Castelreng du Cougain
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Castelreng du Cougain

Moments de vie d'un personnage médiéval fantaisiste

 
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 6 - fin nov 1455 - Quand les rumeurs blessent...

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MessageSujet: 6 - fin nov 1455 - Quand les rumeurs blessent...   6 -  fin nov 1455 -  Quand les rumeurs blessent... EmptyMer 16 Jan - 11:16

1000Dread a écrit:
1000Dread, sur un coup de speed, avait quitté Lodève et visitait une par une les villes languedociennes. A l'approche de Narbonne, la jeune femme était devenue sur-excitée. Elle aimait beaucoup cette ville, des amis s'y trouvait et bien entendu sa charmante cousine Alolite aussi ^^ Elle lui avait promis un jour de venir lui rendre visite. C'était fait. Longeant la plage, les cheveux aux vents, respirant l'air salé à pleins poumons, elle entendit des enfants parler du journal des rumeurs. Qu'est ce que cela pouvait-il bien être ? Curieuse de nature, elle courut demander aux enfants de l'y accompagné.
A première vue, un journal classique, mais en l'ouvrant 1000 pu constater qu'il était bondé de rumeurs, de mots d'amour, de tristesse, de nostalgie...
Milou prit la plume, la trempa dans le pot d'encre qui se trouvait à côté, puis se mit à écrire de sa plus belle écriture...


Il parait que le temps fuit entre nos doigts,
Il parait que de gens en taverne se demandent si la vie vaut le coup d'être vécue,
Il parait que fuir n'a jamais rien résolu
Mais il parait que c'est ma spécialité,
Il parait qu'une voyageuse fuyarde a eu un coup de coeur
Il parait que ce narbonnais restera secret Very Happy
Bagerand a écrit:
C'était bien rare qu'il mettait ses pieds dans le journal, il avait trop à faire au bordel pour ça.

Lisant la dernière rumeur, et se souvent que la Dame était une cousine de sa belle tenancière, il prit la plume et écrivit


Il parait que la dame de Lodève peut venir en face la mairie si elle veut
Il parait que le seul homme au bordel saura s'occuper d'elle
Il parait que sa Cousine serait sans doute heureuse de la voir
castelreng a écrit:
Entre deux tours de garde, Castel fit un détour par le journal, non pour se distraire des dernières rumeurs mais plus pour y noter ses pensées du moment. Il ne regarda donc pas ce que plus haut était écrit, prit la plume et nota

Il parait que de toi je suis fou
Il parait que mes rêves en sont doux
Il parait que pour toi je suis prêt à tout
Il parait que je dépose mille baisers dans ton cou
Il parait que c'est pour toi Kali
Que la plume écrit tout ceci
Car il parait que c'est toi que j'aime....
1000Dread a écrit:
1000Dread avait passé la journée sur la plage, à rêvasser de lui. Jamais elle ne croiserait son chemin, elle le savait. Sa raison s'y était faite, son coeur refusait. Elle était déchirée, tiraillée entre passion et raison. Son regard l'avait envoûté... Non elle ne devait plus y penser. Après tout, on disait qu'il en aimait une autre. Cette femme devait être bien belle de physique et de coeur pour avoir pu attiré son attention. Elle l'enviait beaucoup.
Elle se devait d'écrire ce qu'elle ressentait. Autant d'amour et de tristesse pour une seule personne ne pouvait être ignoré. Arrivée devant le livre, elle douta. Et si quelqu'un la lisait... Peu lui importait après tout, l'homme en question ne viendrais plus jamais ouvrir ce livre. Trempant à nouveau sa plume dans l'encrier, les mots se couchèrent alors sur le papier....


Il parait que te désirer est mon plus grand bonheur
Que ces mots tu ne liras à l'heure,
Il parait que l'amour peut tuer,
J'en ferais alors les frais,
Il parait que si te croiser m'as rendu moins pire,
Te voir partir me déchire.
Il paraitrait que du pont je me jetterais,
Car coup de foudre tu ne me rendras jamais...
~~Kali~~ a écrit:
Kali ne mettait que très rarement les pieds dans cet infâme journal au rumeur. Mais la journée se déroulait comme un enfer, la chaleur qui avait envahi son être au retour de Narbonne s'effaçait avec la venue de justement des rumeurs qui la hantaient sans cesse. Son regard empli de larme, son souffle devenu presque glacial, elle prit la plume d'une main tremblante pour coucher certaines de ses plus sombres pensées.

Il parait que je suis arrivée ici malade mais heureuse
Maintenant mon coeur sème la discorde
Un être grandi dans les tourments
Pourtant cela aurait du être un grand évènement
Je prend la route vers d'autres villes, rivages
Je vais possiblement entame un sevrage
Pour ce qui est de lui
Encore il hante mes nuits
J'espère seulement que tout n'est pas brisé
Qu'encore je pourrais m'abandonner à l'aimer

Elle aurait voulu laisser une note sur les rumeurs précédentes mais elle ne le fit pas. Certaines personnes se ferait arracher les yeux si ELLE venait qu'à prendre conscience de cela. Le poison ayant le venin trop facile. Elle laissa la plume tomber dans l'encrier, reposa sa bure noir comme la nuit sur ses frêles épaules et reprit la direction de sa demeure faire son baluchon et celui de son fils. Demain le départ vers Bréziers


Dernière édition par Admin le Mar 20 Mai - 10:30, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: 6 - fin nov 1455 - Quand les rumeurs blessent...   6 -  fin nov 1455 -  Quand les rumeurs blessent... EmptyMer 16 Jan - 11:30

castelreng a écrit:
Au petit matin, après son tour de garde, Castelreng qui la veille au soir, du haut de la tour de garde avait écrit et envoyé sa démission au poste de lieutenant de la maréchaussée au Prévot des Maréchaux, vint une dernière fois dans ce qui fut son bureau pendant de longs mois. Il rangea les dossiers qui se trouvait sur la table de travail. Déposa son uniforme de lieutenant et sortit. Avant de refermer la porte, il regarda une dernière fois cette pièce , ferma la porte et sortit.
Une nouvelle vie l'attendait.......
castelreng a écrit:
Sortant du commissariat où il ne retournerais plus et passant devant le journal où la porte était restée ouverte, Castelreng entra.
Il ne vit que les notes de son Amour. Le cœur ravagé, l’âme torturée, il prit la plume et écrivit sans trop d’espoir qu’elle les lisent…..Elle devait sans doute être déjà sur la route…


Il ne paraît pas……. C’est une réalité…..que…
Ou que tu sois,
Ou tu iras,
Ou que je sois,
Ou le vent nous portera,
Je serais là ;
Caché au fond de toi.
Là ! pour toujours t’aimer,
Quand de moi tu manqueras,
Quand de mes baisers tu rêveras,
Je serais là ;
Tout près de toi,
Là ! pour te faire rêver.
Quand de moi tu pleureras,
Me trouver alors tu sauras.


Laissant la plume sur le parchemin, il reprit le chemin de sa garde... sa dernière.... pensant, sa garde finie, se préparer à prendre la route à son tour....
castelreng a écrit:
Qui aurait pu pensé qu’un jour il arriverait ici même ? Ventadour...pas lui en tout cas ! Tant de choses avait changé depuis le jour où il l’avait rencontré. De belles rencontres sur la plage où ils avaient fait vraiment connaissance, son baptême, où il avait accepté d’être son parrain à elle et Balian. Ils se croyaient heureux, chacun ayant cru trouvé l’âme sœur, l’amour de leur vie même ! et il en était tout autre. Ils avaient lutté pour ne pas tomber dans les bras l’un de l’autre, se cachant à soit même un amour profond, qui avait fini par les prendre le jour où il la vit en larme. Même sa fuite, quelques temps plus tard, pour ne plus avoir à choisir, n’avait pu laisser s’éteindre le feu qui les brûlait. Des colombes avaient parcouru la distance qui les séparait, laissant à Kali nombres de mots tendres, dans leurs rêves ils se retrouvaient toujours, s’aimant de plus en plus, jusqu’au matin où il la vit enfin arriver tel un mirage…. Tant de choses avaient changé….Et c’est sans regret qu’il avait tout quitté pour vivre son amour au grand jour. Elle était tout pour lui, elle avait su éveillé en lui tellement sentiment, une passion immense que rien ne viendrait éteindre.

Enfin les portes de Ventadour se dessinaient devant eux, Ils étaient partis de Narbonne, elle, quelques jours avant lui, tourmentée, lui désespéré, quittant tout pour courir la retrouver. Ils s’étaient retrouvés à Alais, où ils avaient enfin put se parler. Des aveux dur à dire et entendre avaient été échangé et depuis ils faisaient enfin routes ensemble et cette fois, ils ne seraient plus séparés. Une halte de quelques jours au Puy, l’annonce qu’ils allaient être parents de non pas un mais deux anges, les fruits de leur amour. Et pour lui faire plaisir, il lui avait proposé de l’emmener dans sa ville natale. Ventadour.

Le jour commençait à se lever, la journée quoi que froide s’annonçait assez belle. Ils avaient trouvé en chemin un endroit sommaire pour dormir un peu à l’abri du vent et du froid. Castelreng avait fait un feu et ils avaient pu se reposer dans les bras l’un de l’autre, avant de faire les dernières lieux. Pour le plus grand confort de son Amour, il lui avait laissé le cheval. Kali, monta donc en amazone et Castel avançait devant en tenant la monture par la bride.

De temps en temps, il tournait la tête vers elle, s’assurant d’un regard qu’elle n’avait pas froid, lui souriant quand elle s’apercevait qu’il l’observait, lui proposant une couverture quand il doutait, elle ne cessant de lui dire que ça allait, qu’elle n’avait besoin de rien, qu’il n’avait pas à s’inquiéter. Et les lieux restantes furent ainsi faites.

Nous y sommes Mon Ange !

Arrivés enfin aux portes, il déclara au garde l’épée qu’il portait , qu’ils étaient séant pour leurs plaisirs. Le garde en prit donc note, leur demanda de respecter les lois et décrets en vigueurs dans leur bonne ville et leur souhaita un bon séjour avant de les laisser passer.

Nerveux il l’était quelque peu certes, comment ne l’aurait-il pas été alors qu’il arrivait dans la ville où Kali était née certes mais aussi où elle avait vécu avec Balian un certain temps. Il savait qu’il y restait toujours son tripot. Quelle serait sa réaction lorsqu’elle verrait le bâtiment ? Il souhaitait tellement que le sourire revienne sur son doux visage, la voir enfin heureuse. Il lui cacha sa nervosité lorsqu’elle lui posa la question et lui rendit un sourire au sien qu’il trouva bien triste encore.

Nerveux ? pourquoi donc !!

Il espérait tant que de voir ses amis lui redonnerait la gaieté. Il souhaitait avoir bien fait en la conduisant ici. Le temps le lui dirait sûrement…Ils avançaient maintenant dans les rues de la ville, traversèrent la rue de la Marche et cheminèrent vers la place du marché. A cette heure, les commerçants commençaient à installer leurs étals. Les boulangers avaient sortis leur premières fournées, une bonne odeur de pain arrivait jusqu’à eux, les pâtissiers installaient leurs gâteaux, tartes et biscuits. Tout pour attiser l’appétit et la gourmandise. Plus loin, on pouvait voir les tisserands sortir leurs aunes de tissus et de lainages . En face, les joailliers mettaient en place leurs oeuvres Sur la gauche, les bouchers commençaient à peine à installer leurs quartiers de viande.

Avec l’aube, la vie de Ventadour s’éveillait. Le badauds matinaux commençaient à arriver qui pour acheter son pain, qui pour sa viande. Avançant, ils regardaient tout ceci. Ils n’avaient rien mangé depuis la veille, il se tourna vers Kali et lui demanda

Veux tu que nous achetions quelques choses pour manger, je t’avoue que j’ai faim et cette odeur de pain n’arrange rien.
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MessageSujet: Re: 6 - fin nov 1455 - Quand les rumeurs blessent...   6 -  fin nov 1455 -  Quand les rumeurs blessent... EmptyMer 16 Jan - 11:41

Mais rien ne se passa comme il l'aurait souhaité......


castelreng a écrit:
Brisé…..quelques mots avaient suffit pour faire de lui un homme brisé emplis de souffrance par la peine qu’elle lui avait fait…

Je pars… lui avait-elle dit.. Elle n’avait pu se résoudre à choisir entre Balian et lui. Ce qu’il avait craint depuis des jours déjà, avait fini par arriver. Il lui avait dit que toujours il l’attendrait et serait là pour elle…….pour eux… Que toujours il l’aimerait, que jamais une autre ne viendrait prendre sa place, que jamais plus il n’aurait et ne pourrait être tendre si ce n’était avec elle. Un baiser déchirant, le dernier sans doute, le plus beau… le plus triste aussi … avait mit fin à ce qu’il croyait être une histoire pour la vie. L’amour est un sentiment bien cruel…


Il avait donc reprit la route le jour même, ne voulant pas la harceler plus qu’elle ne l’était déjà.
Déchiré, dévasté, il n’était plus que l’ombre de lui même. Plus les lieux défilaient derrière lui plus il se sentait au bord du précipice, mourir aurait été si simple pour faire cesser cette souffrance…. Il ne le pouvait, il se devait de vivre, pour la revoir…pour ses enfants…

A Murat il avait fait re-ferrer sa monture et était reparti sans se reposer A quoi bon le repos.. Plus rien n’avait d’importance désormais puisqu’elle ne voulait plus être à ses cotés. A Montpellier, il avait fait un arrêt au château et était allé récupérer son uniforme de lieutenant de maréchaussée, il lui fallait occuper son esprit au maximum si il voulait arriver à survivre, ses nuits seraient assez dures à supporter, ces jours le seront-ils moins de la sorte ? pas sûr ! l’avenir le lui dirait…

Les jours et les nuits défilèrent comme les lieux sous les sabots d’Espoir et à l’aube de ce 8ième jours de chevauché, il vit les murs de Narbonne. Monture et cavalier étaient couvert de poussières. Il était au bord de l’épuisement, seuls ses nerfs le tenaient encore en selle. Le visage ravagé, les yeux sans plus aucun sentiments que celui du malheur et d’une tristesse sans pareil. Castel était mort un matin à Ventadour. Castelreng n’était plus qu’une ombre. Où allait-il aller ? Qu’allait-il faire maintenant ?

Les portes étaient en vue, la herse venait d’être remontée, il ne put se résigner à la franchir et fit faire à Espoir un arrêt brusque qui le fit se cambrer et repartit au galop vers la plage…
La plage…
castelreng a écrit:
La plage….La cabane qui avait été reconstruite pour elle… pour eux… C’est la bas qu’il irait et resterait. Survivre et souffrir dans ses souvenirs puisqu’il ne lui restait plus que ça, cette cabane qu'il habiterait pour qu'elle ne cesse jamais de venir hanter ses nuits.

Les dunes en vue, les souvenirs lui revinrent… mélange de bonheur et de souffrance, sentiments étranges que les deux mélangés. Le poids déjà lourd de la douleur qu’il avait, l’écrasa encore plus quand il arriva devant la chaumière. Il se laissa glisser de sa monture, se chargea de lui donner une ration d’avoine qu’il avait avec lui, retira sacoches et selle qu’il laissa sur le sable et entra…

A l’intérieur, il n’y avait que les paillasses qu’il avait amené le jour où Ethan s’était trouvé entre la vie et la mort, le froid y régnait, il ne le sentit même pas. Ils n’avait pas vécu dans cette chaumière reconstruite pour eux, et pourtant il sentit sa présence dans ces murs. Il s’effondra sur l’une des paillasses et la fatigue accumulée depuis temps de jours eut raison de lui. Il sombra dans le sommeil. Un sommeil sans rêves au départ.

Mais les rêves virent , se mélangeant. Les moments de bonheur, les matins de rire lorsqu’ils prenaient leur petit déjeuné au lit, les séparations déchirantes et les retrouvailles passionnées, les derniers jours passés à Ventadour, les révélations de Merveille au Puy, la joie d’être père et l’inquiétude qui s’en suivit, leur discution déchirante à Alais, leurs caresses, leurs baisers, leurs larmes. Que faisait-elle aujourd’hui ? Pensait-elle à lui ? non sans doute pas ! elle devait avoir retrouvé son fils et avec lui….Balian…. Sans doute avait-elle retrouvé son sourire.. Sans doute l’avait-elle déjà oublié.. S'était-elle jouée de lui ? Ils avaient passés tellement de temps ensemble.. des années lui semblait-il Pour en arriver là ? pourquoi si soudainement ? Aucun repos dans ce sommeil, plus jamais il ne pourrait le retrouver, elle gardait avec elle la paix de son âme et son cœur pour aimer……
saradhinatra a écrit:
La neige s'est arrêtée de tomber tôt ce matin, recouvrant Narbonne d'un blanc manteau. Les arbres semblaient se tordre de douleur sous l'effet du givre.
De temps en temps, Saradhinatra apercevait la silhouette d'un corbeau, forme noire et effrayante, telle une funeste sentinelle.

Malgré cela, elle apprécia ce calme, cette nature endormie qui se préparait à exploser de mille couleurs quand le printemps sera de retour.
Arrivée sur les remparts de la ville, elle s'arrêta et contempla la mer. Elle aussi semblait avoir mis ses vêtements d'hiver, ce gris changeant, retrouvant de temps en temps son vert et son bleu marin, telle une vierge rougissante.

Saradhinatra pris son temps pour descendre vers la plage, savourant chaque instant de quiétude. Elle foula avec joie le sable mélangé à la neige ... tellement insolite ... semblant rivaliser de douceur chacun.
Elle alla rentrer quand son regard tomba sur la cabane de la plage. Des souvenirs mélancoliques lui reviennent et lui tirèrent un sourire nostalgique.

Soudain quelque chose bougea ... Se concentrant Saradhinatra distingua la silhouette d'un cheval.


Tiens, il y avait quelqu'un qui s'est abrité de la tempête de neige hier.

Ce cheval lui semblait familier. Intriguée, elle se dirigea vers la cabane.

Arrivée sous l'abris, derrière la cabane, elle vit mieux le cheval. Ce dernier hennit doucement en la voyant. Sara caressa doucement le chanfrein de l'animal.


Tout doux, mon grand dit-elle quand il lui donna quelque coup de sa tête.
Elle sortit une pomme ratatinée de sa besace (HRP : Qu'est-ce qu'elle pouvait y mettre comme bric-brac dedans !!!! pratique, hein ? :wink: Laughing ) et le lui donna.
Caressant machinalement l'encoulure de l'animal, elle inspecta des yeux l'intérieur de l'abri. Quand son regard tomba sur la selle. Elle la connaissait ! Ce n'est pas possible ! Il ne lui a rien écrit !
Son coeur battant la chamade, elle courut vers l'entrée de la cabane, n'osant croire ce que son cerveau lui criait !

Dans l'embrasure de la porte, elle vit une forme couchée par terre. C'était bien lui ... comment ???? que faisait-il ici ? Les questions fusaient dans sa tête telle un vol d'étourneaux (HRP : hé non les feux d'artifices n'existaient pas encore en France)


Cast ? murmura-t-elle
castelreng a écrit:
Un murmure… Un seul… Une voix douce dans un sommeil perturbé. Cast…
Etait-ce Elle qui venait enfin rétablir le calme en lui ?Non.. Elle ne le nommait jamais ainsi... A nouveau son esprit s'embrouillait, entre sommeil et réveil, il ne distinguait pas encore la réalité de ce murmure. N’avait-il fait qu’un cauchemar qui lui avait duré des jours et des nuits ?

Ce seul murmure lui fit ouvrir l’œil. Il aperçut une silhouette féminine. "Kali ?" Il leva son regard sur le visage et put à sa grande tristesse constater que ce n’était pas celle qu’il espérait mais sa sœur… Ce n’était donc pas qu’un mauvais rêve, mais bien la réalité, il était de retour à Narbonne, dans la cabane de son Amour…perdu…

Il se redressa ,elle put voir son visage ravagé par ce qu’il venait de vivre dernièrement, méconnaissable, il semblait avoir prit 10 ans d’un coup. L'armure la plus lourde, lui aurait semblée bien légère par rapport au poids immense qui pesait sur ses épaules. Les yeux sans aucune expression que celle de vivre au bord d’un précipice dans lequel il ne saurait tarder à tomber, il la regardait sans comprendre ce qu’elle faisait là.Peut lui importait de toute façon. Il avait l’esprit trop encombré par ses fantômes pour poser la question. Il se leva et tel un automate alla vers elle déposer un baiser fraternel sur son front, comme il l’avait toujours fait.


Bonjour Ma Sœur…. Arriva t-il à lui dire d’un ton sans vie. Il se dirigea ensuite vers la fenêtre, regarda au loin sans pour autant y voir quoi que ce soit. Ses sombres pensées reprenant le dessus. Un silence lourd et pesant s'installa avant qu'il ne puisse ajouter

Quel jour sommes nous ……. ?
saradhinatra a écrit:
Le visage qui se tourna vers elle quand elle a murmuré le nom de son tendre frère, la figea.

Ce n'était pas possible ... comment ?

Lorsqu'elle le vit se lever avec effort et s'approcher d'elle, elle crut un instant voir un condamné de retour des galères.
Elle reçut son baiser fraternel sur son front. D'habitude, elle se blottissait dans ses bras pour lui rendre son affection. Mais là, elle resta figée.
Son visage n'exprimait plus que douleur, l'étincelle qui illuminait habituellement son regard était absente. Cela n'était pas seulement dû au dur voyage du retour, il y avait autre chose.


Bonjour Ma Sœur…. Cette voix monocorde et cassée, ces mots prononcés dans un murmure rauque ... son coeur se serra ...


que se passait-il ??

Elle ne bougea pas quand il alla se planter devant la fenêtre. Elle resta coi, muette, ne sachant pas quoi dire, quoi faire.
Elle avait trop peur d'entendre la vérité. Qu'est-ce qui a bien pu rendre son frère ainsi ? il n'était plus que l'ombre de lui-même, un cadavre aurait été plus vivant.
Elle ne sut pas combien de temps ils restèrent silencieux. La tension était palpable.


Quel jour sommes nous ……. ? dit-il dans un souffle.

Elle ne sut pas quoi lui répondre. L'émotion lui serrait la gorge.
Elle tendit une main vers son frère mais la baissa aussitôt. Elle fit un pas vers lui mais s'arrêta.
Elle sentait qu'il avait dressé une barrière autour de lui. Elle ne comprenait pas pourquoi.
Que pouvait-elle faire ?

Un seul mot sortit, dans un souffle :
Cast ?
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MessageSujet: Re: 6 - fin nov 1455 - Quand les rumeurs blessent...   6 -  fin nov 1455 -  Quand les rumeurs blessent... EmptyMer 16 Jan - 11:43

crum a écrit:
Crumble avait passé de longs moments à s'entrainer à faire de nouvelles bricoles depuis qu'elle était devenue disserand, elle avait eu la meilleure des professeur, et commençait par confectionner des choses simples, de beaux petits rideaux pour les fenetres de la maisonnée ainsi que celle de la cabane, elle s'était promis de la rendre un peu plus agréable chaque fois qu'elle y retournerait.


Elle emprenta le chemin de la plage, les tissus dans un petit panier d'osier qu'elle avait confectionné dans la semaine, et de quoi les accrocher.

Ses pieds laissaient des traces dans la neige qui avait joliment recouvert le sol, elle s'en amusait, il y avait bien longtemps qu'elle n'avait peu caresser la neige de ses chaussures.

L'air était frais, et rendait ses joues toutes rosies, ça lui allait bien , le bout de son nez était froid, et dans ses yeux quelques larmes amenée par la bise matinale.

Elle arriva à quelques mettre de la cabane, elle s'en approchait sans vraiment y pretter attention, elle regardait plutôt le sable blanc avec lequel l'eau aimait à se mélanger.
C'est quand son regard se posa sur celle ci, qu'elle se rendit compte qu'elle était occupée.
Etait ce de simples promeneurs qui étaient venus s'y refugier, elle pourrait faire connaissance, et si c'était des amoureux, elle ne voudrait pas les déranger, peut être était ce des Narbonnais qu'elle connaissait, sa curiosité se faisait trop grande, comme à son habitude, alors elle s'y dirigea d'un pas assuré.

La porte était dréssée devant elle, un moment elle hésita à nouveau, pas parce que sa curiosité lui faisait défaut, mais par ce qu'elle avait à nouveau cette douleur dans le ventre, quelque chose était arrivée, elle connaissait cette sensation par coeur à présent, elle n'avait que peut de doutes, la main posée sur la poignée, elle avala avec difficulté sa salive avant de poser son premier pied, son premier regard vers l'interieur.

Ses yeux se posèrent directement sur lui, elle le reconnaissait mais elle se demandait bien comment, elle savait qu'il devait revenir, mais ne l'attendait pas si tôt, ne les attendait pas si tôt, pourtant il était là, seul avec sa petite soeur, elle resta un moment à le contempler, qu'est ce qui avait peu lui enlever toute cette vie , elle tourna alors sont regard en direction de Sara, sans rien ne pouvoir dire, ses yeux lui posaient milles questions, et la suppliait d'y répondre.

Elle était figée, peur de comprendre malgrés tout, voulait elle entendre de quoi il retournait, elle aurait voulu le prendre dans ses bras, mais ses pieds ne lui répondaient plus, seuls son regard arrivait à parler.

Elle réussit après un court instant à souffler le seul mot qui peu sortir de sa bouche.

Cast?
saradhinatra a écrit:
Cast ?

Ce mot la fit sursauter ! Elle se retourna et vit Crum.
Ses yeux affichaient la même incompréhension qu'elle.

Elle lui fit non de la tête. Elle se retourna vers Cast.

Elle le vit se figer, la tête baissée, les poings serrés, les yeux fermés, trop fermés devrait-elle dire ... comme si ...
castelreng a écrit:
[ Dans la Cabane de la Plage ]

Avec le jour, le froid s’était installé. Il avait du dormir un jour entier. Il n’aurait pu le dire, il était arrivé à l’aube d’un jour sans neige, où seul le froid régnait et le temps qui l’avait tenu endormi en avait profité pour se couvrir d’un épais manteau blanc. Le givre était venu envahir les vitres des fenêtres laissant apparaître un paysage flou à qui regardait. Castel ne voyait rien. Il ne vit pas Crum arriver et s’approcher de la porte. Ne l’entendit même pas ouvrir cette dernière. Il était comme dans une bulle opaque. Un seul paysage à sa vue, celui de la désolation.

Cast ?

« Sara…. C’est vrai…. Elle est là…. »

Un autre son de voix, Crum ... disant aussi


Cast ?

Il se raidit, baissant la tête, ses poings se serrèrent à en faire blanchir les jointures. Qu’étaient venues faire ici, elle s’étaient donné le mot? Il n’avait pourtant prévenu personne de son retour, mais elles étaient là à vouloir savoir ce qu’il était incapable de dire.

Leur tournant le dos, il leva une main


Non !! pas de questions !! Aucune !!! Surtout pas….

signifiant par ce geste qu’il ne fallait pas insister. Il ne voulait parler, pas de ça…. Pas d’Elle. Garder tout en lui et s’en nourrir pour survivre ou sombrer.

Il fini par se retourner, ses yeux regardant chaque recoin de la pièce vide….. Vide… tout comme lui. Son regard finit par se poser sur sa sœur et sur Crum qui restaient figées, ne sachant que dire, que faire. Il alla vers elles, posa une main sur l’épaule de chacune d’elles…
Venez.. Les entraîna vers l’extérieur … Il ne faut pas que rester ici…

Pour lui, elles n’avaient rien à faire ici, il voulait rester seul et si pour ça il fallait les reconduire jusqu’au village pour ensuite revenir là, nourrir sa souffrance, il les y conduirait.
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MessageSujet: Re: 6 - fin nov 1455 - Quand les rumeurs blessent...   6 -  fin nov 1455 -  Quand les rumeurs blessent... EmptyMer 16 Jan - 11:45

castelreng a écrit:
Ils étaient sortis tous les trois de la cabane. Le vent était froid et humide, la mer agitée remontait en écume sur le sable blanchit par la neige. Il se tenait entre elles, ne causait pas. Qu’aurait-il pu bien dire ? qu’il ne voulait voir qu’une seule personne en ce moment ? Leur raconter ce qu’il s’était passé à Ventadour ? Il en était incapable ! C’est donc dans un silence que seul le bruit du vent venait déranger qu’ils franchirent les portes de la villes et remontèrent la rue du Roy.

Malgré le froid et la neige, nombres de gens se trouvaient dans les rues. Les commères allant acheter leur pains, les compères se dirigeant qui, vers une taverne, qui, vers une échoppe, les mendiants eux , leurs mains tendues, renfoncés dans quelques porches, essayant de se protéger du froid comme ils le pouvaient. Narbonne vivait en ce matin d’hiver.

Ils passèrent devant sa boucherie qui avait les volets fermés depuis… longtemps… Il tourna la tête, la regardant sans penser. Sara et Crum suivaient, la tête un peu basse, n’osant pour le moment rompre le silence qu’il avait instauré . Sans doute cherchaient-elles quelques paroles ? Ou se demandait-elle se qui pouvait le mettre dans un tel état ?

Arrivés sur la place du Roy, il s’arrêta, les regarda à tour de rôle d’un regard froid avant de leur dire

Je vous laisse ici…. Retournez à vos occupations …. Vous devez avoir des tas de choses qui vous attendent chez vous…

Il se tourna ensuite, s’apprêtant à faire le chemin inverse...
saradhinatra a écrit:
Elle l'avait suivi sans un mot, se demandant ce qu'il allait faire.
Elle n'avait aucune idée du lieu où il les emmene. Il marchait vite, ses pas piétinant la neige.
Des lumières, des bruits, des senteurs, elle n'y prêta guère attention.

Mon frère ... Cast ...

Arrivé sur une place, il s’arrêta brusquement, elle faillit trébucher.
Elle le regarda pour y voir des explications. Son coeur s'arrêta quand elle croisa un regard dur et froid.


Je vous laisse ici…. Retournez à vos occupations …. Vous devez avoir des tas de choses qui vous attendent chez vous… lança-t-il avant de s'éloigner d'elles.

Elle regarda Crum, puis regarda à nouveau son frère qui s'éloignait sans ...

COMMENT ?!?

Elle sentit la colère l'envahir, ses yeux se plissèrent, son souffle s'accéléra ...

COMMENT OSAIT-IL ?!?

Elle se pencha, prit une grosse poignée de neige, forma une boule, prit son élan et lui lanca dessus, droit sur sa nuque !

Elle le vit se retouner.


Et tu as de la chance que ce ne soit pas de la boue ou le lisier de mon élevage ! Parce que c'est tout ce que tu mérites ! lui cracha-t-elle !
castelreng a écrit:
Il avait dit ce qu’il avait à dire et commençait à s’éloigner quand soudain, alors qu’il n’avait fait que quelques pas, un projectile dur et froid vint lui percuter la nuque. Il passa sa main à l'endroit de l'impact, ôta la neige de son cou . La colère en lui monta, il serra les poings et se retourna vivement pour y voir une Sara pestiférer ces paroles. La pauvre Crum ne savait que faire pour le moment.

Et tu as de la chance que ce ne soit pas de la boue ou le lisier de mon élevage ! Parce que c'est tout ce que tu mérites !

Il s’avança vers elle, la rage dans les yeux à entendre ses mots, inconsciemment il s’avait qu’elle avait raison, mais il était dans un tel état qu’il lui était impossible de le réaliser. Il vint jusqu’à elle , ne la lâchant pas du regard et lui rétorqua

Tu te serais salie soeurette avec la boue de tes cochons !! Et quand à ce que je mérites……. Si tu savais comme je m’en cogne !
saradhinatra a écrit:
Elle le vit s'avancer vers elle. Il n'avait pas apprécié ce qu'elle venait de faire.
Tu l'as bien mérité !
Arrivé devant elle, il la toisa de son regard glacial. Elle ne baissa pas les yeux.
Oh non, je ne vais pas le faire, tu serais trop content !

Avec une voix de rage contenue, il lui dit :

Tu te serais salie soeurette avec la boue de tes cochons !! Et quand à ce que je mérites……. Si tu savais comme je m’en cogne !

Sara prit ses paroles en plein coeur.
Sans réfléchir, elle rétorqua :

Salie ? tu rigoles ?!? Tu te rends plus important que tu n'es ! Ce n'est pas une poignée que je t'aurais lancée, c'est le seau entier, oui !

Tu pars, tu reviens ... sans un mot, sans un message pour tes proches !
Et on devrait t'acceuillir les bras grands ouverts et dire Amen ?
Regardes-toi ! Oh oui, cela se voit que tu t'en cognes ! Une vraie loque !
C'est cela le fameux lieutenant de la maréchaussée, Castelreng ???


A bout de souffle, elle s'arrêta.
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MessageSujet: Re: 6 - fin nov 1455 - Quand les rumeurs blessent...   6 -  fin nov 1455 -  Quand les rumeurs blessent... EmptyMer 16 Jan - 11:48

castelreng a écrit:
Salie ? tu rigoles ?!? Tu te rends plus important que tu n'es ! Ce n'est pas une poignée que je t'aurais lancée, c'est le seau entier, oui !

A ces mots, sa main partit. La colère prit le dessus, il ne vit plus sa sœur mais l’insulte qu’il venait de prendre à raison en pleine face. Il retint sa gifle.

Tu pars, tu reviens ... sans un mot, sans un message pour tes proches !
Et on devrait t'acceuillir les bras grands ouverts et dire Amen ?
Regardes-toi ! Oh oui, cela se voit que tu t'en cognes ! Une vraie loque !
C'est cela le fameux lieutenant de la maréchaussée, Castelreng ???


Je n’ai rien demandé soeurette ,moi ! c’est toi qui est venue . J’étais très bien là bas seul !! J’aurais voulu être accueillis comme tu dis je serais pas allé où tu m’as trouvé. Quand à la loque jeune effrontée elle risque fort de te conduire dans un couvent si tu n’arrêtes pas !!!! Et tu as devant toi ! oui !! le Lieutenant de la maréchaussée !! taches de t’en souvenir !!! Maintenant tu me laisses aller ! et tu te tiens tranquille c’est bien compris !!?

Il fit demi tour et commença à s’éloigner, repensant aux paroles et aux gestes qui venaient de se produire. Il venait là de dépasser les bornes et finit par s’en rendre enfin compte. Sa pauvre sœur ne savait ce qui le mettait dans un tel état et pour couronner le tout, il avait failli la gifler. Il revient sur ses pas, Ni Sara, ni Crum n’avaient bougé de place, elle étaient là comme figées, ne comprenant pas son comportement. Il s’approcha des deux jeunes femmes, les regarda avec plus de tristesse que de colère et finir par le dire

Je vous dirais…….. tout promis……. Mais pas maintenant… j’ai besoin d’être seul… c’est trop tôt… pardonnez moi..

Son regard se portait de l’une à l’autre ……
crum a écrit:
Crum avait suivit sans ouvrir la bouche, des tas d'image lui traversaient la tête, elle avait peur de comprendre, comprendre pourquoi encore une fois ses missives ne trouvaient jamais réponse, "timbré" était revenu seul et épuisé par le froid, mais sans réponse, son envie de savoir si tout se passait bien devait porter le poisse, est ce que si il revenait un jour lui aussi, il aurait perdu la vie dans son regard.

Arrivés sur la place, il les laissa sans explications, Sara bien sur ne mit pas tres longtemps pour réagir, crum observa la scene , l'amour d'une soeur pour son frère , détruit, et pourtant bien là, bien vivant.

Je vous dirais…….. tout promis……. Mais pas maintenant… j’ai besoin d’être seul… c’est trop tôt… pardonnez moi..


bien sur qu'il finirait par parler, par nous expliquer,

elle s'approcha de lui, tira sur sa manche comme une enfant pour lui parler à l'oreille, sans chuchoter, mais pour être certaine qu'il comprenne bien.

Cast, ne comptes pas sur moi pour te laisser seul tres longtemps, que tu en ai besoin est une chose, mais je ne suis pas certaine que tu es besoin que de ça, si tu penses que je vais te laisser te morfondre, tu peux te fourrer le doigt dans l'oeil.


elle se recula un petit peu, sourit chaleureusement, bien que se fut difficile, se rapprocha à nouveau, le serra tres fort dans ses bras, et se tourna vers Sara, lui indiquant du regard qu'elle allait le ou les laisser, elle ne savait ce que Sara allait faire à présent, elle savait cependant qu'il n'était pas la peine que elle elle reste plus longtemps, pas tout de suite, pas maintenant.
saradhinatra a écrit:
Prise par sa rage, elle ne put retenir ses derniers mots. Le voir dans cet état et l'indifférence dont il affichait à leur égard, tout cela la faisait souffrir. Elle devait le faire souffrir à son tour.
Ses yeux aveuglés de rage, elle le vit lever la main. Il osait lever la main sur elle ?

Le voir retenir son coup et se controler, elle reprit ses esprits.
Qu'avait-elle fait ? qu'avait-elle dit ? Oh, mon frère ...

Bravement, elle l'affronta du regard.


Je n’ai rien demandé soeurette ,moi ! c’est toi qui est venue . J’étais très bien là bas seul !! J’aurais voulu être accueillis comme tu dis je serais pas allé où tu m’as trouvé. Quand à la loque jeune effrontée elle risque fort de te conduire dans un couvent si tu n’arrêtes pas !!!! Et tu as devant toi ! oui !! le Lieutenant de la maréchaussée !! taches de t’en souvenir !!! Maintenant tu me laisses aller ! et tu te tiens tranquille c’est bien compris !!?

Elle ravala immédiatement sa répartie, elle avait mérité ces paroles.
Elle le vit partir et revenir.
De la froideur de tout à l'heure, elle lut maintenant de la souffrance, son frère n'était plus que douleur.


Je vous dirais…….. tout promis……. Mais pas maintenant… j’ai besoin d’être seul… c’est trop tôt… pardonnez moi..

Ses paroles exprimaient un tel tourment que Sara sentit ses yeux se brouiller de larmes.

C'est à peine qu'elle vit Crum s'approcher de Cast mais elle entendit clairement ses paroles :


Cast, ne comptes pas sur moi pour te laisser seul tres longtemps, que tu en ai besoin est une chose, mais je ne suis pas certaine que tu es besoin que de ça, si tu penses que je vais te laisser te morfondre, tu peux te fourrer le doigt dans l'oeil.

Bravo, Crum !

Quand elle croisa son regard, elle la remercia en silence, du fond de son coeur.
C'était maintenant à elle. Elle n'aimait pas ce qu'elle allait faire. Mais elle devait le faire, pour son frère, il avait besoin d'elle. Elle ferma un instant ses yeux, refoulant ses larmes, respira profondément. Elle puisa en elle l'énergie nécessaire, essayant de retrouver un peu de cette rage qui l'avait animé.
Quand elle rouvrit les yeux, elle affichait une colère contenue.


Tu as raison, Cast. Retournes à la cabane. Loin de ceux qui te connaissent et t'aiment. Epargnes nous l'image de ta déchéance.
Si tu éprouves un tantinet d'affection pour moi, pour tes amis qui se réjouissent de ton retour, tu sais quoi faire.


Elle se retourna et s'éloigna à grands pas, ne voulant pas lui montrer ses vrais sentiments, ce que cela lui a couté d'agir ainsi.
castelreng a écrit:
Crum finit par réagir suite à ses paroles et gestes, elle s’approcha, le tenant par la manche et lui fit bien comprendre qu’elle ne comptait pas lui fiche la paix. Ne comprenait-elle pas que c’est la seule chose qu’il fallait faire pour le moment, le laisser, non pour se morfondre mais pour arriver à remonter la pente de ce gouffre qu’il avait commencé à descendre. Il pensait vraiment que le fait de leur présence ne ferait qu’aggraver les choses, n’avait nul envie d’entendre des « pauvre Cast » ou des « c’était à prévoir » ou encore « elle n’était pas faite pour toi, elle vaut pas la peine que tu as » à cela il était bien le seul à pouvoir en juger si tentait qu’il puisse encore être capable de le faire . Le temps le lui dirait de toute façon. Et peu lui importait, elle resterait la seule à tout jamais à pouvoir refermer sa blessure. De ça il n’en doutait pas.

Aux paroles de Crum il ne put répondre. Il s’apprêtait à repartir dans son antre, tel un ours rentrant dans sa tanière bredouille de sa chasse. Mais Sara n’en avait pas encore finit avec lui, elle devait être bien malheureuse et lui ne voyait pas.

Tu as raison, Cast. Retournes à la cabane. Loin de ceux qui te connaissent et t'aiment. Epargnes nous l'image de ta déchéance.
Si tu éprouves un tantinet d'affection pour moi, pour tes amis qui se réjouissent de ton retour, tu sais quoi faire.


Il n’eut pas le temps de répliquer, elle s’en retourna sitôt ses mots dit et fila à grand pas.
Qu’aurait-il rétorqué ? Qu’elle ne pouvait comprendre ? qu’elle ne savait encore rien de la vie, qu’elle était trop jeune et qu’aimer était un sentiment de souffrance qu’il ne fallait pas qu’elle se leurre, elle la gentille Sara, sa sœur… Commençait-elle à s’en rendre compte ?

Il la regarda s’éloigner, tourna ensuite la tête vers Crum et se retourna, levant le bras et le laissant retomber signifiant pas ce geste un « basta ! » A grand pas, il s’éloigna avec cette fois la ferme intention de retourner dans sa cabane et d’y rester . Seul !
Jennsen a écrit:
Parcourant la ville à la recherche de ses amies, auxquelles elle avait besoin de se confier, Jenn errait dans les rues qu'elle n'avait pas encore appris à toutes reconnaître quand elle entendit des éclats de voix.

Elle se laissa guider par le bruit, et en débouchant sur la place, vit s'éloigner à grands pas un homme qui lui était inconnu, alors qu'un peu plus loin apparaissaient deux silhouettes qu'elle reconnaissait bien cette fois, l'une partant non moins vite dans la direction opposée, tandis que l'autre semblait hésiter encore.

S'élançant vers Crum, puisqu'elle était la plus près, elle resta interdite devant son air abattu.


Crum, ma Crum, ça va dis? On dirait que tu as vu un fantôme! Tu t'es fâchée avec Sara? Pourquoi semble t-elle si pressée?

Jetant un coup d'oeil en direction de l'homme qui avait presque disparu, elle ajouta : Ne me dis pas que vous vous êtes disputées pour un homme? Shocked
Je n'aime pas te voir comme ça ma douce...

Elle la prit par l'épaule d'un geste qu'elle espérait réconfortant, lui murmurant à l'oreille :


Allez viens ne reste pas là à te geler, rentrons chez toi si tu veux toujours de ma compagnie, et tu me raconteras tes soucis, si tu peux les partager, sinon tu pourras toujours te réchauffer avec ce remède dont tu as le secret.


Préoccupée par le moral de son amie, elle l'entraîna bon gré mal gré loin de ce lieu qui lui semblait avoir été le théâtre d'une scène dont elle se serait passée.
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MessageSujet: Re: 6 - fin nov 1455 - Quand les rumeurs blessent...   6 -  fin nov 1455 -  Quand les rumeurs blessent... EmptyMer 16 Jan - 11:51

castelreng a écrit:
[ De retour de la place du Roy ]

Il ne lui fallu pas longtemps pour rejoindre la cabane. Il avançait vite sans rien voir de ce qui l’entourait. La neige s’était remise à tomber, en rafale, il releva le col de sa cape marmonnant dans ses dents " De quoi se mêlent-elles ! Qu’ai-je à faire à écouter leur sermon ! Et Sara !! Drôlement effrontée ! elle finira au couvent si elle continue ! Que croit –elle donc !!"

Il ouvrit la porte sans douceur après avoir ramassé ses sacoches et sa selle, s’engouffra à l’intérieur et repoussa la porte de son pied, la faisant claquer bruyamment . Il balança ce qu’il avait en mains dans un coin de la pièce, fulminant, jurant comme un Chartier


Bordel !!! Merdaille !!! Putain !!!

Il tournait comme un lion en cage, savatant les paillasses de rage, la colère avait prit le dessus. Il était seul et pourtant Elle lui semblait présente.

Et TOI !!! hurla t-il Toi qui disait m’aimer !! Toi qui disait ne pouvoir vivre sans moi !!! Ou est-il cet amour ? Que des mots !! Et tu n’as pas pu choisir !!! Foutaises !! que des foutaises !! Regardes ce que tu as fait !! C’est ça que tu voulais ? !!!
Des garces !!!!!! toutes des garces !!!!! Juste bonne à être prises et jetées !!!


Il se saisit d’une des paillasses qu'il fit exploser de rage contre la cheminée qui se couvrit de la paille contenue. Il n’aurait pas fallu que quelqu’un arrive à ce moment là, il n’aurait pas donné cher de sa peau.

Il fini par se laisser tomber sur ce qu’il restait des couches de pailles prit sa tête dans ses mains et laissa d’elle même retomber sa colère. Les heures s’égrainèrent, il ne bougeait pas, le calme revenant il put enfin reprendre ses esprits. Il se mit à repenser à ce que lui avait dit sa tendre sœur et son amie Crum et réalisa qu’il avait vraiment été trop loin avec elles deux, qu’elles n’avaient rien fait pour mériter ce qu’il avait fait.

Il se leva à grande peine, décidé cette fois à remettre un peu de sens à ce qui lui restait de vie. Il avait reprit l’uniforme de la maréchaussée, il était donc grand temps qu’il retourne au commissariat, ensuite, la journée terminée, il avait l’intention d’aller chez Crum et Sara, peut-être réussirait-il à leur expliquer, il les conduirait toutes les deux en taverne où peut-être se sentirait-il enfin mieux .
kemryl a écrit:
Kemryl etait assis a l'ombre de la cabane, le mantel fermé, le col relevé, et l'épée au flanc
Il avait été prevenu la veille du retour de son ami et s'etait empresser d'aller l'attendre pres de la cabane ou il broyait du noir et injuriait copieusement qui passait par la


Arrete de brailler et viens t'assoir, nom de dieu!
Ca fait une heure que je me gele a t'attendre ici avec une biere meme pas entammée, et j'ai grand besoin de me chauffer la carcasse, alors pose tes fesses et bois...

kemryl avait le visage dur et froid. Il tendi un godet a son ami et le lui remplit de biere. Alors seulement il sourit, rassurant

Ca fait du bien de te revoir
Meme si je te retrouve a hurler comme un goret des ignominies a la face des cieux
...

Un ange passa et kem ne dit rien

T'as l'air tout cassé mon pauvre vieu... Et t'as une sale tronche. T'as bien faillit me coller les miquettes je t'avais pris pour un ours

regarda son ami avec un sourire resigné

Je te propose pas d'en parler. J'ai eu ma daose d'histoires de coeur virant a l'echec ces derniers temps . Par contre, je veux bien qu'on se boive juste une choppe pour le moment, presque comme avant... Apres on verra... Une fois ivres qui sait, nous pourrions etre loquaces...

Qu'en penses tu?
castelreng a écrit:
Il s’apprêtait a sortir quand il entendit une voix qu’il n’avait pas entendu depuis des lustres ..
Il s’était quelque peu calmé et cru sur le coup qu’il virait dans la folie, pourquoi entendait-il la voix de Kemryl


Arrête de brailler et viens t'asseoir, nom de dieu!
Ca fait une heure que je me gèle a t'attendre ici avec une bière même pas entamée, et j'ai grand besoin de me chauffer la carcasse, alors pose tes fesses et bois...



Il ouvrit la porte en grand et vit Kemryl lui tendant un godet qu’il emplissait déjà (syncro les mecs là ). Castel ne sut que dire, des années qu’il n’avait vu son ami. Etait-ce une farce que lui faisait son esprit embrouillé ? ? Il ne savait pas qu’il était de retour, savait-il au moins qu’il était parti ? Un instant il se dit que certainement ce dernier l’avait apprit par Crum ou Sara. Elles étaient les seules à l’avoir vu. A moins qu’il eut croisé sans le voir, en les reconduisant au village, quelque personne l’ayant reconnu. Faut dire qu’avec le foin qu’il avait fait sur la place, il n’avait pas du passé inaperçu .


Un long silence se fit avant que kem ne reprenne la parole, lui était incapable de dire quoi que ce soit sur le moment, il se contenta d’écouter. Ils finirent par s’asseoir sur la pile de bois , le silence de nouveau vint prendre place aux paroles. Les deux hommes burent le godets, Castel le vida d’un trait, se rappelant qu’une fois déjà ils s’était retrouvé tout les deux assis, pas sur une pile de bois mais sur un banc, à fumer une pipe… que le temps avait filé depuis…

Il se décida à briser ce silence devenu trop pensant, il n’avait pas l’intention de lui raconter quoi que ce soit, mit sa peine de coté pour le moment…


T’as bien raison là.. buvons comme des éponges … les paroles ne servirait qu’à nous faire repenser ….. Sers un godet vas ! et laissons les femmes pour ce qu’elles sont ! des garces !
Dis moi plutôt comment tu as appris que j’étais là ? ou racontes moi les dernières nouvelles de Narbonne plutôt
kemryl a écrit:
Kem fut heureux de voir son ami s'assoir et trinquer avec lui. Il lui servit une autre biere et attendit un peu avant de repondre

Comment ais je vu que tu étais la? On t'entends beugler du village pardis!

sourit amerement et repris

Non, serieusement...? C'est ta soeur qui me l'a dit... elle s'en faisait pour toi, et a te voir, elle n'avait pas tord si tu veux mon avis...
Si j'avais les moyens de m'offrir un mirroir, je rierai peut etre moins remarque... Tu sais, ca crie pas mal en ce moment en ville... Je ne sors de chez moi que depuis une semaine et j eme demande si je ne ferai pas mieux d'y retourner...

Ca brasse, pourtant, ca casse la vaisselle... Je crois que dire qu'il y a qqs differents n'est pas excessif...
Sélo aussi est sur les dents a voir, et je commence seulement a comprendre pourquoi... Je peux te dire qu'il va falloir beaucoup d'alcool...

Kemryl raconta le peu qu'il savait a son ami. Ils etaient droles a voir, comme deux vieux emmerdeurs aigris, assis la a pârler de tout et de rien, comme si leur propres situations s'etaient mises entre parentheses le temps d'une fin d'apres midi
castelreng a écrit:
Deux vieux.. C’est vrai qu’on aurait pu les prendre pour deux vieux, ils ne leur manquaient que la canne et une couverture posée sur leur jambes.

Tout en buvant sa bière, Castel écoutait Kem lui dire le pourquoi et le comment de sa présence. Il se rembrumit un peu quand il lui dit avoir été entendu du village, mais surtout quand il lui dit que Sara s’inquiétait. Il mit de coté sa sœur et se concentra sur les nouvelles de la ville. Il irait voir Sara et la rassurerait.. enfin essaierait de lui expliquer.


Ca crie en ville … et bien on va y remettre de l’ordre entre deux bitures . Le lieutenant est de retour et de très belle humeur, quoi de mieux !!!

Commença t-il a dire avant de vider son godet

Sélo est elle aussi de retour ? ! J’imagine que ça doit faire des étincelles alors . Je vais l’enrôler dans la brigade ça l’occupera et elle passera ses nerfs autrement qu’en penses tu ?

Il marqua un temps de silence avant de reprendre

Mais dis moi, si mes pigeons ne m’ont pas ramené des messages erronés T’es pas le nouveau maire toi ?


Si c’est le cas ça va s’arroser ça !! une raison de plus pour bibiner.
Et les tonneaux ils sont toujours vivants ? ou tu les avaler avant d’aller t’enterrer chez les jésuites ? Tu sais que les miens sont toujours du monde deux pleines barriques de 100 L arrivant droit de Bruges, ça nous laisse le temps de voir et nous noyer pour oublier qu’un jour on a trop aimer...


Depuis combien de temps étaient-ils là tout les deux, ils n'auraient su le dire, ils parlaient, oubliant pour un temps ce qui les minaient. La venue de Kem faisant un bien fou à Castel. Qui mieux qu'un homme pour parler à un homme !
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MessageSujet: Re: 6 - fin nov 1455 - Quand les rumeurs blessent...   6 -  fin nov 1455 -  Quand les rumeurs blessent... EmptyMer 16 Jan - 12:14

kemryl a écrit:
Kemryl pris une généreuse lampée de Kastelbourg et en apprecia l'arome délicat avant de répondre

Des etincelles dis tu? Il y a eu des incendies oui...

Repris une lampée, puis, le regard perdu, il continua

Nouveau maire? C'est pas encore fait...
T'inquietes pas pour le tonneaux, on les a commandé ensemble, c'est ainsi qu'on doit les boire... Ca nous fait 150 litres de biere de la meilleure qualité, j'espere bien qu'avec ca je vais pouvoir oublier jusqu'a mon nom...

il finit cette phrase en servant les 2 derniers godets que la bouteille contenait, puis la jeta, rageur, contre le cabanon

Je suis content que tu revienne sain et sauf... Ta soeur m'as mis le doute au coeur et je craignais que tu ne t'attires des ennuis pour etre tout a fait franc
On va pouvoir maintenant reprendre une vie normale peu a peu
castelreng a écrit:
Je suis content que tu revienne sain et sauf...

Il vida son dernier godet en écoutant les dernières paroles de Kem


Moi aussi ça me fais plaisir de te revoir... j'ai bien cru que je te reverrais jamais d'ailleurs...

Ta soeur m'as mis le doute au coeur et je craignais que tu ne t'attires des ennuis pour etre tout a fait franc

Des ennuis.... j'aurais préféré ... crois moi...

On va pouvoir maintenant reprendre une vie normale peu a peu[/color]

Il marqua un silence

normale......... je sais pas ce qui est de sûr c'est qu'il faudra bien continuer à vivre.... Elle est quand même excellente cette binouse !!

La chopine vide, les verres aussi, il continuèrent encore à déviser avant de se séparer, Kemryl reprit la direction du village, lui allant s'occuper d'Espoir ... Le soir venu il irait retrouver ses amis à la taverne
castelreng a écrit:
Plusieurs jours avaient passés depuis son retour. Il avait eut la désagréable surprise de voir arriver Sara, suivit de peu par Crum, s’était quelque peu chamaillé avec sa sœur et avait revu son vieil ami Kemryl. Il les avait retrouvé en taverne, avait bu plus que de raison, avait essayé d’être auprès d’eux ce qu’il avait toujours était jusque là, sans y parvenir. Il s’était forcé à sourire, ne voulant leur déplaire. Ils avaient tous été tellement accueillant… Et pourtant…. Ça ne suffit pas, il ne parvenait pas à reprendre le dessus. Le pouvait-il encore ?
Il lui fallait chasser ses démons, faire sortir ce trop de peine et de haine qui l’avaient envahit.

C’est donc un soir, sortant de la taverne proche de la mairie, s’apprêtant à reprendre le chemin qui le mènerait à la cabane de la plage, qu’il vit la lanterne rouge briller au dessus de la porte du bordel.

Lolite !


Il avait fait sa connaissance au feu des Vestales lorsqu’elle avait débarqué à Narbonne. Elle avait usé de ses charmes pour essayer, sans jamais y parvenir, à l’attirer dans son antre. Il l’avait trouvé fort belle ! Quel homme aurait pu la voir autrement. Mais les filles de joie… pour lui…c’était bon pour les autres, lui n’avait besoin d’elles.

Et pourtant….

Laissant sa monture, il traversa la rue à grand pas, ouvrit la porte sans ménagement qui claqua derrière lui. Il lui fallait exhorter ses démons, et qui mieux qu’une catin pour ce faire.. . Elle l’avait cherché nombres de fois, il l’avait toujours repoussé, ce soir, il allait en être autrement.

Il traversa le grand halle sans regarder autour de lui, arriva devant un comptoir d’où l’on pouvait voir un grand escalier. Il l’appela, l’hurla presque…


LOLITE !!!!!!!!!!!!!
crum a écrit:
Le froid glacial de la nuit figeait les visages de crum et de sara, elles avaient passé la soirée à manigancer au 54 pres de la mairie, elles avaient rit, elle avaient bu, la nuit avait plus que bien commencée.

Sara avait décidé de faire quelques pas avec elle, histoire de prendre une bouffée d'air avant le repos nocturne.

Plus loin, une hombre, une hombre qui stopa nette leur avancée, elles échangérent un regard à la foi de surprise et d'interrogations, lui, titubant sur la chaussée, à une heure bien avancée, et seul tellement seul, elles avaient rient pendant de longues heures pendant que lui buvait, toujours seul.

pas besoin de dire grand chose, l'échange d'un regard leur suffit à savoir qu'elles pensaient à la même chose toutes les deux.

Discrettement elle le suivirent , gardant la distance qu'il fallait pour ne pas qu'un homme aussi rond ne les perçoive dans son do.

Peut être reprenait il simplement le chemin de la plage, peut être allait il continuer à marcher comme ça longtemps.

lorsqu'elles le virent entrer dans la chaleureuse demeure de la belle Lolite, elle s'arrêtèrent à nouveau de marcher.

tournant son regard vers Sara, Crum ne peu s'empecher d'afficher un visage de désolation, non, elle ne réussissaient pas à lui rendre un peu de vie, qu'avaient elles cru, il faudrait du temps c'est certain, mais pas lolite, pas maintenant, pas apres tout ça.

Sara, je ne peux pas le laisser faire ça, c'est au dessus de mes forces d'assister sans réagir, il faut que nous le ramenions à la maison, tu veux bien?


LOLITE !!!!!!!!!!!!!

un sursaut !!!

Crum sortit de sa poche sa poche sa petite fiole habituelle, elle y introduit un soporifique (elle en a des choses sur elle qui ne la quitte pas... Twisted Evil ) regarda encore une fois Sara et se dirigea expressement chez la belle.

Cast?

il se retourna, les yeux gorgés d'alcool, le visage froid, les traits tirés.

elle tenait la fiole à la main, en evidence, se demandant si elle la lui tendrait ou pas...à présent elle hésitait.
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MessageSujet: Re: 6 - fin nov 1455 - Quand les rumeurs blessent...   6 -  fin nov 1455 -  Quand les rumeurs blessent... EmptyMer 16 Jan - 12:16

ALolite a écrit:
S'inquiéter.
Pas de nouvelles, nulles traces de sa belle.
Elle a du s'absenter...
Lolite allait patienter. En attendant, elle avait une lettre ou deux à rédiger. Le Voluptatès semblait mort. Pas un gémissement, pas un son ne parvenait de ses murs, à croire que tous s'étaient enfuis. Que le plaisir de la chair n'intéressait plus.
Ou peut être était ce Narbonne qui...
Narbonne qui se faisait sans vie.
Lolite monta à l'étage, vélins sortis de son bureau, plume trempée dans l'encre noir, courrier adressé à Paris, Cour des Miracles. Désir d'aller voir la belle Paris. Ses cuisses offertes, ses rues salles, ses bordels, ses bars. De la chair, un peu, beaucoup, pationnement. S'enhivrer de plaisir. Paris...
Et réfléchir à une annonce peut être. Pour faire vivre un bordel, il faut de la cuisse d'oeuvre. Une fille ou deux de plus peut être. Elle n'avait pas les moyens de se le permettre, mais si elle ne réagissait pas vite, elle pouvait dire adieu à son commerce, et de cela jamais elle ne s'en remettrait.


LOLITE!!!!!!!

Elle sursaute, plume qui dérape sur la feuille. Juron étouffé, elle se lève, se dirige vers les escaliers, se penche et voit Castel la chercher.
Cas?
Ici?
Elle n'aurait jamais cru la chose possible. Et pourtant.... Le voici qui débarque ici sans prévenir. Bonne chose pour elle. Le commerce pourrait reprendre.

Retourner dans sa chambre, replacer ses cheveux, vérifier sa tenue. Etre belle. Parfaite. Toujours.
Lolite n'était pas l'une de ces catins que les hommes de peu de monde fréquentent au coin d'une ruelle, Lolite avait du chien.
Sourire sur ses lèvres, décolleté replacé, elle descend les escaliers lentement...


Oui Castel?

Et remarquer sur son beau visage les traces d'un chagrin immense, regard hagard, lèvres tristes et joues sèches de trop de larmes.
Réconfort...
castelreng a écrit:
La belle de nuit ne mis pas longtemps pour arriver à son appel. Elle commençait à descendre les marches, lentement, aguichante comme il se doit. Castel la regardait arriver sans pour autant la voir réellement. Trop de perturbation en lui pour même se rendre compte de ce qu’il faisait. Chasser le poids qu’il avait sur le cœur, oublier autrement que par l’alcool, puisque même ivre il n’y parvenait pas.

La porte s’ouvrit de nouveau alors que Lolite arrivait au bas des marches.


Oui Castel ?

Une voix. Son nom.

Cast…

Il se retourna brusquement à son appel, reconnaissant la voix de Crum. Non pas qu’il était étonné de son arrivée, le seul mot prononcé suffisait pour comprendre le pourquoi de sa présence ici. Il la regarda avec dans les yeux une grande colère. Il ne voyait pas la peine qu’elle avait de le voir ainsi et encore moins l’aide qu’elle voulait tant lui apporter.

Que viens-tu faire ici ! lui dit-il sévèrement la regardant de la tête aux pieds. Voyant la flasque qu’elle avait en main, il la lui pris sans ménagement en ajoutant

Trop aimable à toi crum !! de penser à mon gosier ! maintenant ... laisses moi !

Puis, lui affichant un sourire vicieux, glissant la fiole dans sa poche pour le moment


A moins que tu ne veuilles prendre sa place ….

Ajouta t-il en montrant de la tête Lolite. Ses paroles étaient dures. Ses mots dépassaient sa pensée. Comment auraient-il pu en être autrement ? Crum comprendrait-elle qu’il n’était plus lui même ? Il avait cru à un amour sans failles, à une éternité de douceur et ce qu’il pensait être une réalité n’avait été qu’un rêve qui maintenant c’était transformé en cauchemar.
crum a écrit:
Son regard passait de ses yeux à ses mains, puis vers la belle de nuit.

bonsoir charmante Lolite, pardon pour cette intrusion, je...

elle laissa un blanc.


Que viens-tu faire ici !Trop aimable à toi crum !! de penser à mon gosier ! maintenant ... laisses moi !
A moins que tu ne veuilles prendre sa place ….



à l'entendre, elle aurait voulu partir en courant, rejoindre Sara qui attendait dehors, mais elle n'en fit rien, un soupçon de colère remonta jusqu'à sa poitrine.

Exactement Cast!! Je pense à ton gosier, à te regarder ce soir je ne te trouve pas encore assez imbibé pour faire ce que tu comptais faire, trop de pensées encore risque de te perturber au moment propice, tu devrais boire encore pour te donner du courage
, puis se tournant vers Lolite, excuses moi Lolite, ça n'est pas pour toi que je dis ça tu sais bien, ses yeux revinrent à nouveau vers Cast.

tu t'entend parler, prendre sa place, je n'ai pas besoin de toi pour ça, si je cherche à travailler avec les belles, je n'ai qu'à leur demander, et ton frère, tu y penses s'il t'entendait! nous ne sommes pas assez malheureux toi et moi, une petite couche en plus, ça te dis???

tu ne me fais même pas pitié mon pauvre Cast, que voudrais tu que je fasse avec un homme qui pue l'alccol à plein nez, qui ne serait même pas capable de garnd chose je pense! elle décocha un sourire rempli de dégout
.


Fais donc comme tu l'entends Cast, je reste un moment sur le pas de la porte, si tu me laisse faire je te conduirai à la maison, te serrerai fort dans mes bras comme je l'ai déjà fait mainte fois, si tu préfères te faire violence avec toi même, fais le, et regrettes le bien ensuite, pauvre Lolite, des hommes comme toi doivent l'écoeurer.

elle soutint son regard un moment, ne laissant paraitre sa peine, et se dirigea vers la porte, main sur la poignée elle attendit un moment.
castelreng a écrit:
Les paroles de Crum résonnèrent dans sa tête.

...Je pense à ton gosier, à te regarder ce soir je ne te trouve pas encore assez imbibé pour faire ce que tu comptais faire, trop de pensées encore risque de te perturber.....tu t'entend parler.....et ton frère, tu y penses s'il t'entendait! nous ne sommes pas assez malheureux toi et moi, une petite couche en plus, ça te dis??? .....

Les vérités qu'elle disait le dégrisèrent peu à peu. Il regarda Lolite et Crum tour à tour. Réalisa se qu'il allait faire, non pas chercher le plaisir mais bien chercher à se venger de ce qu'il pensait avoir perdu. Non ! ce n'était pas lui ça, lui était tout l'inverse de ce qu'il montrait là.

Quand Crum se dirigea vers la porte, la main déjà posé sur la poignée, il la bouscula ouvrit la porte en grand et sortit sans attendre. Il ne vit pas Sara qui était restée dehors, il traversa la route, sauta sur Espoir et reprit le chemin de la plage.
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MessageSujet: Re: 6 - fin nov 1455 - Quand les rumeurs blessent...   6 -  fin nov 1455 -  Quand les rumeurs blessent... EmptyMer 16 Jan - 12:18

~~Kali~~ a écrit:
Citation :
Mon tendre Castel....

J’ai repris la route. J’ai donc quitté ma ville natale qui dans le fond n’était pour moi qu’un lieu de naissance finalement sans plus. La plus part de mes amis n’y réside plus ou se font de plus en plus rare comme tu l’as sans doute remarquée avant ton départ. J’ai enfin retrouvé et pu serrer mon fils dans mes bras, donc décidé de reprendre la route vers Valence dès aujourd’hui.

La grossesse se porte bien, des rondeurs ne cessent de se faire ressentir… Enfin tout va bien physiquement pour le moment. Quant à moralement… Enfin c’est autre chose. J’imagine bien que pour toi cela également. Enfin je dis cela mais je n’en sais rien puisque je suis sans nouvelles de toi depuis un long moment. Tu ne me dois strictement rien, mais tu sais bien que je m’inquiète pour toi tout de même…

Bon je dois partir maintenant, j’espère que cette colombe saura te retrouver. J’imagine que tu es à Narbonne donc je le fait porté sur la maison de la plage espérant qu’elle ne meurt pas de solitude à attendre un retour inespéré…

Kali
Elle eu du mal à terminer la missive qui devait partir vers Castel. Aucune nouvelles n’avaient voleter depuis leur séparation. Elle lui devait de l’informer pour au moins les enfants qu’elle portait en son sein et qui étaient les siens. Elle songea un moment à ces derniers jours. La mélancolie la frappait de pleins fouets. La séparation d’avec Castel, son cœur meurtri le sien déchiré…. Le retour attendu de Balian, la sensation de l’avoir à ses cotés, torturé par les deux hommes de sa vie. Et le retour de son petit garnement adoré. Sans lui et ceux qu’elle attendait la venue, rien n’aurait plus aucun sens. Elle posa sa main un moment sur son ventre rond et sourit à la seule pensée de les serrer bientôt contre elle. Elle se leva et ensuite regarda la colombe partir dans les cieux retrouver le destinataire de cette lettre.

castelreng a écrit:
Il avait passé la journée en taverne avait bu beaucoup encore, était même passé au bordel croyant pouvoir exhorter tous ce qu’il avait sur le coeur et sans l’arrivée et les paroles de Crum, il serait sans doute passé à l’act. Prendre Lolite avec brutalité pour ensuite s’en vouloir d’avoir agit comme le dernier des abrutis. Quand il arriva dans la cabane, il vit à la fenêtre la belle colombe de Kali. Il la prit tendrement dans ses mains et entra dans son antre, caressant le volatile. Il ôta le message qu'elle lui apportait , tremblant non plus d'ivresse mais d'émotion. Il espérant y lire tellement de chose.
Il n'avait pu se décider à lui écrire jusque là, ne voulant pas par ces lettres la harceler. Elle était tellement malheureuse elle aussi qu'il avait préféré s'effacer. Pour le moment du moins.

Il déroula le message après s'être assit sur ce qu'il restait de paillasse et lu...trouva la missive vide même s’il fut rassuré de la savoir en forme. Il se leva , prit de quoi écrire à son tour pour répondre à son Âme. Il fit un brouillon qu’il recopierait ensuite sur un parchemin plus joli pour lui envoyer. Où l’envoyer d’ailleurs ? il ne s’était pas encore posé la question .



Citation :
Mon Âme,

Que ne fut pas mon plaisir en découvrant ta colombe. Je suis soulagé de te savoir en bonne forme et content pour toi de la joie que ton fils t’apporte. Puisse t-il te rendre le sourire que je n’ai su te redonner. Tu dois être vraiment belle avec ton ventre arrondit…
Tu me dis avoir repris la route, mon inquiétude de t’y savoir seule et sans défense renaît même si je sais que trop bien que tu sais te défendre. Prend garde tout de même…

Je n’ai pas jusque là trouvé le courage de t’écrire. En fait ça fait quelques jours déjà que je suis à Narbonne et je viens de réaliser il y a peu à que j’étais vraiment sur une mauvaise voix.

Tu me manques cruellement et je regrette d’être partit si vite de Venta. Je m’en veux de t’avoir laissé. Je crois que j’étais au bout du rouleau, te voir si triste et ne pas arriver à faire quoi que ce soit me rongeais. J’ai cru à tort qu’en revenant, quand te laissant, les choses s’arrangeraient… mais elles ne font qu’empirer …

Je t’aime plus que tout en ce bas monde et ne cesserais jamais de t’aimer… quoi que l’avenir nous réserve. Prend soin de toi.. de vous

Castel
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MessageSujet: Re: 6 - fin nov 1455 - Quand les rumeurs blessent...   6 -  fin nov 1455 -  Quand les rumeurs blessent... EmptyMer 16 Jan - 12:25

[ Quelques jours plus tard...]

castelreng a écrit:
EFFECTIF DE LA MARECHAUSEE A CE JOUR


Citation :

Lieutenant : Castelreng

Brigadière en charge du marché : Sélola

Brigadière en charge des emplois : Saradhinatra
ChanteClairVoyant a écrit:
Chante arrive en trombe dans le commissariat et dit ceci:

Messire Castelreng, il faudrait revoir votre boule de cristal, n'ayant pas recu de réponse de votre part vous qui gerez tout au mieux semble t-il, je n'ai pas démissionné de mon poste, alors avant que de ne faire n'importe quoi, vous êtes prié de bien vouloir vous renseigner et ce de manière correcte....
castelreng a écrit:
Messire Chanteclairvoyant répondit Castelreng qui avait justement en main la lettre de démission du Sieur dans les mains.

Ayant reçu ceci et ne pouvant vous forcer à rester, il va sans dire qu' à réception de votre lettre votre démission était effective. Par conséquent il ne me semble pas faire comme vous dites n'importe quoi. De plus il me semble que depuis l'envoie de votre courrier vous avez de vous même cessé le travail, ce qui confirme bien il me semble que vous avez bien rendu votre uniforme. J'ai informé le Prévot de votre décision à quitter la brigade et elle a donc fait le nécessaire afin de vous libérer de vos tâches.

je n'ai certes pas encore pris le temps d'y répondre et vais donc vous le faire à l'instant. Messire Chanteclairvoyant votre démission est bien entendue accepter et je vous remercie par ailleurs pour les services que vous avez rendus.
ChanteClairVoyant a écrit:
Par la présente je demande copie du courrier que je vous ai adressé, je pense que vous avez besoin d'apprendre à lire, de plus ma lettre se terminait par: dans l'attente d'une réponse de votre part... ou dans l'attente d'une meilleure proposition...
De plus je tiens à preciser que je n'ai pas cessé le travail et c'est justement la manque d'action qui incitait mon désir de partir. Dernier acte, cour de justice affaire redboss, je viens de témoigner.
D'autre part sachez que je n'apprécie guére vos maniéres... moi aussi je suis Noble et sans doute bien plus charismatique que vous ne l'êtes.
Je pense qu'une réponse de votre part par courrier s'imposait...
De plus je tenais aussi à préciser parlant de mon travail, et ceci à votre égard, laissez moi rappeller les faits:
suite à votre départ pour une amourette qui n'avait ni queue ni tête de la ville de Narbonne, je me suis retrouvé balbutiant dans ma nouvelle charge,il est amusant de vous voir de retour à Narbonne le profil bien bas.... et de venir jouer l'arrogant sous nos yeux... sachez aussi que tout acte a des conséquences, et que de revenir en ces murs en se hissant sur des épaules de héros me semble assez aisé... surtout quand il n'en est rien...
Je ne suis en rien votre obligé, de plus entre autre griefs à votre encontre, se retrouver au Voluptates, je trouve ca déplorable, et cela m'indigne au plus haut point...
castelreng a écrit:
la voici votre lettre messire puisque vous la demandez

6 -  fin nov 1455 -  Quand les rumeurs blessent... Chantejz7
alors..... à moins que je ne sache pas lire... elle y dit bien votre démission !

Sachez d'autre part que ma vie privée vous regarde rien, je ne m'occupe pas de la votre donc vous êtes prié d'en faire autant.

De plus ! je vous rappelle que vous êtes ici dans un commissariat et non au lavoir et qu'un peu de respect serait de mise et vous prierais de rester correct car vos propos sont diffamants et en tant qu'ancien brigadier vous savez fort bien ce que cela signifie...
ChanteClairVoyant a écrit:
Diffamant, voulez les preuves de vos actes lieutenant?, ou dois je convoquer dame lolite en ces lieux?
De plus lors de notre entrevue en taverne, je vous ai demandé un peu d'actions, et nous devions en reparler... comme quoi vous ne retenez que ce vous voulez bien...
Quant à votre privée si vous ne la rendiez pas publique, on ne s'en preoccuperait guère... qui séme le vent finit toujours par en récolter ce qu'il se doit...
De plus ce n'est pas votre amourette que je vise mais votre légéreté à l'égard de la ville de Narbonne, à l'égard de vos fonctions... ceci est plus préjudiciable à mon sens...
castelreng a écrit:
Fort bien messire, je vois que vous ne comprenez pas ce que veux dire les mots vie privée ! Vous m'espionnez ?

Et je ne saurais que vous conseiller d'y entrer dans ces lieux !!plutôt que de vous contenter de regarder par les fenêtres afin de voir qui s'y trouve ! sans doute seriez vous moins aigris !! et donnerait peut être un peu plus d'action à votre vie ! Je ne suis pas le bon samaritain Messire ! alors si vous cherchez de l'action ...

Cela dit, vous avez eu copie de votre lettre, la confirmation de votre démission, le sujet est donc clos et j'ajouterais qu'à vos prochains propos désobligeants je n'hésiterais pas à déposer plainte ! A bon entendeur je vous souhaite le bon soir Messire !
ChanteClairVoyant a écrit:
Confondre diffamant et désobligeant, cela est fortement amusant...
Allez nous nous retrouverons bien assez vite...
Quant à moi je ne vous souhaite que bien peu de choses....


Il tourna les talons... et s'en alla de cet endroit...
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