un bateau accosta. Il fallait donc noter sa date d'arrivée. Mais on était quel jour? Guitail demanda la date à la première personne qu'il croisa. Celle ci lui répondit qu'on était le soir du 31 juillet. Guitail la remercia avant de noter cette date sur son dossier. Puis cette date le titilla... Elle lui semblait important.... Mais pourquoi?

Puis soudain, il se souvient, le mariage de Maxi et Cast !!! Mais c'était demain !!!!

Comment allait-il faire pour être à l'heure pour ce mariage? En plus, il était le témoin de Maxi, sa suzeraine depuis peu. Ni une, ni deux, Guitail laissa en place tout son travail, et se dirigea vers sa demeure au pas de course.

A peine arrivé chez lui, il vérifia le lieu de mariage et se mit en route pour Albi. Avec un peu de chance, en galopant toute la nuit, il pourrait arriver à l'heure. Mais c'était sans compter sur sa précipitation. Ben oui, après environ une heure de route, Guitail se rendit compte qu'il n'était pas dans la tenue prévue pour le mariage. Il fit alors demi tour pour aller la chercher.

Rapidement, il mit la tenue bleu que lui avait fait confectionné Maxi dans une besace, en prenant soin de ne pas la froisser. Il faudrait seulement qu'il trouve un endroit discret pour se changer à proximité de l'église. Bon maintenant, c'était sûr, il ne pourrait pas être à l'heure, mais peut être pas parmi les derniers arrivés.

Mais encore une fois, Guitail se trompait. Il avait encore oublié quelque chose, le cadeau de mariage. Mais se rendrait-il compte de cet oubli et devrait-il faire à nouveau demi-tour???

Ariana_anthea a écrit:
[Une auberge d'Albi, la veille...]


Y aller, ne pas y être...Cruelle question pour elle...Elle n'avait pas compris son inclination et las ne la comprenait toujours pas...

Se mirant dans le petit miroir qui la suivait partout, elle brossait nonchalamment ses longues mèches d'un châtain profond. Leurs longueurs n'étaient pas encore en harmonie, dernier vestige de ce que Thiberge avait appelé : sa folie. Elle sourit en y repensant, mais n'éprouva aucun regret, bien au contraire. Sacrifier une part de sa chevelure par amour, voilà bien une chose qui pour elle avait un sens...

Pourtant, elle avait accepté de cacher cette infamie capillaire, du moins lorsque des événements importants l'appeler à se vêtir telle la dame qu'elle était. Le reste du temps, elle portait braies, pourpoint et hautes bottes de cuir et allait chevaucher gaiement, se moquant bien du qu'en-dira-t-on.

C'est ainsi qu'ils avaient quitté Narbonne quatre jours auparavant, et c'est ainsi qu'ils avaient chevauché bottes à bottes, profitant du paysage mais surtout de cette paix qu'ils avaient pensé ne plus connaitre.

Elle bouge légèrement la tête, essayant d'apercevoir son époux dans le petit miroir. Il est assis et lit...Elle, elle sourit, s'étonnant parfois des sentiments si profonds qu'il lui inspire toujours et ce depuis près de sept années...

Elle finit par poser sa brosse sur la petite table réservée aux ablutions, puis se lève et va le rejoindre. L'heure est proche de rejoindre leur couche, et elle ne porte déjà plus rien si ce n'est sa chemise. Chemise qu'elle ôtera, bien entendu, dès qu'elle s'alitera.

Elle le contourne, s'installe dans son dos et l'enlace avec tendresse avant de poser sa tête tout contre la sienne. Elle sait d'avance qu'il ne va pas perdre de temps pour l'attirer à lui afin qu'elle lui fasse face. Ce geste qu'elle aime tant, lui ne l'apprécie que petitement. Loin de la chagriner, cela l'amuse et elle accepte de bon gré de quitter sa posture pour en prendre une plus agréable pour lui.

Mais avant qu'il n'émette la moindre objection, elle ferme les yeux et profite...
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chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461 Empty
MessageSujet: Re: chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461   chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461 EmptyLun 5 Aoû - 19:54

Pattricia a écrit:
[Domaine de Lugan en Toulousain... entre deux mariages... 'fin... veille du jour J quoi !]



Dans l'aube naissante, les cigales planquées dans les pins entourant le château s'en donnaient à coeur joie. Mais les deux corps dénudés, enlacés sur le lit d'extérieur installé sur la terrasse du donjon n'en bougeaient pas pour autant. La tignasse rousse de l'amante couvrait leur nudité de toute sa longueur et les bras du brun semblaient vouloir empêcher toute velléité de se lever du corps lové tout contre. Un bras blanc émerge de la chevelure et se dresse à sembler vouloir toucher le ciel du bout des doigts. "Hmm... nan j'veux pas..." Lentement, le cerveau de la vindicative se remet en route et les quelques neurones qui s'entrechoquent dans cette tête de mule se remettent doucement en place. "Pourquoi déjà pfff !" Alors une jambe au galbe fin et musclé se déplie à son tour et le reste du corps se soulève légèrement.

Mon amour...
...
Mon amour ?...
...
L'ours faut que tu me lâches là !!!


Ouais... la patience n'a jamais été le point fort de leur couple...

Aheum...
Mon ange, un mariage, la longue route, Albi...


Réalisant soudain que le brun faisait sans aucun doute exprès de la laisser s'agacer toute seule, la jeune mariée grommelle et l'embrasse avec fougue, comprenant enfin que le seul moyen pour que son époux daigne ouvrir un oeil était de se montrer toute meugnone... câline et énergique...
Nous passerons donc sur les détails des minutes qui suivirent et sauterons directement au but de départ, le levé...

La première étape pour l'échevelée et d'essayer de rendre un semblant de forme à sa toison fort longue et emmêlée. Évidemment, point de coiffeuse sur cette terrasse, il lui faut donc se lancer dans le pénible processus de la tresse. Cela fait, il lui faut encore retrouver sa robe d'intérieure brodée qu'elle avait dû protéger de l'impatience de son impétueux amant. Une fois le corps d’albâtre enfin caché sous le fin tissu, la rousse n'essaie même pas de retrouver ses mules.


Mon chéri, il faut vraiment te lever, nous avons encore un bain à prendre, et un petit déjeuner à avaler. Heureusement que j'ai fait préparer notre nécessaire de voyage hier et que tout est parti en avance. Nous pourrons chevaucher comme ça et profiter des chemins de traverse, du moment que nous sommes à l'auberge ce soir...

La môme au loup s'approche des créneaux et observe le paysage, faisant craquer ses cervicales, le tout suivi de quelques assouplissements et étirements. Elle sourit niaisement, c'est un peu comme ça depuis leur mariage à elle et au Dehuit de Malemort faut dire, pas qu'elle soit une rousse extrêmement intelligente, mais elle a son instinct qui l'a toujours sauvée de bien des situations. Sauf que là, pour la deuxième fois de sa vie, elle est heureuse à en hurler sa joie si elle osait. Sûr que si elle était à Sarlat au bord de "son" lac, elle l'aurait fait, mais là... voulant éviter que la maisonnée Luganesque ne s'effraie de cette épouse quelque peu haute en couleur, Patt devait se contenir.

Mais ses pensées volent déjà vers Albi et celui qu'elle continuait d'appeler dans ses pensées, l'épervier. "Comme la vie est cocasse... Si on nous avait dit tout ça il y a environ trois ans, nous aurions bien ri..." Oui, même si peu de personnes le savaient, ils étaient des ex, leur histoire avait été courte, passionnée, mêlée du sang de la guerre et du manque de sommeil, et elle ne s'était pas très bien terminée. Ensuite, paradoxalement, à chaque fois que la jeune Bulle avait été inquiète pour son père, elle avait écrit à la rousse qu'elle connaissait et une relation épistolaire s'était installée entre les deux femmes, entrecoupée de longs silences.

"Et puis l'ours est entré dans ma vie telle un boulet de canon..." Voilà à nouveau le sourire niais qui apparaît et les jades brillent de l'amour qu'elle voue à cet homme quand ils quittent le paysage pour se poser sur son brun si gourmand et exigeant.


Messire Argawaen Dehuit de Malemort si tu ne lèves pas ton popotin de cette couche, je pars sans toi tu es prévenu !!!

Somme-toute, un matin comme les autres entre ces deux là...

Ambryen, incarné par Castelreng a écrit:
chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461 Avatar11

[J-3 avant la noce, au départ de Narbonne]


Il faisait chaud, peut-être un peu trop. Il y avait de la poussière partout dehors et dedans, partout, dans le nez, dans les bronches. Heureusement, il y avait un peu d’air qui entrait dans la voiture. Le voyage venait de commencer et fidèle à elle-même, la blondinette s’ennuyait déjà. Lors du précédent voyage, baptisé « C’est quand qu’on arrive », elle avait réussi à s’occuper en conversant avec son père.

Cette fois, elle n’était pas à cheval mais laissait les équidés la traîner jusqu’au point de rendez vous. Albi. Elle n’y avait jamais mis les pieds, pourtant, elle avait passé du temps à Cordas et s’était rendue à Pennes il y a peu, mais jamais à Albi.


« C’est quand qu’on arrive ? »

Du haut de ses 16 ans, la Bullette n’avait pas beaucoup murit et parfois même, elle régressait.

« Dans 3 jours Demoiselle. »

Le garde ne savait pas qu’il allait devoir répondre à cette question toutes les 5 minutes approximativement.



« C’est quand qu’on arrive ? »
« Nous faisons une pause pour la nuit, ma Mère .. Nous reprendrons la route au levé du soleil demain. »


La question avait été posée plus de 200 fois par la crevette, impatiente d’arriver et surtout qui ne savait comment s’occuper durant le voyage. Au moins, quand elle était à cheval, elle pouvait flâner à observer le paysage, mais là, tout défilait trop vite. Elle distinguait seulement les bandes de verdures comme un drap tendu à l’horizontale. Parfois, ils croisaient un village et le cocher changeait les chevaux. Tout juste le temps de déplier ses pattes de grenouilles et se dégourdir un peu, rien d’autre. Et puis Benoit n’était pas super causant. Au moins, son paternel, il grognait quand la crevette l’exaspérait trop.

« Nous ne pouvions pas nous arrêter dans la ville voisine ? »
« Non, ma Mère, les chevaux sont à plat, il faut les économiser pour repartir demain. Nous ne serons pas obligés de dormir à la belle étoile demain soir. »
« Ah ? Parce que nous n’avons même pas une tente ? »


Le regard du jeun garde voulait tout dire et la Bullette soupira de nouveau, haussant les épaules.

« Il y a de l’eau pas loin au moins ? J’ai l’impression de me changer en tas sable .. »

Déposant ses armes à proximité de la calèche aux armes du Cougain, Benoit sourit en coin.

« Oui, il y a un ruisseau qui coule non loin, j’espère pour vous qu’il n’est pas à sec, avec cette chaleur. »
« J’espère pour vous qu’il ne l’est pas .. »


Et la Bulle d’aller voir du côté de l’ombre si il n’y avait pas mieux à faire que de regarder le temps passer et ne pas arriver à Albi.

Le périple continua suivant ce ton et cette humeur pour le jour suivant et même la demie journée qui suivi le jour suivant ! La Crevette grognait comme son père d’ailleurs et ne parlait plus du tout. Elle voulait seulement arriver. Le voyage la fatiguait un peu quand même, ce n’est pas comme si elle se remettait à peine d’on ne sait quelle maladie qui l’avait cloué au lit pendant des mois.




[J-1 avant la noce, quelque part sur les routes, Castres visiblement]


« Benoit ? »
« Oui ma Mère ? »


Soupire de la crevette.

« Sommes nous bientôt arrivés ? Il ne me semblait pas qu’il fallait autant de temps pour aller à Cordas .. »
« Encore une demie journée à ce rythme, nous changeons de chevaux à chaque relai, mais nous ne pouvons leur demander plus.
»

Nouveau soupire de la Bulle.

« C’est qu’ils me manquent .. »
« Je sais Mademoiselle, plusieurs mois que vous ne vous êtes pas vu. »
« Pas tout à fait, j’étais à l’annonce des fiançailles .. »


Un nid de poule sur la route eu tôt fait de les secouer et la Bulle s’accrocha à la porte du véhicule. La voiture s’arrêta net, ce qui provoqua un ronchonnement supplémentaire à la prêtresse. Elle allait sortir en furie de la calèche pour hurler après le pauvre meneur de chevaux lorsque Benoit, le fidèle garde posa la main sur le bras de la jeunette.

« Quoi ? »
« Nous sommes à Castres ma Mère. »
« Et alors ? Voilà deux jours que nous cahotons, que nous bringuebalons, que nous devons nous accrocher, je veux les revoir, je demande à ce que ça aille vite et là, vous targuez que nous devons faire un arrêt à Castres ? Il est grand temps que nous arrivions ! »
« Bien ma Mère, mais laissez le temps à votre frère de monter en voiture, nous devons le prendre ici même. »


Le garde sourit, la crevette reprenait du poil de la bête, il était temps pour elle de sortir de ce couvent dans lequel on la dorlotait certainement un peu trop.

« Mon frère ? Hélie ? Depuis quand est-il ici ? »
« Il vit là depuis un mois. »
« Pourquoi n’est-il pas à Cordas ? »
« Pour voler de ses propres ailes. »


La Bullette se mordit la lèvre en réfléchissant un instant et sourit.

« Merci ! Allons le retrouver ! J’espère qu’il sera prêt et je suis ravie de ne pas arriver seule au milieu de la famille. »

Il ne fallut que peu de temps à l’ainé des Cordas pour retrouver le véhicule familial et l’humeur de l’ecclésiastique changea du tout au tout. Bougonne et renfrognée, elle devint pétillante et enjouée, comme elle l’était au quotidien avant de devoir supporter le temps et la chaleur en se faisant remuer à chaque caillou sur le trajet.

Ambr’ sauta de la calèche dans laquelle elle s’était réfugiée pour supporter le soleil pesant qui tapait, pour se retrouver dans les bras de son frère qu’elle avait croisé à Narbonne il y a une éternité.


« Héliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie !! »

Il n’avait pas changé, comme dans son souvenir, grand, joyeux, l’air toujours en forme.
Elle retint une quinte de toux causée par la quantité astronomique de poussière qu’elle avait dans le nez et les poumons et s’accrocha à son ainé un peu fort.


« Je suis contente de te voir enfin, j’ai appris à l’instant que nous faisions la fin du voyage ensemble. Tu vas tout me raconter ce qu’il s’est passé depuis que je suis partie au couvent ? Hein ? Ils vont bien tous ? »

Oui, oui, il n’avait pas eu l’occasion d’en placer une pour le moment, mais son tour viendra de pouvoir faire taire la crevette pour répondre à sa foule de question et d’interrogation.

Tout deux montèrent dans la voiture et Benoit alla tenir compagnie au cocher. Dans quelques heures, ils seraient à Albi pour la cérémonie qui aurait lieu le lendemain même.


chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461 Bane-copie-3b7abfc

Helie a écrit:
    J-1 Castres à attendre une frangine ? Une Tantine ?


Le jour était enfin arrivé que celui du mariage de son père avec cette adorable Maxi. Comme la logique voulait qu’immanquablement ses sœurs, sa tante et le capitaine passent par Castres, il avait fait savoir à Narbonne qu’il serait à attendre la voiture qui ne manquerait pas de faire le changement de chevaux. Depuis tôt le matin il se tenait donc aux aguets. Lui qui n’était pas un lève tôt mais plutôt un couche tard était loin d’afficher un sourire éclatant.

Il craignait de devoir faire le poireau ainsi durant des heures et ne voir arriver sa famille où au moins l’un d’entre eux quand le soleil commencerait à se coucher. Là, il était tout juste levé ! Pour passer le temps, entre les 100 pas et le prochain à faire, il regardait la ville s’éveiller. Le déhanchement des servantes se rendant sur le marché faire l’approvisionnement du jour avec leur panier se balançant au bout de leur main. Le bedeau s’en allant à grands pas sonner mâtine, les paysans se rendant un à un dans leur champs, la petite gardienne d’oies traversant la place avec son troupeau cacardant à tout va, puis repartait pour 100 nouveaux pas.

Pourvu que ça ne dure pas toute la journée

Ne cessait-il de se dire en modifiant parfois par une

Mais que n’ai-je pris la route seul !

Avant de s’en vouloir de telles pensées s’avouant qu’il avait hâte de revoir ses sœurs et reprenait donc son « pourvu que ça ne dure la journée »

Cela dura tout de même la matinée entière, autant dire une vie pour le jeune homme avant qu’il ne voit, à quelques mètres de lui le carrosse aux armes de Cordàs s’arrêter pour un changement de chevaux. En effet, les pauvres bêtes écumaient. Qui que soit la sœur qui était dans cette voiture, pas de doute elle ne traînait pas en route. Retrouvant son sourire, il empoigna son sac qu’il porta par l’épaule et s’en approcha. Une petite sauterelle en jailli et il n’eut que le temps de lâcher son sac avant de se retrouvé une Bulle à son cou.

Il lui trouva moins bonne mine que la dernière fois qu’il l’avait vu mais mi cela sur la fatigue du au voyage. Comme tous dans la famille il n’était pas sans savoir qu’elle était de santé fragile aussi quand elle s’accrocha à lui un peu plus rudement comme si elle voulait combattre une soudaine faiblesse. Ne voulant la mettre malaise, il fit comme si de rien était et la porta jusqu’à ce que sa joue atteigne ses lèvres.


Petite Bullette c’est un bonheur de te retrouver ! Je te conterais tout ce que je sais promis mais il nous faut se mettre en route.

Il la reposa doucement sur ses pieds, se pencha pour ramasser son sac et l’un après l’autre, montèrent en voiture. La route repris donc…

Il en avait oublié qu’il s’était levé avec les poules et avait fait le poireau durant des heures. Sa bonne humeur était revenue car il adorait sa jeune sœur. Son père l’avait adopté, des années plutôt, peu après qu’il se fut retrouvé veuf et, quand on la lui avait présentée, il avait, tout comme son géniteur, craqué pour la sauterelle. Il faut dire qu’à l’époque elle était comique et ce, chaque fois qu’elle ouvrait la bouche. Elle parlait comme un marin ! A présent, à l’abri dans la boîte roulante et étouffante, il la regardait les yeux attendris et se mis en devoir de la satisfaire en lui donnant les nouvelles qu’il avait. C'est-à-dire fort peu.


Ne me demande pas de nouvelles de Joe et Heavie je n’en ai aucune mais bon il faut dire qu’elles n’en ont pas plus de ma part. Ecrire et une telle perte de temps….

Papa et Maxi étaient jusque là pris par une levée de ban en toulousain, j’ai appris qu’ils étaient en bateau quand ils l’ont apprit et qu’il a fallut qu’oncle Zlatan fasse au plus vite pour les ramener à Narbonne. Parait même qu’il voulait les kidnapper pour pas qu’ils partent à cette levée tu te rends compte ?
Se rendant compte qu’elle ne savait qui était « oncle « Zlatan, il lui expliqua qu’il était le demi frère de leur père. Un fils qu’aurait eut sur le tard le géniteur de père de ce que j’ai compris. Bref parait que ça a été une sacrée affaire ça.

Toujours est-il qu’ils sont partis à peine débarqué du bateau et on laissé Floriabel au bon soin de sa nourrice mais je pense qu’ils ont été nombreux à garder un œil sur cette petite tempête. Elle doit être à Albi à cette heure, père la fait revenir sur Cordàs dès la fin de la levée. Je t’avoue que j’ai eu peur de devoir une fois de plus la prendre en charge elle déménage l’asticot !

Il parla ainsi durant les heures qui les séparaient encore d’Albi, répondant à ses questions, lui en posant en retour. Il faisait vraiment connaissance et quand enfin ils furent devant l’auberge albigeoise, ils n’avaient vu le temps passer.

Une fois à l’auberge, on les guida vers leur chambre respective pour un repos bien mérité. Enfin en ce qui concerne la jeune fille car lui… Lui comptait bien profiter de sa soirée…



    Jour J quelques heures avant de rejoindre l’église


Mieux valait penser que les murs de l’auberge n’étaient pas fort épais que de penser que son père était bien à hurler après le pauvre Thomas qui devait être à se démener pour qu’il n’y et aucun faux plis sur la tenue et le bonhomme.
Car aucun doute, Helie venait bien d’entendre son paternel incendier son valet. Une grimace se dessina sur ses lèvres. Il était encore trop tôt pour lui. En fait, il se trouvait encore au lit qu’il n’avait rejoint que quelques heures plus tôt, ayant arrosé dignement la fin de vie de garçon de son géniteur. Il avait la tête en vrac et n’aspirait qu’à une chose : dormir encore quelques heures. Rageusement il se colla un oreiller sur la tête, se tourna souhaitant que le sommeil le reprenne et vite.
Mais c’était sans compter sur une petite furie qui déboula dans sa chambre….



Helie ! Heliiie ! Heliiiiiiiiiiiie ! Regarde comme je suis belle ! Heliiiiiiiiiiiiiie !! Réveille toi c’est aujourd’hui qu’on va se marier !

Sentant qu’on était à le secouer et à vouloir lui prendre l’oreiller qu’il maintenait fortement il grogna.

Retourne dans ta chambre l’asticot….

Un grand silence se fit. Sur le coup il en fut soulagé et soupira d’aise, mais la chipie l’avait belle est bien réveillé et il savait à présent qu’il ne pourrait se rendormir. Et puis, il n’avait entendu la porte se refermer, c’était donc qu’il n’était pas de nouveau seul dans sa chambre elle était toujours là. Là et silencieuse. Pas normal ça. Pas normal du tout…..

Il repoussa l’oreiller, roula sur le dos et d’un regard chercha l’intruse….
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MessageSujet: Re: chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461   chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461 EmptyLun 5 Aoû - 19:57

--Floriabel a écrit:
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    A l'auberge, dans la chambre d'Helie



Mes yeux ils deviennent tout froncés et mes lèvres se serrent. Pourquoi il est pas gentil comme d’habitude ? Je comprends pas pourquoi il me gronde. Mais il bouge, se remet sur son dos et me regarde.


T’es méchant Hélie ! tu dois dire pas ça pis je suis pas un… un asticot.

Je tourne sur moi-même en tenant du bout des doigts les cotés de ma robe.

Je suis une princesse et on se marie toute à l’heure.

Relâchant ma robe, je m’avance vers le lit pour être tout à coté et je le regarde en fronçant les sourcils. Comme papa il fait quand il est pas content.

Tu dois pas rester au lit. Faut tu te lèves sinon tu seras en retard et pis tu m’as pas donné mon baiser !

Je me retourne et me retrouve attirée par son sac de voyage posé sur une chaise. La curiosité est un vilain défaut. Nounou le dit tout le temps. Mais elle est pas dans la chambre d’Helie pour me voir là alors…. Elle en saura rien ! Hop, je file droit sur le sac et commence à farfouiller dedans et j’en étais sûre, ça le fait se lever. Je l’entends qui bouge et qui marmonne comme papa ! J’ai même pas le temps de bien glisser mes petites mains dans son sac qu’il est déjà là à me les ôter en me donnant un baiser sur la tête avant de me dire.


Il n’y a rien pour toi la dedans Asticot.

Encore une fois il a rien compris mon frère et je soupire parce que j’ai pas envie de lui expliquer encore une fois que je suis pas un asticot mais une princesse. Alors je fais comme si j’ai rien entendu, je me retourne et lui fais un grand sourire. Je l’aime fort fort mon frère parce que c’est le plus gentil des frères et des fois il fait tout comme je veux. Même que une fois quand on est allé pour voir ma nouvelle maman la première fois, il m’a laissé conduire son cheval et on s’est que un peu perdu. Que un peu juste, presque rien.

Tu vas te préparer pour être beau comme moi pour aller au mariage dis ? Tu voudras bien dis que je reste avec toi hein ? Dis ouiiiiiiiiiiii Je serais bien sage je te promets.

Là, je le regarde avec des yeux tout suppliants pour qu’il dise oui parce que je veux pas rester tout le temps avec Nounou. Elle va pas arrêter de me dire de pas gigoter, de me tenir bien droite, de laisser mes mains sur mes genoux tout ça tout ça. Et moi ça me fatigue !

Oui je vais me préparer si tu te décides à rejoindre ta nourrice. Non tu ne pourras pas rester avec moi et tu le sais très bien. A présent file Asticot !

Je boude un peu quand il me dit ça et je gagne la porte pour aller le dire à papa ou à ma nouvelle maman. Oui à ma nouvelle maman je vais aller dire toutes les misères qu’il me fait Hélie et ce sera tant pis pour lui si elle le gronde Na !

J’ouvre la porte sans me retourner. Ça lui apprendra . Mais je me mets à faire un grand sourire quand je l’entends me dire juste quand je sors.


Tu es jolie comme un cœur dans cette robe une vraie Princesse.

Alors du coup j’ai oublié ma colère et file vite dans ma chambre pour dire à Nounou qu’Helie m’a trouvée comme une vraie princesse !


chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461 Bann_f10
Ricco a écrit:
[Jour J]

Ricco arriva exténué à Albi alors que le soleil venir juste de poindre à l'horizon. Les étales des marchands commençaient à s'activer.
Ricco chercha une auberge qu'il finit par trouver. Il laissa le cheval au palefrenier et entra.
- Aubergiste ! Vite il me faut une chambre pour la journée... Prépare un bain... et que l'on s'occupe de mon cheval. Voici une bourse pour couvrir les frais.
Ricco avait été sec et c'était plutôt des ordres que des demandes mais que voulez-vous, il devait se préparer car l'heure du mariage était bientôt là.
L'aubergiste grommela lorsqu'il entendit Ricco lui parler mais se tût aussitôt lorsqu'il eut soupeser la bourse que Ricco venait de lui jeter sur le comptoir.
- Je vous prépare un bain tout de suite, messire.

Lorsqu'il eu prit son bain, Ricco se prépara, cette fois-ci, il était avait pris avec lui la tenue de cérémonie de la garde royal ( si vous savez, la bleu royal), s'attacha son collier d’émeraudes dont le seul pendentif était un lys autour du cou. Laissa tout le reste dans sa chambre.

Ricco se rendit ensuite à pied à l'Eglise, demandant de temps en temps son chemin.
Skip_lo_casalier a écrit:
[Une auberge d'Albi, toujours la veille...]

Un ami reste un ami.

Et quand celui-ci prend épouse, il est toujours de bon ton d'y prendre part.

Il se souvient encore de ses propres mariages. Le pluriel ici est pour une unique femme, mais il l'a épousé si souvent! Il ce souvient du premier mariage et il en est encore ému! Il se souvient du second, dans la petite chapelle de Narbonne. Le renouvellement des vœux devant un témoin inattendu, mais qui est devenu un ami aussi. Le troisième, il n'en garde aucun souvenir précis. Il sait seulement qu'il est lié au sens spirituel à celle qu'il aime, en accord avec les croyance d'un homme à part, mais parti intégrante de lui.

Le cœur en paix, l'esprit calmé, Skip était donc assis devant le petit foyer à lire. Il sourit quand Ariana vient le contourner. Elle est tellement belle ainsi vêtue et elle le sera encore plus quand, dans la couche, elle se blottira contre lui. Lui-même ne porte qu'un sous-vêtement ample de la taille aux mollets. Elle pose sa tête sur lui et, prenant son temps, Skip tend finalement sa main vers celle de sa douce.

Il la lui caresse un court instant avant de finalement l'attirer à lui en lui souriant. Il l'installe sur ses genoux et l'embrasse finalement lentement, prolongeant le baisé, chaud, brûlant même.

Sincèrement, il pourrait rester ainsi des heures, sans bouger, juste à sentir son odeur, son poids sur ses cuisses, la douceur de sa peau contre la sienne, la chaleur de feu venant attiser encore leur désir mutuel, mais ne le consumant pas. Ce genre de désir, d'amour sincère et de partage ne fini jamais de se consumer. Il est éternel! Tel le feu qui réchauffe les âmes sur le Paradis Solaire.

Il l'embrasse encore, la serrant contre lui, sentant le jeune corps contre son propre corps. Il en est toujours ému. Cette sensation de proximité qui va au delà du contact physique. Quand ils sont ainsi, Skip s'imagine toujours qu'en plus du contact dans ce monde, leurs âmes, au-dessus d'eux, en font tout autant. C'est une communion charnel et spirituel qui s'opère chaque fois que l'un s'offre à l'autre, ou inversement.

Le moment perdure encore un instant, mais doucement Skip, caressant maintenant les cuisses de son épouse, l'invite du regard à aller rejoindre les draps pour communier. Son cœur bat au rythme de celui de son épouse, n'en faisant plus qu'un. Il est paisible ce cœur. Il est amoureux!

La suivant, main dans la main, il retire le dernier bout de tissu qui lui couvre les hanches et s'installe, attendant que son épouse en fasse tout autant.

Souriant, le couple s'aime... et fini par s'endormir.


[Jour J, le petit matin]

Il s'était réveillé avant elle. Il avait passé des braies et une chemise pour aller chercher le petit déjeuné et le remonter à son épouse. Quand il arrive, elle dort encore. Il dépose donc le cabaret sur la petite table de chevet et la rejoint sans la réveiller. Il la regarde dormir un peu, souriant, et, c'est plus fort que lui, tend une main vers la peau tendre et encore chaude de la belle. Il fait courir un doigt le long des courbes et remonte ainsi jusqu'au visage. Là, il se penche un peu et, doucement, l'embrasse sur les lèvres d'un baisé tendre. Son intention est qu'elle ouvre les yeux sur lui et qu'ainsi, elle puisse passer une journée merveilleuse, en sachant qu'il l'aime.

Il attend q'elle ouvre les yeux, toujours en laissant courir ses doigts avec langueur et quand enfin elle le voit!


Bon matin ma douce!
Cebyss a écrit:
[Albi, le jour J... devant l'antre d'un Ténébreux...]

La brune était arrivée la veille, accompagnée de son fidèle Socrate, celui qui contre vents et marées restaient toujours à ses côtés. Il avait tout pris en main comme toujours, organisation, voyage, arrivé, laissant à la comtesse la liberté de se laisser porter. Ils étaient donc dans cette auberge loin de chez eux, pour ce jour si particulier qu'était le mariage du Ténébreux.

Après les préparations d'usage, dont la maîtrise de sa tignasse restait la plus périlleuse, elle avait enfilé cette tenue commandée pour l'occasion, qu'elle avait hâte de sortir depuis des semaines.

Elle était donc devant la porte de la chambre du Ténébreux, prête à toquer à la porte. Ils avaient vécus tant de choses tous les deux qu'elle ne pouvait être ailleurs qu'à ses côtés en ce jour si particulier.Tous deux s'aprêtaient à remonter une nouvelle fois l'allée jusqu'à l'autel... Juste retour des choses. Il y a bien longtemps c'est lui qui l'avait conduit jusqu'à son barbu... aujourd'hui c'était son tour de l'emmener vers sa blonde.

Son poing venait de frapper doucement la porte et comme elle attendait que la porte s'ouvre, une multitude de souvenirs vint envahir son esprit... des fous rire, des larmes, des chopines partagées, des cavalcades dans les rues Narbonnaises, des disputes, des sourires, des silences, des secrets, des réconciliations... tout ce qui faisait une vie... une amitié sans failles.

C'est un tendre sourire aux lèvres et les cils bordés de larmes d'émotion que la brune poussa la porte lorsque la voix du "héro" du jour retentit.
Meval a écrit:
[A la bourre, comme toujours ces derniers temps...]

Et merduuuummmm ! Elle est où cette satanée invitation ! J'suis sûre que je l'avais mise là !

La blonde venait de se transformer en tornade pour faire un peu de ménage sur ce qui semblait être un bureau, caché par un amoncellement de papiers les plus divers : Courriers, traités, contrats divers.... Mais pas l'invitation...

Impossible de remettre la main dessus !

Punaise, mais comment elle avait pu la perdre ?

Mev s'appuie sur le dossier de son siège, le regard presque désespéré de ne pas trouver LE fameux courrier. Son regard se porte alors sur les étagères, là, sur le mur du fond, et... Miracle ! Un morceau de papier de couleur semble en dépasser, très peu, mais il parait être là tout de même. D'un bond, elle se lève pour aller le chercher, tire dessus d'un coup sec, manque d'être assommée, au passage, par le livre qui recouvrait le courrier et qui, dans l'élan, chute de l'étagère.

Elle ouvre avec fébrilité l'enveloppe, lit rapidement le message, et se précipite à l'extérieur.


[presque à temps...]

L'avantage d'être élue par le peuple, c'est que l'on dispose de moyens de déplacements aussi divers et rapides les uns que les autres. Et voilà la blonde parvenue a destination.

Elle ne connait que très peu Max, mais a eu, a plusieurs reprises, l'occasion de taquiner un peu Castel. Homme discret, plein d'humour, souvent à la recherche de soldats, elle a su l'apprécier, et, elle ne pouvait pas rater l'évènement.
Kelak a écrit:
L’été... période si particulière, grand bal des allées et venu d’un monastère à l’autre, peu propice aux grandes aventures pleines de rebondissement.

Les Akap n’échappaient pas à la règle et leur vie était très très calme en ces moments.

et c’est en cette période que le bon vieux castelreng avait décidé de se marier, enfin décider c’était beaucoup dire, il avait décidé de se marier bien plus tôt mais c’était sans compter sur la seule chose valable qu’avait fait Eusaias durant son règne... mourir

Le deuil avait donc reporté la cérémonie et bien que les Akaps n’aimaient pas les grandes cérémonies, ils aimaient par contre beaucoup le marié
et gardaient d'excellent souvenir des mandats comtaux fait ensemble

Du peu qu’ils connaissaient la mariée c’était leur semble t’il une dame fort sympathique, ils firent le déplacement de bon coeur.

Sans faire de bruits il se faufilèrent dans l’établissement religieux, l’édifice était impressionnant . leur visage s’illuminèrent d’un sourire en apercevant la délégation Languedocienne.

Naude, Meval, et quelques autres, ils s’installèrent près d’elles et attendirent sagement la suite des festivités
Zlatan a écrit:
[ALBI - Jour J]

Enfin il arriva à Albi. Après avoir donné les instructions au soldats de l'amirauté du Languedoc, Zlatan avait pu faire le chemin de Narbonne à Albi assez rapidement pour assister au mariage de son frère Castelreng et de sa futur belle soeur, la belle Maxi.

Zlatan prit le temps de faire quelques cadeaux pour le mariage. Il avait avec lui un Glaive antique, puis un Casque antique à offrir... Mais il verrait ça en temps voulu.

Après s'être fait beau, l'Amiral Zlatan fit marche pour rejoindre tout se beau monde....
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MessageSujet: Re: chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461   chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461 EmptyLun 5 Aoû - 20:07

Bulle a écrit:
chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461 Avatar11

[J-1 avant la noce, en route]


L’indépendance des filles fit sourire la Bullette en coin, même si elle regrettait aussi de n’avoir pas de nouvelles, surtout de Joé. Mais comme Hélie, elle ne pouvait que s’en faire le reproche, ne donnant pas de nouvelles non plus.

« Oncle Zlatan .. »

La crevette écoutait son frère avec attention. Il lui faisait un récapépète familial et un aperçu des invités de ce mariage. Jeu de questions-réponses auxquels les deux grands enfants se donnaient avec plaisir. Il y avait effectivement trop longtemps qu’ils ne s’étaient pas vus ou croisés, ils avaient besoin de ce rattrapage du temps perdu.

Lorsqu’ils arrivèrent à l’auberge, la Bulle était éreintée par le voyage et son frère avait encore la pèche. Il était en pleine force de l’âge alors qu’elle n’était encore qu’une adolescente chétive. Ils se quittèrent donc là pour la journée et la Bulle retrouva Benoit qui s’occupa de tout tandis qu’elle prenait un repos bien mérité.





[Jour J – A l’auberge]


L’effervescence générale, telle un cachet d’aspirine qui n’a pas assez de place pour se dissoudre, avait réveillé la crevette aux aurores et elle entendait son père qui râlait après son valet. Elle profitait de cette charmante conversation comme le reste des occupants des lieux d’ailleurs. Ni une, ni deux, elle en profita pour se lever d’une forme étrangement bonne pour dire qu’elle venait de passer trois jours à cahoter sur les routes. La jeunette avait à peine fini de se préparer pour aller grignoter quelque chose que son garde frappait déjà à la porte pour s’assurer de son bien être.

« Ma Mère ? Je vous ai apporté la robe que vous devez porter pour la cérémonie. »

La Bulle pensait vraiment échapper à cette fâcheuse manie qu’avaient les filles de toujours vouloir porter des robes en toutes circonstances. Elle avait souhaité que l’on oublie cette robe et qu’elle porte son habituelle tenue de prêtresse. C’était évidemment sans compter sur la présence du jeune garde et son entêtement à voir la crevette sapée autrement qu’avec sa bure.

Elle soupira donc à la nouvelle, déjà prête qu’elle était et leva les yeux au ciel en voyant la boîte qui contenait ladite robe.


« Vous étiez obligé de vous en souvenir ? »
« Evidemment ma Mère, je n’aurais raté cette occasion pour rien au monde ! »


Nouveau soupire bien bruyant cette fois.

« Vous savez que, parfois, vous m’exaspérez .. »
« C’est évident ! »


Ils se turent tous les deux quelques minutes, le temps que la Bulle se résigne à devoir changer de tenue. Et puis, elle pouvait bien faire cet effort pour le mariage de son père. Benoit reprit donc la parole lorsque l’ecclésiastique tendait les bras pour se saisir du précieux contenu de ce carton.

« J’ai fait venir une servante aussi, elle est de Cordàs je crois, elle vous aidera pour tout enfiler et vous coifer. »
« Parce que je dois aussi changer de coiffure ? »
« Assurément Demoiselle, vous assistez à un mariage, pas à un baptême. »
« Vous avez quelque chose contre les baptêmes mon Fils ? »


Il lui sourit avec un air taquin, laissant la question sans réponse et céda sa place à la servante qui s’occupa de faire de Bulle une jeune femme présentable pour le mariage de son père. Elle changeait du tout au tout.

« Vous pouvez cesser de m’arracher les cheveux, c’est douloureux .. »
« Ce n’est pas de ma faute, jeune fille, il faut les démêler de temps à autre. »
« Perte de temps évidente ! »
« Certes, mais vous ne ressemblez plus à une brindille affublée d’un champ de paille sur le crâne. »


Le soupire que laissa échapper la jeune femme provoqua presque un courant d’air dans la pièce, mais désormais, elle ressemblait à quelque chose du genre :

chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461 54_ble10

Elle grimaça un instant en s’observant de pied en cape.

« Dites moi, le reflet, c’est qui ? Me semble pas que votre miroir fonctionne comme il le devrait ! »
« Et pourtant .. Votre père sera fier de vous, en vous voyant débarquer ainsi à la cathédrale. »
« Qui a choisi cette robe ? »
« Sa future épouse ! »
« Hum .. il me faut donc aller la remercier, vous pouvez me conduire à sa chambre ? »
« Certainement, elle doit être en train de se préparer pour la cérémonie. »
« Génial, une nouvelle séance de ‘regardez comme je suis belle’ .. »


La remarque fit sourire la servante qui conduisit la Bullette chez Maxi sous le regard médusé d’un Benoit qui se retenait de toute sa volonté de baver sur ses bottes.

La Bullette laissa la servante s’éclipser avant de frapper à la porte de la future du Cougain.


chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461 Bane-copie-3b7abfc

Argawaen a écrit:
[Lugan, terres Toulousaines du Dehuit de Malemort]

Voilà que la tornade rousse se mettait en route, il fallait se lever, se lever mais pour quoi ? Ah oui le mariage de Castelreng !
Le Dehuit de Malemort, sous la courtepointe se mit à grogner doucement face à l'assaut matinale de son épouse. Il attendit donc qu'elle se calme et qu'ils puissent avoir un moment digne de ce nom avant de pouvoir se lever, ainsi il serait bien plus apte à prendre en compte sa requête, celle de se lever...

N'en faisant qu'à sa tête pour ne pas changer, il était en train de traîner dans le lit, n'ayant plus aucune obligation il se sentait enfin libre de prendre le temps, sauf qu'aujourd'hui il serait nécessaire de se bouger un peu.
Lorsqu'elle lui parla de partir sans lui, il se mit à grogner et se leva en marmonnant.


J'arrive j'arrive... Regarde, je suis debout ! Me faut une tenue maintenant... Pas de noir je suppose ? Ni d'armure ? Hmmm.. Bon je vais trouver une tenue digne de ce nom !!

Et voilà le vieux vétéran ouvrant ses malles à la recherche d'une tenue convenable, noble, et présentable pour tout public...
Lorsqu'il eut trouvé il souriait doucement puis faisait face à la rousse.


Allons dans ce bain, discutons en couple civilisé, et espérons que nous arriverons à temps ce soir dans cette auberge.
Maxiuszedeus a écrit:
Une longue chemise de coton passée sur son corps humide et parfumé, et elle s'installe devant la coiffeuse. Clarysse se place derrière elle et sourit à sa Maîtresse dans le miroir. Son bain l'a tout à fait réveillée et malgré la pointe d'angoisse qui se lit encore dans ses yeux, Elle rayonne. Elle réalise que le Grand Jour est arrivé et qu'une fois qu'elle aura franchit les portes de l'église, sa Douce Neyco, sa curette préférée, sa tartelette....bref, Sa Douceur Biscuitée, ne laisserait plus personne empêcher cette union. Il fallait donc qu'elle passe les portes de l'église et plus personne ne pourrait interdire leur Amour de son concrétiser et d'être consommé, enfin...
Elle avait beau se conduire comme une sainte il n'en restait pas moins que son Beau Ténébreux commençait à lui donner très chaud quand leurs baisers prenaient trop de fougue et il était temps qu'elle découvre comment on fait les bébés...

La fidèle soubrette de la Blonde n'arrêtait plus de sourire tout en s'occupant des cheveux de sa Maîtresse. Elle commença par y passer un baume léger, parfumé à la camomille, avant de commencer à démêler la longue crinière.


"Clarysse...Vous et Nort' vous resterez à mon service après mon mariage n'est ce pas? Vous n'allez pas me quitter?"

Elle n'était pas vieille la Clarysse mais elle sentit bien que la gorge de la Blonde se nouait...l'angoisse du Grand Jour.

"Aussi longtemps que Mademoiselle, puis Madame, voudra nous garder à son service, elle nous verra chaque jour que le Trés Haut nous permet de vivre sur Terre. Il vous faudra nous chasser pour qu'on Vous quitte Maîtresse. J'espère un jour voir les Enfants qui naîtront de votre Amour pour Le Seigneur de Cordes."
Les derniers mots ponctués d'un gloussement complice firent rougir la Blonde et la détendirent. Elle rit légèrement des mots de sa bonne, ce qui dénoua sa gorge serrée par l'émotion qui la guettait.

"Je n'ai que très peu de famille encore en ce monde, et j'ai besoin que Nort' et vous restiez à mes côtés. Non que je n'ai confiance au personnel de mon Fiancé, mais...ce ne serait plus pareil sans vous deux..."

Cette fois c'est la bonne qui a la larme à l'oeil, et la gorge serrée :
"Promis Mademoiselle! Il faudra qu'on me chasse pour que je vous quitte.
Détendez vous maintenant, sinon je ne vais plus avoir l'oeil assez clair pour réaliser la coiffure que vous avez choisie, et je ne veux pas vous décevoir...."


La Blonde lui sourit tendrement, puis la laisse reprendre son travail. Une fois coiffée, elle se lève et se prépare à enfiler la merveilleuse robe choisie pour ses noces quand on toque à la porte.
Elle enfile rapidement un peignoir tandis que Clarysse ouvre la porte.
Pas besoin de demander la permission de Sa Maîtresse, La Blonde espérait sincèrement qu'une des filles au moins de la lignée des Cougains viendrait la voir avant la cérémonie. Elle s'efface et laisse passer la Bulle Fragile.


"Lo Bonjorn Damisella Ambryen, Ma Maitresse est en train de se préparer mais est visible si vous le souhaitez."

Elle referme la porte derrière la jeune femme et lui fait révérence avant de l'emmener vers la Dame du Jour.

Le visage de Maxi s'illumine. Elle est ravie de voir la plus fragile des soeurs Du Cougain venir à sa rencontre en ce matin si important et ses yeux pétillent de joie de la voir si belle. Sa santé semblait revenir, sa robe lui allait à Merveille...C'était un ange là devant la Blonde Baronne...
"Ambryen, vous voir me remplit de joie! Vous êtes si radieuse, quel bonheur!"

Elle ne peut s'empêcher d'approcher de la jeune femme et la prendre un instant, délicatement, dans ses bras, en prenant garde de ne rien froisser et de ne pas la brusquer.

"Vous avez fait bon voyage? L'aubergiste a mis tout le personnel utile à votre disposition? Dites moi tout belle Demoiselle..."
Castelreng a écrit:
    Toujours à l’auberge au moment où la porte s’ouvre…


Lorsqu’il découvrit que ce n’était autre que Cebyss qui avait frappé à la porte, il en oublia son valet. Un large sourire illumina ses traits qui, juste avant étaient sombres et ses yeux détaillaient la Comtesse. Lorsque leur regard vint à se croiser, il leva un sourcil.

Sont-ce là des larmes de joie ou es-tu si malheureuse que ça de devoir me conduire devant l’autel et témoigner de mes noces ?


Durant ce court instant, il va sans dire que le valet profita de l’aubaine pour poursuivre sa méticuleuse tâche. Remettant droit un pan de sa veste, tirant sir une manche. Bref, remettant doucement mais surement certains nerfs en pelotes.

Grognant donc de nouveau, il chassa une fois pour toute l’impudent.


Thomas………. Dehors ! Tout de suite ! La Comtesse rectifiera au besoin ce qui cloche sur moi.

Puis, sans plus se préoccuper du valet qui prenait cette fois la porte, il reporta toute son attention sur sa chère amie. On pouvait dire qu’ils étaient fort proches tous les deux et en avaient partagé des moments, toutes les émotions y étaient passées. Ils avaient été pour l’un et l’autre une béquille pour rester debout, pour ne pas sombrer. Il y avait eu des rires aussi bien évidemment et plus d’un, des taquineries à n’en plus pouvoir. A y repenser, il se mit à sourire, de ce sourire taquin qu’elle connait que trop bien.

Contrairement à toi ma Ceb, je t’ai laissé le temps de te vêtir pour l’occasion. Tu es ravissante !


Nul doute qu’avec cette remarque elle se souviendrait du soir de ses noces où elle l’avait fait sortir de chez lui en chemise et l’avait fait courir à travers Narbonne pour gagner au plus vite l’église sa robe de mariée sous son bras.

Il se décida enfin à faire un pas vers elle pour la prendre dans ses bras et lui coller une belle bise sur les joues. Plus question de lui frôler le bord des lèvres comme avant. D’ailleurs il n’y songeait plus depuis que son adorable blonde l’avait ensorcelé.


Je suis heureux que tu sois là aujourd’hui ma Ceb. Je ne te demande pas si Socrate est là aussi, je n’en doute même pas ! Je crois que je suis quand même un peu nerveux tu sais. Vous avez fait bon voyage ? On vous a correctement installé à l’auberge ?

Et en effet, nerveux finalement il l’était et le fait de parler autant en était bien la preuve et si elle ne l’arrêtait pas il allait poursuivre comme ça encore un moment.

Il n’en était pourtant pas à ses premières noces mais aux troisième, il aurait donc du prendre ça plus légèrement. Or, c’était bien loin d’être le cas. Ayant été reporté suite au trépas royale la veille de sa célébration, il lui restait encore une crainte que quelque chose viendrait encore poser problème et il ne pourrait se détendre que lorsque sa Belle lui aurait dit oui. Cependant, il restait encore une paire d’heures avant ce moment. Pire encore, autant de temps à attendre de la voir enfin.
Actarius a écrit:
Loin le Lyonnais-Dauphinois. Loin sa nouvelle résidence bourguignonne. L'Euphor était de retour en Toulousain pour la première fois depuis des mois, des années peut-être - passé la quarantaine, on ne comptait plus. A cela, une raison bien précise: un mariage. Et pas n'importe lequel, puisqu'il concernait deux personnes connues. La première... diable, il fallait remonter à des années. Il l'avait toujours tenue en profond respect, puis, à cela s'ajouter un lien qui n'avait rien de comparable avec le commun de la plupart des relations. Combattre ensemble. C'était en Provence que le Coeur d'Oc avait véritablement appris à apprécier "Max". Sur le chemin d'Albi, il était parvenu à chasser ses idées noires en songeant aux réunions, au partage, puis au combat, à la galère vécue ensemble. Le second... fichtre, un tel homme était une denrée rare. Loyal, sincère, valeureux et agréable. Oui, le dernier mandat de l'Euphor lui avait donné l'occasion de découvrir un homme remarquable et d'une humilité rare. Il avait donc naturellement décidé de venir et avait proposé à sa femme de l'accompagner.

Ce ne fut néanmoins pas à son bras qu'il pénétra dans l'édifice. Eloignés pour la première fois l'un de l'autre depuis leur mariage, ils devaient se retrouver à Albi. Elle était déjà en Toulousain, appelée à Castres pour une affaire héraldique et il venait d'arriver du Dauphinois où il avait disputé des joutes. Actarius arborait une moue grave, qui allait parfaitement de Pair avec sa mise sobre et sombre. Le regard fixé droit devant lui, il se signa, puis balaya rapidement l'assemblée et fut rapidement attiré par la présence de plusieurs de "ses" officiers royaux. A la surprise succéda un léger sourire, il en avait oublié que le héros du jour avait fait partie de la garde royale. Tout naturellement, il salua avec amabilité les membres du prestigieux corps d'élite présents. Les voir là lui apporta un peu de baume au coeur. Non pas que le mariage ne le réjouissait pas, mais il avait appris une nouvelle qui l'avait proprement anéanti en chemin. Aussi, son coeur n'était pas vraiment aux réjouissances si bien qu'en ce jour, il serait surtout dans le paraître, sourirait parce qu'il le faudrait, ferait bonne figure mais resterait marqué sous le masque par cette lettre dévastatrice qui lui était parvenue avant son arrivée à Albi; si bien qu'il se contenta d'un simple hochement de tête en guise de salut à l'adresse des Languedociens présents.

Il progressa dans l'allée et finit par "prendre ses quartiers" dans une rangée plutôt dégarnie. C'était là une volonté d'un homme peu enclin à sociabiliser en ce jour. Dès lors qu'il fut installé, il ne put manquer de remarquer, alors qu'il faisait plus attention au decorum, la florale et agréable décoration dont on avait pris soin d'agrémenter l'édifice. C'était gai, c'était frais, c'était... fichtre ! Il y avait du "mini-biscuit" là derrière. Et là encore un sourire pointa. Sa déduction n'avait certes pas grand mérite, puisque le nom de l'officiant était indiqué sur l'invitation, mais cela avait quelque chose d'agréable. Le sourire disparut assez vite, il y avait toutefois désormais un peu plus de sérénité dans son attitude et même une pointe de plaisir.




[EDIT pour cohérence]
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MessageSujet: Re: chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461   chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461 EmptyMer 7 Aoû - 14:44

Ariana_anthea a écrit:
[ Jour J, blottie au fond de son lit...]


C'est le loquet de l'huis qui l'avait sortie de son si doux sommeil. Pourtant, elle n'avait pas ouvert les yeux, pas encore...Elle tendait l'oreille, épiant chaque bruit dans la pièce. Le pas caractéristique de son époux, quelque chose déposé non loin d'elle, puis le son plus léger de la couche lorsqu'il s'assoit près d'elle.

Comme elle l'avait supposé mais surtout espéré, elle sent l'une de ses mains sur elle. Les caresses sont douces et tendres, et elles ne sont pas sans lui rappeler leur étreinte de la veille. Sait-il seulement que par ces simples gestes il arrive à embraser tant son âme que son corps ?

Elle se retient de bouger, profitant de l'instant, s'interrogeant aussi sur l'heure qu'il peut être...

Finalement ce sont ses lèvres qui la décident à ouvrir les yeux, et il l’accueille de son sourire si merveilleux.

Elle sourit en retour, et tend la main vers lui. A son tour elle caresse son bras avec tendresse puis se redresse afin d'aller chercher sa bouche.

Le baiser est aussi doux qu'aimant et elle le prolonge un instant.

Elle tourne la tête vers l'odeur agréable chatouillant ses narines, puis avise à nouveau son Ange. Se redressant complétement, elle se love dans ses bras puis murmure taquine...


Tu crois que tu pourrais attendre un peu avant de vouloir tout dévorer ?


Ce qui se passa ensuite ? Chut ! Laissons leur leurs secrets...


[ Jour J, enfin prêts ! ]


Ses cheveux avaient été lissés et coiffés, la houppelande passée et fermement lacée, il ne lui restait plus qu'à déposer la légère couronne qui ceindrait sa tête.

Un fois fait, elle se pencha sur son petit miroir et déplaça légèrement l'ornement qu'elle venait de déposer.
Voilà, c'était parfait.

Elle se tourne vers son époux, fin prêt lui aussi et lui sourit.


Je crois que nous pouvons y aller.

C'est donc ainsi qu'ils finirent par pénétrer dans l'édifice, leurs mains unies sans pour autant choquer quiconque pourrait les voir. Elle salue de la tête les personnes présentes qui lui sont de connaissance puis avise son époux...Où voulait-il s'installer ?
Josselin a écrit:
Josselin proposa son bras à son épouse afin de l'aider à descendre de cheval

Ils avaient voyagé sans problème depuis Narbonne et Bea émit le souhait de rafraichir sa tenue et de mettre un peu d'ordre dans sa toilette, ce qui était bien naturel...

Voila qu'il se retrouvait à nouveau en terres Toulousaines et un flot de souvenirs lui revinrent en mémoire...
Il se promit de ne pas quitter ces terres sans une visite en leurs terres de Gaïx et leur Hôtel particulier à Toulouse.

Il savait que leurs amis Maxie et Castelreng avaient du reporter le jour de leur union afin de respecter leurs obligations
et Dieu sait si autant Maxie que Castelreng mettaient un point d'honneur à répondre présents à chaque occasion ou leur présence était requise....ce sont des personnes de qualité qui font passer leur devoir avant toute considération mais ca y était ! Nous étions enfin au jour "j" et c'était un tel plaisir de partager ce jour de bonheur avec eux...

Bea revint fraiche et pimpante et prit mon bras et je sentis à sa prunelle qui brillait que ce jour lui faisait penser à un autre mariage pour lequel son coeur avait battu si fort....le nôtre...Je lui rendis son sourire e nous pénétrames dans l'édifice bras dessous bras dessus...
Ambryen, incarné par Castelreng a écrit:
Bulle a écrit:
chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461 Avatar11

[Jour J, Chambre de la mariée, ça Bulle et ça pétille]


Ce fut la servante de la future épouse qui ouvrit la porte à la jeunette qui sursauta à l’apparition. Oui, oui, c’est évident, quand on frappe à une porte, ça fait toujours peur quand elle s’ouvre, allez comprendre.
La crevette bégaya intérieurement un salut poli à la madame et lui décocha un sourit made in Bulle, de telle sorte que finalement, il lui suffisait de se taire pour entrer.

La crevette inspira et sourit de plus belle en voyant la mine ravie de Maxi. Elles ne s’étaient vues qu’une seule fois, mais en un rien de temps, la Baronne avait su conquérir le cœur de la Bullette. Pas comme elle avait conquit le cœur de son père évidement, mais il était évident qu’il se sentait bien à ses côtés et c’est ce qui importait à sa fille adoptive. Le seul point noir au tableau était que visiblement, la Blonde aimait les robes, touuuuuutes les robes, pleiiiiiiins de robes. Au grand désespoir de la crevette qui portait ce jour une de ces fameuses robes.

Elle allait entamer son sage discours de remerciement pour son accoutrement mais l’abbesse fut coupée dans son élan par la future mariée.


« Je .. euh .. oui, oui .. bon voyage .. depuis Narbonne, ça secoue .. Mais j’avais bonne compagnie au sortir du couvent. »

Pas le temps de souffler ou d’inspirer que la seconde question fusait. Il était révolu le temps où la petite blondinette enseignait et répondait comme une flèche à la moindre question.

« L’auberge ? Parfaite ! Rien à redire, je suis arrivée, j’ai dormi, et nous voilà ensemble ce matin .. »

Temps de latence, pour s’assurer qu’elle n’avait rien oublié et la Bulle pétillait.

« Mon garde personnel, ne me demandez pas d’où il vient, je l’ignore, s’est chargé de me faire porter la robe que voici. Je ne sais pas si vous le savez, mais je ne porte que les tenues de clercs et me vois ainsi vêtue me surprend. Aussi, je tenais à vous remercier de vive voix pour ce présent et j’espère porter dignement le cadeau que vous avez bien voulu me faire sans même me connaître. »

Bien de l’eau avait coulé sous les ponts depuis que la crevette avait été recueillie par son paternel et les cours d’Ariana avaient portés leurs fruits. Du moins, un petit peu.

La crevette sourit à sa future belle-mère, qu’elle pourrait enfin traiter à son tour de « Ma Mère » à tout va, et, meuuuh, non pas la prothèse, rhoo, même si dans un sens elle l’est aussi .. bref, je m’égare .. – Et ne plus être la seule à porter ce fardeau dans la famille. Parce que oui, il est difficile d’être la cadette, on ne compte pas ici Floriabel qui est trop jeune pour avoir une fonction d’intérêt socio-économique, et se faire appeler Ma Mère par tous.

Ceci dit, la crevette se sentait mieux, elle n’aimait pas spécialement être redevable des personnes, si proches qu’elles puissent être au passé, présent ou dans l’avenir. Elle était du genre à donner et ne rien recevoir, ne rien attendre en retour la Bulle. C’est bien pour cela qu’elle servait le Créateur et ne faisait pas de politique.


« Je viens vous tenir compagnie jusqu’à la cérémonie. Je ne sais si cela était prévu dans votre emploi du temps, mais je suis disponible pour vous. »

Nouveau sourire de la crevette à sa future mère.

« Vous m’avez l’air aussi tendue que la corde d’un arc. Ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer. »

L’ecclésiastique lui sorti son sourire qui réconforte, c’est qu’elle a l’habitude tout de même de voir des gens qui vont célébrer un passage de leur vie dans la Maison de Dieu.

« Je l’étais aussi le jour où j’ai épousé la vie de clerc. Au début, ça surprend et puis l’ivresse du moment vous fait oublier toute tension, tout ce qui vous retenait jusqu’alors à croire que cette scène qui se déroule sous vos yeux est la votre.

Vous allez tellement apprécier que dès que vous serez dans la cathédrale, ce sera l’instant le plus beau de votre vie. Avec la bénédiction du Très-Haut et la main de mon Père dans la votre, tout sera possible. »


Nouveau sourire attendri de l’abbesse à l’héroïne de la journée. C’est qu’elle ne savait pas trop non plus dans quoi elle s’embarquait la Baronne. Fallait l’endurer parfois le Ténébreux.

« Je peux vous aider de quelque manière que ce soit ? »

chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461 Bane-copie-3b7abfc
Skip_lo_casalier a écrit:
[Jour J - ....]

Vêtu à l'ordinaire des événements, Skip aussi était habillé aux couleurs de Counozouls, bien que n'étant pas aussi éclatant de beauté que son épouse. Par contre, le sourire, la légèreté de son pas, malgré la lourdeur de la canne sur le sol de l'édifice religieux, tout ceci faisait de lui un bel homme. Ses cheveux blanc et sa longue barbe taillé avec précision luisait dans la lumière comme s'ils avaient été semés de fils d'argent. En somme, bien qu'étant le plus âgé de la pièce et le plus infirme avec sa canne, il semblait être celui ayant le plus de vitalité.

À une autre époque, il serait fort probablement confondue par les enfants avec un personnage issue d'une publicité commercial représentant un vieux monsieur avec un manteau rouge et une longue barbe blanche! Exactement comme il est en ce moment! Accompagné de sa fée des étoiles, aussi vêtue de rouge et d'or.

Tout ceci n'est possible que par la nuit à l'auberge et le réveil de son épouse... Un homme heureux et comblé, voilà ce qui fait que Skip semble si en forme malgré son âge et sa canne.

Il se dirige vers le centre de la nef et prend siège, avec son épouse, après une petite prière. Près à ce que la cérémonie puisse commencer!
Ricco a écrit:
[Jour J]

Ricco avait fini par trouver l'église. Y entra... S'inclina face à l'autel... et regarda où s'installer.

Cela devait être devenu une habitude, mais il choisi une place près d'une colonne où il pouvait avoir un œil sur l'autel et sur la porte de l'église. +Il s'assit, fit une petit prière et ensuite attendit tranquillou que la cérémonie commence.
Tandis qu'il attendait, une pensée lui fit avoir une esquisse de sourire sur la bouche: "Mais pourquoi t'a choisi cette place? T'es invité et pas de corvée aujourd'hui !"
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MessageSujet: Re: chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461   chapitre VII : Enfin le mariage : 1er Aout 1461 EmptyMer 7 Aoû - 21:20

Boulga a écrit:
[Presqu'à l'heure]


En r'tard, en r'tard, elle est toujours en r'tard...

Et c'était devenu une habitude pour Boulga, depuis qu'elle s'était lancée dans ce qui était devenu sa grande Quête neuf mois plus tôt. Toujours des contretemps, toujours des menus ou gros incidents pour repousser tel projet, tel rendez-vous ou telle arrivée.
En l'occurrence, à peine était-elle rentrée en Lengadoc son premier réflexe fut de prendre nouvelles des vieilles connaissances. C'est ainsi qu'elle reçut en réponse une invitation aux noces de Castelreng, pour elle et pour le senher Salvaire d'Irissarri.

Il fallut partir pour Albi sans tarder.
Le senher Salvaire n'étant pas encore revenu de son séjour au monastère, elle lui laissa un mot pour dire qu'elle partait devant et qu'elle représenterait la mesnie Irissarri, et qu'il avait à disposition de robustes chevaux faits pour la montagne, au cas où il ferait lui aussi le voyage.  

Traversant le Roergue et le Toulousain, elle découvrit en Albi une ville forte, aux pierres toutes roses, et à la cathédrale qui ressemblait davantage à un castel qu'à une cathédrale. Même les hautes murailles de l'évêché sis juste à côté laissaient croire à un état de siège permanent.
Il est vrai que la guerre civile s'était portée dans le coin dernièrement.

Trouvant une auberge convenable, Boulga y prit ses quartiers, et se prépara pour la noce. Neuf mois d'absence et beaucoup de choses changent. Qui eut pu deviner que le fier Castelreng prendrait épouse ? Elle l'avait connu acharné au travail et contant volontiers fleurette aux donas charmantes, plus par jeu que par réel intérêt d'ailleurs. Et elle se demandait quel genre de femme pouvait bien être celle qui l'avait décidé à se remarier. Elle ne la connaissant pas autrement que de vue.
Ethan a écrit:
Heureusement qu'il n'avait pas pris la peine de s'empresser à courir par monts et par vaux pour se rendre à la première invitation. Il faut dire qu'à la dite époque, il était encore embringué dans la défense de ce fichu Royaume décrépi qu'était devenu la France, eu égard à un Monarque des plus nombrilistes. Mais bon, les Français l'avaient choisi, et il fallait en assumer les conséquences. Par chance ou par pur hasard, le dit Monarque avait rendu son dernier souffle, et de fait, le deuil national décrété avait mit un terme à toute célébration ...

Le Blondinet avait ainsi eu le temps d'en finir avec les conflits en tous genre, et même celui de s'octroyer quelques jours de repos au fin fond des catacombes de Ryes. Mais c'était sans compter sur la perspicacité des tourtereaux. Dès la période de deuil enfin terminée, une seconde invitation le pria de se rendre à leurs épousailles. Et qui disait noces, disait aussi église ... Et c'était là que les problèmes allaient commencer. Car quoi que pouvaient en penser certains, voire même une grande majorité, il n'était nul besoin d'être baptisé pour être Chevalier. Et le Ténébreux n'était non seulement pas baptisé, mais il était même agnostique ; Athée comme on disait, ou hérétique. En bref, bien que respectueux des religions, il était non croyant.
Comment une puissance dite supérieure et bienveillante, pouvait-elle bien permettre toutes les ignominies actuelles ? Comment pouvait-on octroyer le repentir à ceux qui avaient tué, torturé, violé ? Comment des hommes d'église prêchant l'amour de l'autre pouvaient-ils porter les armes ? Autant de questions qui ne recevaient jamais de réponse satisfaisante. Et tout cela, ça ne l'empêchait pas de dormir le Licorneux, ça l'empêchait uniquement de croire que le Monde était régit par une ou plusieurs Divinités. Il comprenait que certains aient besoin de croire pour soulager leurs consciences ou trouver à quoi se raccrocher dans les pires moments. Mais lui n'avait nul besoin de tout cela. Il vivait au quotidien sans se soucier du lendemain. Il avait foi en son épée, seule gardienne de sa survie, et en les principes qui étaient les siens et que bien peu comprenaient.

La route avait été longue depuis la Citadelle normande, et étrangement calme. Il avait une fois de plus traversé le Royaume du nord au sud, faisant halte ici et là, au gré de son voyage et des paysages qu'il avait pris temps de contempler. L'été était chaud et favorisait les nuits à la belle étoile, couché au pied d'un arbre. Les baignades dans les ondes fraîches des ruisseaux et rivières avaient été revigorantes tant pour l'homme que pour sa monture. La dernière en date avait été le matin même au lever du soleil, dans l'un des affluents du Tarn, le ruisseau de la Mouline, légèrement au nord d'Albi. Ben oui quoi, il n'était pas pingre le Blondinet, mais il ne voyait pas pourquoi il irait dépenser une fortune pour aller dormir dans une auberge, alors que les nuits étaient si douces avec la lune pour seule compagne. Une fois bien propre et frotté même derrière les oreilles, il s'était vêtu de ces plus beaux atours, à savoir chemise blanche, braies et bottes noires, et avait passé une nouvelle cape azurée avec l'animal mythique brodé en fil d'argent. Pour en terminer, sa fidèle épée vint compléter l'ensemble en étant remisée dans le fourreau attaché à sa ceinture. On est un guerrier ou on ne l'est pas, et un guerrier sans arme est un mort en puissance ...

Il prit le temps de chevaucher les dernières lieues qui le séparaient du lieu de l'événement. Albi il connaissait bien, et même sans y avoir jamais mis les pieds, il savait où l'édifice se tenait. Cela ne lui prit qu'une petite heure pour arriver enfin. Il veilla à attacher Storm à l'ombre de l'un des grands arbres non loin de l'église. Aucun risque qu'on le lui vole, l'animal était bien suffisamment revêche pour n'accepter que seul Ethan l'approche.

Un chemin de pétale de fleurs avait été tracé sur le sol, certainement pour guider la future promise. Le Ténébreux veilla à ne pas l'emprunter, par peur de défaire le travail harmonieux qu'une personne s'était attachée à prodiguer. Il s'approcha jusqu'aux portes déjà grandes ouvertes, pour constater que quelques personnes avaient déjà pris place, mais aucune qu'il semblait connaître. Au moins, il n'était pas en retard ... Il prit donc le parti de demeurer au dehors, adossé sur le mur à droite de l'entrée ... Il ne lui restait qu'à patienter ...
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