Castelreng du Cougain
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Castelreng du Cougain

Moments de vie d'un personnage médiéval fantaisiste

 
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 Journal hivers 1457/1458

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MessageSujet: Journal hivers 1457/1458   Journal hivers 1457/1458 EmptyJeu 13 Oct - 20:31

Castelreng a écrit:
8 Décembre 1457

Je suis fatigué.... si fatigué …..

Le manque de sommeil n'est pas la seule raison de mon état même si j'ai passé la nuit debout.

Yseault m'a dit cette nuit : Pense à tes enfants ils ont besoin de toi.

C'est étrange cette impression de déjà vu, de déjà entendu. Plus qu'étrange ; désagréable.
J'ai l'impression de vivre en arrière et ça me laisse un goût amer dans la bouche.Ce sont les même mots que Nane m'a dit lorsque Bel est partie pour le Bearn. Là aussi j'ai crains de la perdre mais cette crainte n'est rien comparée à celle qui m'habite aujourd'hui.

C'est un cauchemar que je vis en ce moment. A t-on bien fait de revenir s'installer à Narbonne ? Elle était tellement enthousiaste ! Avait tellement de projet que je n'ose finalement croire que nous avons fait une erreur. Pourtant je vis bel et bien avec mes fantômes en ce moment....
Bel va t-elle faire comme Kali ? Partir.... Faudra t-il que je revive ce que j'ai vécu ces années là ? Courir à travers le royaume, supplier de revenir, envoyer des pigeons qui resteront sans doute sans réponses....
Je suis épuisé..... je ne veux pas revivre ça..... J'espère...... Je vais attendre …...

Je ne sais même pas pourquoi je couche mes sentiments sur ces pages blanches. Ça ne me soulage pas et ne fait qu'empirer mes craintes.

J'ai quitté Narbonne après avoir laissé Yse en taverne en milieu de nuit. Je suis revenu là, sur mes terres pour être auprès de ce qui me reste de famille. Sans doute ferais-je un aller retour pour lui dire au revoir. Elle part dans deux jours, elle n'aura pas profité de la compagnie de sa sœur. Ethan doit lui aussi être déçu... Je prend ça sur moi... Tout est à nouveau ma faute, je dois être maudit pour faire souffrir ainsi ceux que j'aime.....

Grand Dieu ! Qu'il a donc été dur de passer devant le monastère où elle s'est retirée pour se retrouver ! Qu'il a été dur de se retenir de ne pas entrer en force dans ce sanctuaire que je maudis tant.
Le passé me rattrape. Ces fichues nonnes vont-elles là aussi retenir mon amour comme elles ont fait avec ma première épouse ? Non c'est un cauchemar ! Je vais me réveiller et elle sera là à m'émerveiller de son si beau sourire. Dieu me pardonne de l'aimer plus que moi même. Elle est mon air, le sang qui coule dans mes veines. Elle est mes jours, mes nuits. Elle est le chemin qui me fait avancer sans tomber... Sans tomber …... Ce fil invisible qui me tient debout.
Je vais attendre ….. Espérer...... Elle tient ma vie entre ses mains depuis le jour où je lui ai dit mon amour.

Ma tête me fait un mal de chien.....le manque de sommeil et l'inquiétude en sont la raison. Je devrais aller m'allonger, je le sais, mais me retrouver dans ce grand lit froid m'est trop dur pour l'instant. Peut-être plus tard......
Tout est si compliqué en ce moment.......
Je peine à me nourrir, la forge que j'ai acquis m'a mise sur la paille. Elle ne me rapporte rien pour le moment. Il me faut reculer mes études également.... tant pis....

Mes pensées se brouillent, je devrais me servir un verre de ce vieux cognac qui est là à portée de main mais je ne le ferais pas. J'ai le ventre vide et risque d'être vite ivre. Je vais aller m'allonger. Non ! Je ne veux pas voir cette chambre vide. Le fauteuil suffira. Demain peut-être parviendrai-je à ouvrir la porte de notre chambre.
Il me faudra aussi aller voir les enfants. Leurs questions vont m'être dures à entendre et encore plus compliquées à répondre.
Prendre un peu de repos avant de les affronter.... Pourvu que ça se passe bien.... pourvu qu'ils ne réagissent pas comme l'ont fait Heaven et Hélie quand Bel est partie pour le Béarn.....
Là encore le passé s'accroche à moi comme une sangsue......
Mon Dieu faites qu'elle me revienne ! dites moi que ce n'est là qu'un mauvais rêve qui va nous éveiller l'un près de l'autre.

Que fait-elle ? pense t-elle à moi comme je pense à elle ? Sa bouche est-elle aussi sèche que la mienne du manque de nos baisers ? Ses mains la brûlent-elle autant que les miennes du manque de nos caresses ? Son cœur a t-il aussi mal parce que trop éloigné de sa source de vie ?

Je le crois ! Nous ne formons qu'un. Elle est mon ombre et je suis la sienne.Mon Ange..... Ma vie...... Penses tu toi aussi à tous nos gestes qui n'appartiennent qu'à nous... A tous ces mot qui ne sont que pour nous, que nous seuls comprenons..... te souviens tu ?


Castelreng a écrit:
9 Décembre 1457

Misère je n'aurais jamais du m'assoupir dans le fauteuil. J'avais des courbatures partout et je garde encore un élancement dans le cou. C'est à se demander comment j'ai fait pour dormir des heures durant aussi mal installé. Enfin je me sens un peu plus reposé malgré tout. J'ai la pipe qu'elle m'a offert et que je ne cesse de fumer et d'allumer. La pièce embaume la menthe plus que jamais.

Elle me manque..... Comme j'aimerai pouvoir lui murmurer...

A t-elle bien dormi ? La couche que ces maudites nonnes lui auront attribuées ne doit pas être plus confortable que mon fauteuil. Je crois avoir trouvé là une raison valable de ne pas aller dans ce grand lit froid. Pourquoi aurais-je droit au confort alors qu'elle est enfermée dans une cellule immonde ? Les domestiques ? Ils se doutent bien que quelque chose ne va pas, Ils se font vraiment discrets depuis mon arrivée.

Qu'il m'est dur de continuer, de faire comme si de rien était.

Je suis passé voir Yse en soirée. J'épuise les montures pour me rendre à Narbonne afin de rendre visite à la jeune sœur de Bel. Même si je sais qu'elle est contente de me voir, je me rend compte également de sa déception de ne pas profiter de sa sœur. Quel gâchis ! Elle reprend la route ce soir et j'ai le pressentiment qu'elle n'est pas prête de revenir. Ça m'attriste grandement et je me sens d'autant plus coupable. Par ma faute elles ne se seront pas vu.....
Je n'ai pas vu Ethan depuis des jours depuis en fait le lendemain soir où Bel est venue dans sa taverne. Il doit lui aussi être fort déçu. Il ne m'a pas annoncé leur départ, je ne l'ai appris qu'hier...

Il me faut néanmoins continuer..... Il ne faut pas oublier.....

[De prévenir les villageois qu'il n'y aura plus de menus de fait dans la taverne de Bel pendant un certain temps. D'avertir Elfie qui doit être à lui garder ses meilleurs morceaux de viandes. Je ne pourrais les lui prendre cette fois. J'ai en tout et pour tout à peine 30 écus en poche. Je vais devoir consommer la viande que je lui avais acheté et ne pourrais encore pas embaucher pour le champs. Il me faudra aller voir au Comté si ils n'ont pas besoin de mes services....

Que de choses à faire alors que l'envie n'y est pas !

Il le faut bien pourtant comme il faudra que je sois un peu plus présent au tonneau pour que le monde continue à y venir. Il faut pouvoir garder la clientèle même si les repas ne sont plus servis. Il m'en coute cependant...

Que fais-tu mon Aimée alors que je suis à coucher ces quelques lignes sur ce fichu journal ? J'ai mal de t'imaginer les yeux rougis par trop de larmes dont je suis la cause. Je souffre le martyre de ne pouvoir te consoler, te rassurer.... Pourquoi faut-il tant souffrir ? J'ai envie de hurler ! Je deviens fou à m'imaginer le pire... J'ai tellement peur de demain...

Castelreng a écrit:
10 Décembre 1457
La journée est déjà bien avancée pourtant je viens juste de rentrer de Narbonne. J'ai tenu à accompagner Yse jusqu'aux portes de la ville cette nuit. Son départ me cause un grand vide. Sa présence m'aidait à me faire à l'absence de mon Ange...
Elle m'avait proposer de partir avec eux. Je ne peux, Bel, bien qu'au monastère ne le supporterait pas. Et pour rien au monde je ne veux lui déplaire. Sans doute cela m'aurait-il fait du bien... Jamais je ne le saurais de toute façon et c'est sans aucun regret. Même si Bel m'avait dit « vas-y » je n'aurais put. Manque de pécune pour commencer et aucune envie de m'éloigner d'Elle. Surtout pas !

Tu me manques comme c'est pas possible...
J'ai plus que jamais besoin de toi..... Si tu savais......

J'ai pris froid..... Tous ces aller retour en sont la cause.
La fièvre m'habite je ne vais pas avoir d'autre choix que d'aller m'allonger.....

Mes pensées se brouillent... Je n'ai pu faire tous ce qu'il y avait a faire encore. Les enfants n'ont pas encore eut le temps de s'apercevoir que j'étais là. C'est sans doute mieux pour l'instant, ils s'en rendront compte sous peu puisqu'il va me falloir prendre du repos. Que vais-je pouvoir leur dire pour ne pas les affoler ? Cette question me hante depuis qu'elle est partie pour ce monastère. Comme je hais cet endroit !
Je n'ai pas la force n'y l'esprit à en noter plus et je me demande d'ailleurs à quoi peu bien rimer de griffonner mes états d'âme comme je le fais depuis
quelques jours. Je vais quitter mon antre pour aller dans notre chambre. Là, qui sait finalement si je ne trouverais pas le repos. Son doux parfum doit flotter doucement dans la pièce et plus encore sur son oreiller.

J'ai chaud...affreusement chaud et ça ne m'empêche pas de greloter.... dormir.... il le faut cette fois....
Demain ça ira mieux.. Il le faut !


Castelreng a écrit:
19 Décembre 1457


Des jours que je ne suis venu écrire dans ce lourd journal. Dire que mes occupations m'en ont empêché serait mentir, je n'en avais tout simplement pas envie. A chaque mot que j'inscris sur ces feuilles blanches, je ne puis m'empêcher de me demander à quoi sert tout cela .
Qu'ai-je fait ces 9 derniers jours ? Pas grand chose de fort intéressant il faut bien l'avouer. J'ai travaillé pour le comté, emplis des parchemins et des parchemins afin de gagner une trentaine d'écus. J'ai l'impression d'en être à mendier pour quelques écus. C'est il faut dire très désagréable cette impression. Il faudra pourtant bien m'y faire, il me faut bien gagner quelques argents si je veux survivre. C'est comme si je me retrouvais petit paysan du jour au lendemain. Je n'avais autant galéré depuis cette époque où si ma mémoire est bonne j'avais acquit une champs de légumes et que je n'avais sur le dos qu'une simple chemise.
Nostalgie de ce temps ? Non certainement pas ! Elle est tout autre la nostalgie qui m'habite depuis plusieurs semaines maintenant. C'est aussi une des raison qui a sans doute fait que je ne suis venu dans ce bureau pour écrire quoi que ce soit.
A chaque instant qui passe les même questions me hantent : Sait-elle combien elle me manque ? Sait-elle à quel point ma vie est vide de sens lorsqu'elle n'est pas à mes cotés pour avancer ?
Je ne cesse de me rassurer me disant qu'elle aussi est malheureuse de cette séparation, que plus que moi elle est seule. J'ai avec moi les enfants, elle n'a que ses pensées qui l'accompagnent. Ce qui doit être encore plus dur à vivre.


Je suis très peu présent en ville, je n'ai remis les pieds qu'une fois dans la taverne de ma douce. Juste le temps d'en faire le tour, vérifier que rien n'avait bougé, pour ensuite repartir. Hier seulement je me suis laissé allé à me rendre aux Vestales où j'ai discuté un peu avec Klan de politique et avec Cebyss de son projet de faire une veillée pour la Noël. J'y conduirais certainement Joé et Tristan même si le coeur n'y est pas.


Faites mon Dieu qu'elle revienne pour les fêtes !
C'est certainement un rêve irréalisable que je formule là mais ce serait tellement triste ces fêtes sans elle !

Je suis également toujours sans nouvelles d'Hélie, j'espère qu'il va bien et qu'il ne tardera pas a revenir. Je n'ai pas compris son départ précipité et n'ai put en parler avec Heaven qui ne quitte pas sa chambre. Le temps viendra certainement à adoucir cette vie qui est tellement difficile a supporter pour nous tous actuellement.


Ô mon tendre Amour !

Si tu pouvais mon cri entendre,
Si tu pouvais tes bras me tendre.
Si à ton oreille je pouvais chuchoter,
Tous ces doux mots qui sont Toi, mon aimée.
Mon Ange, tu entendrais dire mon coeur,
Qu'il ne bat que pour toi,
Qu'il souffre quand tu es en pleurs,
Qu'il palpite quand tu es en joie,
Qu'avec toi il ne fait qu'un,
Que tu le tiens au creux de tes mains,
Écoutes le te dire combien je t'aime,
Que pour toujours pour lui tu es mienne,
Qu'à jamais je t'appartiens,
Car toi et moi ne faisons qu'Un.

Castelreng a écrit:
22 décembre 1457

Les jours passent mais qu'ils me semblent long.... Les nuits me sont froides depuis son départ. Jamais je ne parviendrais à m'y habituer.
Pourtant il me faut continuer. c'est dur très dur... J'ai du mal a supporter le doute qu'elle a d'une infidélité de ma part, ça m'attriste profondément qu'elle puisse croire à une pareille ineptie. Pourtant je ne lui en veut pas, je l'aime trop pour lui en tenir rigueur, je me dis que sa grossesse et les humeurs qui vont avec y sont pour beaucoup....

Mon dieu si vous m'entendez dites lui combien je l'aime...dites lui à quel point je suis fou d'elle, que jamais au grand jamais je n'aurais pu et ne pourrais ne serais-ce que de regarder une autre qu'Elle....

Je l'aime tant !


Je pensais que le retour d'Hélie me ferait du bien et que le serrer dans mes bras m'apporterait le sourire... Il n'en fut rien et il me fut encore plus difficile pour parvenir à lui cacher la vérité sur l'absence de sa mère. Je sais .... j'ai compris à son regard qu'il se doutait de quelque chose et le remercie de la délicatesse qu'il a eut a éviter le sujet. Heaven ne souhaite toujours pas me voir, ça me peine plus que je ne saurais le dire. Seule Bel pourrait la faire sortir de sa coquille....

Joé et Tristan commencent à trouver le temps long sans leur mère et il m'est de plus en plus dur à trouver des excuses sur l'absence de leur mère. Je leur ai promis de les conduire à la veillée de Noël, pour le moment ils se contentent de ça.... Espérons qu'ensuite notre famille retrouve sa sérénité.

Je ne peux qu'y croire, je ne veux pas en douter l'amour de notre famille sera bientôt de retour et elle n'a qu'un nom Bel !

Bel, mon tendre amour, ma vie mon âme si dieu le veut entends ma prière
Prend soin de toi mon Aimée. Tu es pour moi plus importante que ma propre vie.
Prend soin de l'enfant qui grandit en ton sein
Il est toi et moi à lui seul, le reflet de notre amour
Mon bel Amour pense a tout ces moments merveilleux que nous avons vécu et à tous ceux à venir.
Je n'ai de cesse que de te consoler, te rassurer, te prouver combien je t'aime, te montrer que toi seule peut faire battre mon coeur et mes sens.....

Je suis fatigué... mes nuits sont longues et le sommeil m'a déserté depuis longtemps. Je suis certain qu'il en est de même pour mon Ange. Nous sommes éloignés et pourtant proche par cette souffrance . Sait-elle que dans mes bras sa peine s'apaiserait ?

Qu'elle revienne...... bientôt..... que je puisse lui dire tous ces mots qui me brûlent et qui ne sont que pour Elle.....

Castelreng a écrit:
Janvier 1458...

Je ne sais même plus quel jour on est...
Bon sang qu'ai-je fait !.... Pourquoi..... pourquoi... ?!!!
Elle m'a pris ma raison !
Jamais ! jamais ça n'aurait dut arriver !

Des jours que je suis là dans ce campement aux pieds des remparts de Narbonne. La guerre couve toujours, l'attaque serait imminente. Peu m'importe tant que je peux me battre..... rester inanimé sur le champs de bataille sera pour moi une délivrance...... je ne mérite même pas cette délivrance.....
Il fait encore nuit, je viens de finir ma garde..... Bon sang ! que m'a t-elle fait faire !
Coucher mes humeurs sur ce vélin ne me sera d'aucun réconfort... Rien.... jamais.... maintenant ne pourra m'apporter le repos.
Je ne devrais à cette heure même pas pourvoir lever une plume.....

Jamais tout ça ne serait arrivé si elle ne m'avait pas abandonné.....
Je me rend compte à présent...... Elle ne m'a jamais fait confiance... ! M'a t-elle au moins aimé autant que je l'ai cru ? ....
Non...... Elle n'aurait jamais eut de doute si ça avait été le cas....

J'aurais dut rester à Cordes ..... sans doute...... une dague en plein cœur et tout aurait été fini..... C'était si simple..... Pourquoi alors ne l'ai-je pas fait !
Au lieu de ça j'ai cru qu'en allant aider Klan je trouverais l'échappatoire !
J'aurais dut penser que Cebyss et Sélola ne me lâcheraient pas d'une semelle !
J'ai battu Cebyss.... une fessée dont elle se souviendra pendant des jours.... Je n'y suis pas allé de main morte.... du plat de l'épée....
J'aurais dut savoir que Sélola se mêlerait de ma vie.... j'aurais dut le savoir.... Bon sang !

Pourquoi a t-il fallut que j'accepte ce duel ?!!!!!......
Contre une femme ! Moi! en lice ! face à une femme ! face à Sélo.....
A bout de nerfs ! oui on peut le dire, elle m'avait mis à bout... elle n'a pas eut de mal d'ailleurs....
ça ne serait jamais arrivé si elle n'était pas partie s'enfermer dans ce maudit couvent sans même vouloir m'écouter !
Bon sang !!! je n'avais rien fait ! Rien à me reprocher ! Voilà où j'en suis aujourd'hui ! tout ça parce qu'elle ne m'a jamais fait confiance !
Qu'avais-je à faire des autres donzelles ! Rien ! Maudit soient les femmes et leurs esprits étriqués !

Le duel n'a pas duré..... Sélo ne s'est même pas défendue......
Elle est mourante ! Mourante Bon sang ! Je l'ai frappé ! .... Frappé sans mesurer ma force..... Sans tenir compte que ce n'était qu'une femme !
Ce n'est pas un coup de poing qu'aurait du me donner Klan mais un coup d'épée !
je me haïs.... je lui en veux.... Elle ma vie, ma raison, qui m'a fuit, abandonné, ne me laissant rien.....


C'est un messager apeuré qui fut chargé de porter ce vélin à Cordes. Ses ordres avaient été clairs ; déposer ce vélin et ceux à venir sur son bureau. Il n'aurait osé les enfreindre tant il avait craint le seigneur qui les lui avait donné. Jamais encore il n'avait vu homme aussi effrayant, dont le visage était fermé, les yeux sans aucun sentiments, qui avait dut croiser le diable en personne.
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